J'ai mis du temps à apprécier le jeu de Laurent Lafitte. Son faux air de Michel Leeb rajeuni m'a longtemps empêché de prendre son travail au sérieux - même quand il s'est bien détaché des rôles comiques. Heureusement, cela a changé: j'apprécie désormais le registre étendu d'un acteur (très) subtil. Résultat: c'est pour lui que j'ai regardé K.O. !
Antoine Leconte est l'odieux directeur d'antenne d'une chaîné télé. Après une altercation verbale avec l'un de ses salariés, il découvre que sa femme a écrit un roman dont il est le personnage principal. L'image que le manuscrit renvoie lui est insupportable: il le confisque et cherche à contacter son avocat pour empêcher toute publication. Vous l'aurez compris: c'est à un sale type que le scénario de K.O. cherche à nous intéresser. C'est alors qu'un premier rebondissement narratif rebat les cartes et, soudain, fait totalement basculer la vie de ce pseudo-héros. Un petit conseil à ce stade: si les explications rationnelles vous sont indispensables, accrochez-vous aux branches ! Jusqu'à la dernière image et jusqu'au dernier son, le mystère du film reste solide et les événements s'enchaînent de manière imprévisible. Vous finirez sans doute par douter de la réalité de ce que vous voyez. Personnellement, j'ai bien aimé me faire balader. Question de goût...
K.O.
Film français de Fabrice Gobert (2017)
Simon Werner a disparu... - le premier film du cinéaste - demeure moins convaincant à mes yeux, mais je surveillerai le prochain ! Cette fois, pas de bémol: ce long suspense m'a plu jusqu'au générique final. Laurent Lafitte est si doué que c'est assez facile de le "suivre". Je vous conseille vivement de le retrouver dans L'heure de la sortie. Par séquences, mon film du jour m'a aussi rappelé à Shutter Island...
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Une précision...
Je n'ai pas parlé du reste de la troupe réunie à l'écran: un casting intéressant avec Chiara Mastroianni, Zita Hanrot et Clotilde Hesme côté féminin, Pio Marmaï et Jean-Charles Clichet chez les hommes. Une combinaison efficace qui fait preuve d'une jolie complémentarité.
Un succès mitigé, mais...
J'ai quand même pu trouver un avis de Pascale parmi ses chroniques.
Antoine Leconte est l'odieux directeur d'antenne d'une chaîné télé. Après une altercation verbale avec l'un de ses salariés, il découvre que sa femme a écrit un roman dont il est le personnage principal. L'image que le manuscrit renvoie lui est insupportable: il le confisque et cherche à contacter son avocat pour empêcher toute publication. Vous l'aurez compris: c'est à un sale type que le scénario de K.O. cherche à nous intéresser. C'est alors qu'un premier rebondissement narratif rebat les cartes et, soudain, fait totalement basculer la vie de ce pseudo-héros. Un petit conseil à ce stade: si les explications rationnelles vous sont indispensables, accrochez-vous aux branches ! Jusqu'à la dernière image et jusqu'au dernier son, le mystère du film reste solide et les événements s'enchaînent de manière imprévisible. Vous finirez sans doute par douter de la réalité de ce que vous voyez. Personnellement, j'ai bien aimé me faire balader. Question de goût...
K.O.
Film français de Fabrice Gobert (2017)
Simon Werner a disparu... - le premier film du cinéaste - demeure moins convaincant à mes yeux, mais je surveillerai le prochain ! Cette fois, pas de bémol: ce long suspense m'a plu jusqu'au générique final. Laurent Lafitte est si doué que c'est assez facile de le "suivre". Je vous conseille vivement de le retrouver dans L'heure de la sortie. Par séquences, mon film du jour m'a aussi rappelé à Shutter Island...
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Une précision...
Je n'ai pas parlé du reste de la troupe réunie à l'écran: un casting intéressant avec Chiara Mastroianni, Zita Hanrot et Clotilde Hesme côté féminin, Pio Marmaï et Jean-Charles Clichet chez les hommes. Une combinaison efficace qui fait preuve d'une jolie complémentarité.
Un succès mitigé, mais...
J'ai quand même pu trouver un avis de Pascale parmi ses chroniques.
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