La fréquence de mon intérêt pour les films popcorn des années 1980 m'incite aujourd'hui à vous en présenter deux d'un coup. Le premier restait un souvenir d'enfance, mais je n'avais jamais vu le second. Sans doute ferai-je encore d'autres séances de revoyure / rattrapage. Cela atténuerait un peu ma morosité quant au sort actuel du cinéma !
Golden child, l'enfant sacré du Tibet
Film américain de Michael Ritchie (1986)
J'en conviens: le pitch de ce truc est tout à fait abracadabrantesque. L'histoire commence par l'enlèvement d'un gamin dans un monastère himalayen. Ledit jeune marmot étant en réalité une sorte de divinité bienveillante, il s'avère que le kidnapping a été commis par une bande de démons à la solde d'une créature infernale plus puissante encore. Bon... si vous avalez ça, vous devriez aussi accepter que le monde puisse être sauvé par un détective californien joué par Eddie Murphy. Que dire de plus ? Que le film est un peu ridicule ? Soit. J'ajouterai que son humour est foireux et que, sur le plan technique, ses effets spéciaux sont ultra-dépassés. Ma note "correcte" s'explique par le fait que j'étais à peine plus vieux que le petit héros quand j'ai découvert ce machin. J'en avais gardé une image: celle d'une canette de Coca transformée en mini-danseur de métal. C'était du Pepsi, en réalité ! Et je me dis que rares sont ceux qui apprécieront la saveur en 2021...
Golden child, l'enfant sacré du Tibet
Film américain de Michael Ritchie (1986)
J'en conviens: le pitch de ce truc est tout à fait abracadabrantesque. L'histoire commence par l'enlèvement d'un gamin dans un monastère himalayen. Ledit jeune marmot étant en réalité une sorte de divinité bienveillante, il s'avère que le kidnapping a été commis par une bande de démons à la solde d'une créature infernale plus puissante encore. Bon... si vous avalez ça, vous devriez aussi accepter que le monde puisse être sauvé par un détective californien joué par Eddie Murphy. Que dire de plus ? Que le film est un peu ridicule ? Soit. J'ajouterai que son humour est foireux et que, sur le plan technique, ses effets spéciaux sont ultra-dépassés. Ma note "correcte" s'explique par le fait que j'étais à peine plus vieux que le petit héros quand j'ai découvert ce machin. J'en avais gardé une image: celle d'une canette de Coca transformée en mini-danseur de métal. C'était du Pepsi, en réalité ! Et je me dis que rares sont ceux qui apprécieront la saveur en 2021...
L'aventure intérieure
Film américain de Joe Dante (1987)
Là, pour moi, c'était donc de l'inédit. Je me suis alors rendu compte que j'avais confondu le titre avec celui d'un autre long-métrage américain sorti quelques années plus tard: L'expérience interdite. Bref... ici, il est question d'un jeune officier de marine si arrogant qu'il est détesté par ses collègues et même largué par sa petite amie. Ce qui ne l'empêche pas d'être le cobaye volontaire d'une expérience scientifique devant le conduire à explorer le système vital d'un lapin. Comment donc ? En étant miniaturisé, puis placé aux commandes d'une capsule microscopique et injecté à l'intérieur du rongeur, pardi ! Évidemment, ça ne se passera pas selon le plan prévu: je passe allégrement sur les détails et vais juste souligner le caractère foufou de cette gentille comédie - où Dennis Quaid côtoie la jolie Meg Ryan. Tout cela est très rondement mené... et produit par Steven Spielberg. Conseils: aller lire la chronique de Lui et consulter la vidéo de Vincent.
----------
Bilan: la nostalgie n'est plus ce qu'elle était...
Vous l'avez compris: aucun des deux films ne m'a absolument emballé. Je ne regrette cependant pas de leur avoir (re)donné une vraie chance et reste donc preneur de vos recommandations 100% eighties. Go go !
Film américain de Joe Dante (1987)
Là, pour moi, c'était donc de l'inédit. Je me suis alors rendu compte que j'avais confondu le titre avec celui d'un autre long-métrage américain sorti quelques années plus tard: L'expérience interdite. Bref... ici, il est question d'un jeune officier de marine si arrogant qu'il est détesté par ses collègues et même largué par sa petite amie. Ce qui ne l'empêche pas d'être le cobaye volontaire d'une expérience scientifique devant le conduire à explorer le système vital d'un lapin. Comment donc ? En étant miniaturisé, puis placé aux commandes d'une capsule microscopique et injecté à l'intérieur du rongeur, pardi ! Évidemment, ça ne se passera pas selon le plan prévu: je passe allégrement sur les détails et vais juste souligner le caractère foufou de cette gentille comédie - où Dennis Quaid côtoie la jolie Meg Ryan. Tout cela est très rondement mené... et produit par Steven Spielberg. Conseils: aller lire la chronique de Lui et consulter la vidéo de Vincent.
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Bilan: la nostalgie n'est plus ce qu'elle était...
Vous l'avez compris: aucun des deux films ne m'a absolument emballé. Je ne regrette cependant pas de leur avoir (re)donné une vraie chance et reste donc preneur de vos recommandations 100% eighties. Go go !
8 commentaires:
« L'aventure intérieure ...» remake raté du « voyage fantastique » de 1966 réalisé par Richard Fleisher , aux effets spéciaux bluffant pour l'époque ( récompensés par un oscar) , et qui d'ailleurs ont plutôt bien traversé le temps. La plastique irréprochable de Raquel Welch en combinaison futuriste a certainement contribué au succès du film et marqué toute une génération, à l'instar du fameux bikini blanc de Miss Andress ,quatre ans plus tôt...
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Je note pour la référence du Fleischer. Merci.
Pour moi, ce remake reste honnête: effets spéciaux corrects et humour très typé 80s.
Après, c'est sûr: je n'en ferai pas un classique pour autant. Malgré la blonditude de Meg Ryan.
Je suis absolument hermétique au comique d'Eddy Murphy dont j'ai pourtant vu un One man show sur Paramount channel et là, il ASSURE. C'était formidable. Je n'ai pas vu le premier.
Le second que je n'ai jamais revu me laisse un excellent souvenir. J'étais très Dennis Quaid à l'époque.
"L'aventure intérieure", avec son rythme enlevé et son ton déjanté, m'avait paru très divertissant quand je l'ai vu, lors de sa sortie.
@Pascale:
Ouais, je veux bien te croire: je pense que l'humour d'Eddie Murphy est davantage adapté au stand up qu'au cinéma. Mais j'ai tendance à être très indulgent avec les films de mon enfance...
"L'aventure intérieure" est sympa dans son genre. Il faudra un jour que je fasse un topo sur Spielberg producteur.
@Valfabert:
Vous avez raison: la réussite du film tient notamment à ce ton déjanté. Il ne se prend pas au sérieux.
(Re)tente "Total Recall". Je me suis régalé.
Ah oui, c'est une bonne idée ! Je ne le connais pas encore.
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