Il y aurait des centaines d'anecdotes à dénicher sur Internet au sujet de la saga Highlander, mais je ne veux pas m'y attarder aujourd'hui. Fidèle cependant à mon envie de voir - ou revoir - les blockbusters des années 80, je me suis offert une séance canapé avec l'épisode 1. NB: 4,1 millions de spectateurs l'avaient vu dans les salles françaises !
New York, 1985. Soirée de catch au célèbre Madison Square Garden. Deux hommes s'affrontent à l'épée au coeur du parking souterrain. L'un finit décapité, l'autre, soi-disant antiquaire, arrêté par la police. En réalité, le prétendu Russell Nash a pour nom Connor MacLeod. Écossais, il est né en 1518 et, depuis lors, trimbale son immortalité comme un fardeau. Entre deux guerres claniques, sa première famille l'a banni parce qu'il avait osé revenir d'entre les morts d'une bataille sans merci. De quoi le voir illico presto comme l'incarnation du Diable.
Depuis, le pauvre bougre a survécu à toutes les femmes qui l'ont aimé et se retrouve systématiquement pourchassé par d'autres immortels susceptibles de lui trancher le cou. Une très ancienne prophétie indique qu'il ne pourra en rester qu'un, sans daigner fixer l'échéance. Vous jugez cela ridicule ? Moi, je trouve au contraire que Highlander est un bon popcorn movie de son époque (pas si lointaine, d'ailleurs). J'ai pris plaisir à le regarder avec ses flashbacks, ses effets spéciaux efficaces, l'engagement sincère de ce bon vieux Christophe Lambert et, en prime, la musique originale de Queen pour emballer le tout. C'est un autre temps du cinéma d'action, mais ça reste un bon délire. Et je ne vous ai même pas fait part de la présence de Sean Connery ! Ne m'attendez pas pour les suites, OK ? Là, je vais passer mon tour...
Depuis, le pauvre bougre a survécu à toutes les femmes qui l'ont aimé et se retrouve systématiquement pourchassé par d'autres immortels susceptibles de lui trancher le cou. Une très ancienne prophétie indique qu'il ne pourra en rester qu'un, sans daigner fixer l'échéance. Vous jugez cela ridicule ? Moi, je trouve au contraire que Highlander est un bon popcorn movie de son époque (pas si lointaine, d'ailleurs). J'ai pris plaisir à le regarder avec ses flashbacks, ses effets spéciaux efficaces, l'engagement sincère de ce bon vieux Christophe Lambert et, en prime, la musique originale de Queen pour emballer le tout. C'est un autre temps du cinéma d'action, mais ça reste un bon délire. Et je ne vous ai même pas fait part de la présence de Sean Connery ! Ne m'attendez pas pour les suites, OK ? Là, je vais passer mon tour...
Highlander
Film américano-britannique de Russell Mulcahy (1986)
Une anecdote: l'épisode 2 est censé se passer en 1999 et... 2024. Cela précisé, je pense me contenter durablement de cet opus fondateur - à moins que je sois moi aussi immortel, allez savoir. J'imagine que, pour l'Écosse, je reverrai d'abord Braveheart (1995). M'enfin... d'autres films des eighties lui passeront peut-être devant. Vous en cherchez un looké médiéval ? Essayez Excalibur. Ou Willow !
----------
Sur mes blogs-références, j'ai trouvé des choses...
Ideyvonne a publié toute une galerie des images de ce film "rétro". Quant à Laurent, il avait présenté sa suite, sans grand enthousiasme.
Film américano-britannique de Russell Mulcahy (1986)
Une anecdote: l'épisode 2 est censé se passer en 1999 et... 2024. Cela précisé, je pense me contenter durablement de cet opus fondateur - à moins que je sois moi aussi immortel, allez savoir. J'imagine que, pour l'Écosse, je reverrai d'abord Braveheart (1995). M'enfin... d'autres films des eighties lui passeront peut-être devant. Vous en cherchez un looké médiéval ? Essayez Excalibur. Ou Willow !
----------
Sur mes blogs-références, j'ai trouvé des choses...
Ideyvonne a publié toute une galerie des images de ce film "rétro". Quant à Laurent, il avait présenté sa suite, sans grand enthousiasme.
