Dans la famille Miyazaki, je voudrais... le fils ! Souvent présenté comme le maître de l'animation japonaise, le grand Hayao Miyazaki est aussi le père de Goro, avec lequel il a pu être extrêmement dur. Vous voulez des détails ? Vous en trouverez facilement sur le Web. Aujourd'hui, je veux parler du fiston en présentant l'un de ses films...
La colline aux coquelicots est en fait le deuxième des trois films d'animation réalisés par Goro. Hayao, lui, a travaillé sur le scénario. Pour info, le film adapte un manga publié 31 ans plus tôt, en 1980. L'histoire, elle, est censée se dérouler en 1963, à une époque cruciale pour le Japon (le pays devait accueillir les Jeux olympiques d'été l'année suivante, une occasion pour tourner une page de son histoire en oubliant un peu tout ce qui s'était passé au cours de la guerre). Nous découvrons deux ados, Umi et Shun, élèves du même lycée. Ensemble, et avec beaucoup d'autres camarades, ils vont s'associer pour la défense de la vieille maison qui abrite les clubs associatifs scolaires. Je vous épargne les détails: comme je l'ai lu, ce joli récit s'avère à la fois poétique et réaliste - de quoi garder un bel équilibre !
Sur le plan esthétique, la patte Miyazki s'impose et, déjà treize ans après sa sortie, le film reste vraiment des plus agréables à regarder. La ville portuaire de Yokohama est le cadre de la plupart des scènes principales, mais nous passerons aussi un court instant dans Tokyo. Ces arrière-plans ne sont pas à négliger: il me semble tout à fait clair que la volonté des artistes impliqués dans la création de La colline aux coquelicots est aussi d'illustrer plusieurs facettes de leur pays. D'ailleurs, autant le signaler: je crains que les plus jeunes enfants éprouvent des difficultés à suivre ce que le long-métrage raconte. Pour les grands ados et les adultes, c'est sans nul doute plus simple. Et, bien sûr, cela vaut le coup, du fait notamment du dépaysement qu'offrent les images. Un conseil amical: ayez les yeux grand ouverts !
La colline aux coquelicots
Film japonais de Goro Miyazaki (2011)
L'absence de toute dimension fantastique dans cette petite merveille n'entache en rien la réputation du studio Ghibli. Il serait honnête d'ajouter que d'autres de ses productions m'ont semblé plus réussies encore, à l'image de l'un de mes films cultes: Le voyage de Chihiro. Mais pas question de faire la fine bouche ! L'animation japonaise mérite toute votre attention. Un exemple: Dans ce recoin du monde.
La colline aux coquelicots est en fait le deuxième des trois films d'animation réalisés par Goro. Hayao, lui, a travaillé sur le scénario. Pour info, le film adapte un manga publié 31 ans plus tôt, en 1980. L'histoire, elle, est censée se dérouler en 1963, à une époque cruciale pour le Japon (le pays devait accueillir les Jeux olympiques d'été l'année suivante, une occasion pour tourner une page de son histoire en oubliant un peu tout ce qui s'était passé au cours de la guerre). Nous découvrons deux ados, Umi et Shun, élèves du même lycée. Ensemble, et avec beaucoup d'autres camarades, ils vont s'associer pour la défense de la vieille maison qui abrite les clubs associatifs scolaires. Je vous épargne les détails: comme je l'ai lu, ce joli récit s'avère à la fois poétique et réaliste - de quoi garder un bel équilibre !
Sur le plan esthétique, la patte Miyazki s'impose et, déjà treize ans après sa sortie, le film reste vraiment des plus agréables à regarder. La ville portuaire de Yokohama est le cadre de la plupart des scènes principales, mais nous passerons aussi un court instant dans Tokyo. Ces arrière-plans ne sont pas à négliger: il me semble tout à fait clair que la volonté des artistes impliqués dans la création de La colline aux coquelicots est aussi d'illustrer plusieurs facettes de leur pays. D'ailleurs, autant le signaler: je crains que les plus jeunes enfants éprouvent des difficultés à suivre ce que le long-métrage raconte. Pour les grands ados et les adultes, c'est sans nul doute plus simple. Et, bien sûr, cela vaut le coup, du fait notamment du dépaysement qu'offrent les images. Un conseil amical: ayez les yeux grand ouverts !
La colline aux coquelicots
Film japonais de Goro Miyazaki (2011)
L'absence de toute dimension fantastique dans cette petite merveille n'entache en rien la réputation du studio Ghibli. Il serait honnête d'ajouter que d'autres de ses productions m'ont semblé plus réussies encore, à l'image de l'un de mes films cultes: Le voyage de Chihiro. Mais pas question de faire la fine bouche ! L'animation japonaise mérite toute votre attention. Un exemple: Dans ce recoin du monde.
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