Quel duel ! À ma droite, la Hammer, société britannique née en 1934 et référence internationale pour le fantastique, l'horreur et l'aventure. À ma gauche, fondée en 1958, la célèbre Shaw Brothers, sa consœur hongkongaise, adepte du cinéma d'arts martiaux. Le choc des titans n'a pas eu lieu: La légende des 7 vampires d'or est un film commun !
La légende des 7 vampires d'or - parfois cité en "version courte" comme Les 7 vampires d'or, tout simplement - est en réalité le fruit d'une improbable rencontre entre le comte Dracula et d'autres suceurs de sang diablement efficaces pour terroriser le même village chinois depuis des siècles ! Naturellement plus que lassé de ces exactions répétées, l'un des jeunes habitants de cette très modeste bourgade décide d'en appeler au professeur Van Helsing, grand spécialiste européen des morts-vivants, pour l'aider à s'en débarrasser enfin. Vous vouliez de la baston ? Une bonne nouvelle: vous allez en avoir. J'ajoute qu'il vaut mieux ne surtout pas prendre ce film au sérieux pour l'apprécier à sa juste valeur: il est à vrai dire bourré d'effets assez piteux et d'incohérences grossières. Et en fait, c'est plutôt fun !
Mine de rien, c'est donc avec la Shaw Brothers que la célèbre Hammer aura réalisé son dernier film de Dracula ! J'ai lu après la projection que l'immense Christopher Lee avait alors renoncé à ce rôle mythique qui a participé de sa belle réputation (dans dix films, tout de même !) et passé la main à l'obscur John Forbes-Robert, bien moins inspiré. Heureusement pour les geeks aux dents longues, une autre vedette continue d'occuper le haut de l'affiche: j'ai nommé Peter Cushing, chef de Dark Vador dans le premier des Star Wars, mais que sa curiosité scientifique et son courage ont poussé ici à rallier le camp du bien. Soutien de poids, mais qui se passe des acrobaties: une soixantaine bien entamée n'incite pas nécessairement à ce genre d'excentricités. Bref... La légende des 7 vampires d'or a conservé toute la saveur d'un certain cinéma vintage: je suppose que ce n'est déjà pas si mal. Et non, je ne dirai pas qu'il a vieilli, vu qu'il a le même âge que moi...
La légende des 7 vampires d'or
Film britannico-hongkongais de Roy Ward Baker (1974)
Je ne verrai pas ce genre de films tous les jours, mais je vous assure que je me suis bien amusé (en quasi-clôture du festival déjà évoqué). En gros: même principe que pour le film d'hier et même résultat d'ensemble à l'arrivée. Et c'est le premier Dracula du blog, si j'occulte celui du redoutable Hôtel Transylvanie ! D'autres que lui (ef)fraient dans Nosferatu, Morse, Only lovers left alive, Petit Vampire, etc...
La légende des 7 vampires d'or - parfois cité en "version courte" comme Les 7 vampires d'or, tout simplement - est en réalité le fruit d'une improbable rencontre entre le comte Dracula et d'autres suceurs de sang diablement efficaces pour terroriser le même village chinois depuis des siècles ! Naturellement plus que lassé de ces exactions répétées, l'un des jeunes habitants de cette très modeste bourgade décide d'en appeler au professeur Van Helsing, grand spécialiste européen des morts-vivants, pour l'aider à s'en débarrasser enfin. Vous vouliez de la baston ? Une bonne nouvelle: vous allez en avoir. J'ajoute qu'il vaut mieux ne surtout pas prendre ce film au sérieux pour l'apprécier à sa juste valeur: il est à vrai dire bourré d'effets assez piteux et d'incohérences grossières. Et en fait, c'est plutôt fun !
Mine de rien, c'est donc avec la Shaw Brothers que la célèbre Hammer aura réalisé son dernier film de Dracula ! J'ai lu après la projection que l'immense Christopher Lee avait alors renoncé à ce rôle mythique qui a participé de sa belle réputation (dans dix films, tout de même !) et passé la main à l'obscur John Forbes-Robert, bien moins inspiré. Heureusement pour les geeks aux dents longues, une autre vedette continue d'occuper le haut de l'affiche: j'ai nommé Peter Cushing, chef de Dark Vador dans le premier des Star Wars, mais que sa curiosité scientifique et son courage ont poussé ici à rallier le camp du bien. Soutien de poids, mais qui se passe des acrobaties: une soixantaine bien entamée n'incite pas nécessairement à ce genre d'excentricités. Bref... La légende des 7 vampires d'or a conservé toute la saveur d'un certain cinéma vintage: je suppose que ce n'est déjà pas si mal. Et non, je ne dirai pas qu'il a vieilli, vu qu'il a le même âge que moi...
La légende des 7 vampires d'or
Film britannico-hongkongais de Roy Ward Baker (1974)
Je ne verrai pas ce genre de films tous les jours, mais je vous assure que je me suis bien amusé (en quasi-clôture du festival déjà évoqué). En gros: même principe que pour le film d'hier et même résultat d'ensemble à l'arrivée. Et c'est le premier Dracula du blog, si j'occulte celui du redoutable Hôtel Transylvanie ! D'autres que lui (ef)fraient dans Nosferatu, Morse, Only lovers left alive, Petit Vampire, etc...
5 commentaires:
Dans les années 70 les films martiaux made in Hong Honk ayant envahi les écrans (merci Bruce Lee) des producteurs peu scrupuleux exploitèrent le filon avec plus ou moins de réussite. Si vous aimez les associations hétéroclitiques je vous conseille « Shanghai joe » rencontre improbable du western italien et du film de kung fu réalisé par Mario Caiano vieux routier de la série B italienne.
Quant « Aux vampires d'or » ils permettent d'apprécier la prestation de Peter Cushing pilier de la Hammer et de David Chiang inoubliable interprète de « La rage du tigre » incontournable standard du genre Wu Xia Pia.
Merci pour toutes ces informations. "Shanghai Joe", ce sera pour une prochaine fois.
Vous avez bien raison de citer David Chiang. Il est au moins aussi important que Peter Cushing !
Jamais vu mais j'aimerais beaucoup ! J'ai longtemps boudé ce croisement improbable entre vampirisme et Wu xia mais, après lecture, je me sens d'humeur crocs et kung-fu.
Et David Chiang en plus !
Si ma modeste chronique t'a donné envie, j'aurais au moins réussi quelque chose !
Ce genre de croisement improbable me séduit. J'aimerais voir d'autres films "sérieux" de la Hammer.
Ciel, un robot vendeur de prestations casinotières !
Je ne sais si c'est le côté "suceur de sang" qui l'a attiré ici...
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