8 commentaires:
Ah oui j'avais adoré. C'était très surprenant à l'époque.
Je suppose que je l'ai revu... pas plus sûre que ça.
J'étais très fan de Christophe Lambert, de sa voix et de son regard de myope. Je l'avais repéré dès Le bar du téléphone et ensuite Greystoke (LE film sur Tarzan je trouve) qui m'a mise en pâmoison, puis Subway. Dans I love you il était étonnant, amoureux de son porte-clé.
Après ça part en couilles.
Il a fait une bonne carrière dans les années 80 mais il est toujours là, tapi dans l'ombre.
ça nous éloigne des Higlands mais nous rapproche de Chris.
Et oui, GRANDES scènes avec Sean. J'étais tellement triste qu'il se fasse zigouiller.
Tu veux un autre film sur les Highlands? Je te conseille "Rob Roy" avec un Liam Neeson qui, selon moi, était au sommet de sa carrière dans les années 90 ;)
J'avais bien aimé plus jeune Highlander, davantage que Rob Roy même si c'était très sympa aussi. Aujourd'hui, j'aurai quand même un peu peur de les tester à nouveau.
Sean Connery avait un rôle parfait. Et je me rappelle vaguement de ce raccord (pointé du doigt par le mag ciné d'Arte, Blow up) passant d'un déplacement de caméra vertical du présent au passé, d'une ville à building à un village médiéval. Chouettes souvenirs.
@Pascale:
Je crois que tu as bien résumé la fascination que pouvait exercer Christophe Lambert à l'époque. Les cinéphiles s'en souviennent, je pense, et j'avais trouvé rigolo de le revoir en simili-Ingmar Bergman chez les frères Coen. Tu vois ce que je veux dire ?
J'aimerais beaucoup revoir "Greystoke" (aussi pour Hugh Hudson, le réalisateur). Et peut-être également Christophe Lambert dans d'autres rôles. J'ai vu "Subway", mais je ne m'en souviens pas du tout. Pourquoi pas un revisionnage s'il repasse à ma portée ?
Quant à Sean, ma foi... il faudrait que je m'y remette. Là, j'ai aussi pas mal de retard.
@Ideyvonne:
Merci pour la suggestion ! Mais je connais "Rob Roy" et l'ai d'ailleurs chroniqué en janvier l'année dernière. Souvenir d'un beau film revu à cette occasion, avec un joli duo Liam Neeson / Jessica Lange / Tim Roth.
Pour ne reparler que de Neeson, je t'avoue que je le préfère plus jeune encore, dans "Mission". Et il faudrait que je revoie "La liste de Schindler"...
@Benjamin:
"Réessayer" les films, c'est aussi les remettre dans leur contexte d'origine, je dirais. Il est vrai que je n'y arrive pas toujours. Mais là, ça passe, sans doute parce que c'était l'esthétique dominante des années de mon enfance et de mon adolescence...
Comme tu le dis si bien, ces films, ce sont de chouettes souvenirs. On peut les aimer pour cela sans y chercher forcément quelque chose qui résonne aujourd'hui, ce qu'ils n'ont pas toujours.
Et dire que peu de temps auparavant Mulcahy galopait derrière un sanglier géant dans l'outback... Et on peut dire qu'ensuite, il ne fera plus rien de très passionnant.
Très bon souvenir que cet "Highlander" immortel, et son méchant punkoïde incarné par Clancy Brown (futur instructeur des "Starship Troopers" de Verhoeven). Tu n'as pas évoqué la musique de Queen qui résonne à mes oreilles dès que je pense à ce film. C'est d'ailleurs un des rares morceaux de ce groupe que je tolère.
M'enfin ! Bien sûr que j'ai parlé de la Reine ! Je m'auto-cite: "J'ai pris plaisir à le regarder avec ses flashbacks, ses effets spéciaux efficaces, l'engagement sincère de ce bon vieux Christophe Lambert et, en prime, la musique originale de Queen pour emballer le tout".
Nous sommes largement d'accord sur le film, je crois, et tu me donnes un argument supplémentaire pour regarder "Starship troopers". Merci. Et "Razorback", donc, ça vaut le coup ?
Enregistrer un commentaire