Steven Spielberg ne serait-il qu'un vil copieur ? Je me suis souvenu qu'après l'une de mes chroniques sur Indiana Jones, l'ami CC Rider m'avait conseillé de me pencher sur Le secret des Incas. Chose faite voilà quelques jours, le film étant diffusé sur l'une des chaînes cinéma de mon fournisseur d'accès Internet en version française 100% kitsch !
Au Pérou, un ancien aviateur militaire sert de guide aux touristes ricains venus découvrir les trésors des civilisations précolombiennes. Notre homme a un complice, un filou qui semble aussi être pour lui une sorte de père spirituel - mais dont il se méfie à très juste titre ! Un peu roublard et pas toujours des plus honnêtes, il combine à l'envi et dans l'espoir de retrouver la trace d'importantes richesses cachées quelque part dans les montages andines. Il s'entiche d'une femme solitaire, soucieuse, elle, de trouver le moyen le plus rapide d'émigrer aux États-Unis et apparemment suivie de très près par un diplomate européen. Je vous avoue que j'ai (déjà) largement oublié les détails...
Impossible cependant de ne pas citer Yma Sumac, chanteuse lyrique péruvienne toute en vocalises suraiguës, mais personnage annexe. Avec la Française (!) Nicole Maurey, c'est bel et bien Charlton Heston qui tient ici le rôle principal, plein de masculinité vintage et cocasse. Visiblement, Le secret des Incas n'a pas eu l'occasion de bénéficier de l'une de ces campagnes de restauration qui donnent aux films anciens un éclat visuel comparable à celui des productions actuelles. Pour le dire simplement, plus de six décennies plus tard, les images accusent le poids des ans, même si la promenade au Machu Picchu reste plaisante. Le gros défaut du film ? Il est très et trop bavard. Même si je n'attendais pas à voir de l'action non-stop, j'avais espéré quelque chose d'un peu plus trépidant. Bon... je resterai indulgent dans ma notation, par respect pour le cinéma d'une époque révolue. Après tout, si Steven Spielberg s'en est inspiré, on peut s'en réjouir...
Le secret des Incas
Film américain de Jerry Hopper (1954)
Ce vrai/faux Indy n'est pas des plus sympathiques: j'ai trouvé franchement discutable la manière dont ils présentent les peuples sud-américains, par exemple. Il faut bien sûr re-con-tex-tu-a-li-ser ! Sous cette condition, le scénario est acceptable, bien qu'un peu mou. Je continue donc de préférer Les aventuriers de l'arche perdue. Sinon, comme plan B, il y a toujours le bon vieux Allan Quatermain...
Au Pérou, un ancien aviateur militaire sert de guide aux touristes ricains venus découvrir les trésors des civilisations précolombiennes. Notre homme a un complice, un filou qui semble aussi être pour lui une sorte de père spirituel - mais dont il se méfie à très juste titre ! Un peu roublard et pas toujours des plus honnêtes, il combine à l'envi et dans l'espoir de retrouver la trace d'importantes richesses cachées quelque part dans les montages andines. Il s'entiche d'une femme solitaire, soucieuse, elle, de trouver le moyen le plus rapide d'émigrer aux États-Unis et apparemment suivie de très près par un diplomate européen. Je vous avoue que j'ai (déjà) largement oublié les détails...
Impossible cependant de ne pas citer Yma Sumac, chanteuse lyrique péruvienne toute en vocalises suraiguës, mais personnage annexe. Avec la Française (!) Nicole Maurey, c'est bel et bien Charlton Heston qui tient ici le rôle principal, plein de masculinité vintage et cocasse. Visiblement, Le secret des Incas n'a pas eu l'occasion de bénéficier de l'une de ces campagnes de restauration qui donnent aux films anciens un éclat visuel comparable à celui des productions actuelles. Pour le dire simplement, plus de six décennies plus tard, les images accusent le poids des ans, même si la promenade au Machu Picchu reste plaisante. Le gros défaut du film ? Il est très et trop bavard. Même si je n'attendais pas à voir de l'action non-stop, j'avais espéré quelque chose d'un peu plus trépidant. Bon... je resterai indulgent dans ma notation, par respect pour le cinéma d'une époque révolue. Après tout, si Steven Spielberg s'en est inspiré, on peut s'en réjouir...
Le secret des Incas
Film américain de Jerry Hopper (1954)
Ce vrai/faux Indy n'est pas des plus sympathiques: j'ai trouvé franchement discutable la manière dont ils présentent les peuples sud-américains, par exemple. Il faut bien sûr re-con-tex-tu-a-li-ser ! Sous cette condition, le scénario est acceptable, bien qu'un peu mou. Je continue donc de préférer Les aventuriers de l'arche perdue. Sinon, comme plan B, il y a toujours le bon vieux Allan Quatermain...
6 commentaires:
Il ne lui manque que le fouet à Charlton.
Ah que j'aimais cet acteur !
Ouais, il a presque la panoplie complète !
Mais je préfère sincèrement Harrison, beaucoup moins prétentieux.
A bien y réfléchir, Charlton Heston a-t-il rendu un personnage vraiment sympathique dans toute sa carrière ? Je n'en suis pas si sur...De Ben-Hur à Soleil vert en passant par major Dundee, il transparaît dans ses interprétations , une rigidité qui à mon sens ,n'est pas due qu'à la psychologie des personnages. Sans parler du coté un peu hautain de son jeu qui n'attire pas toujours l’empathie.
Ma prestation préférée ? Celle du policier mexicain dans «La soif du mal » de Welles...
Je ne me prononcerai pas, car je n'ai vu que très peu de ses films.
Dans celui-là, son personnage n'est donc pas aussi sympathique qu'on pourrait l'imaginer.
Je me dis qu'un personnage hautain dans le cinéma de Welles, ça passe bien.
Cela me donne envie de vérifier quand l'occasion se présentera... entre autres films à découvrir.
Peut-être Pascale (ou d'autres) ont un avis pour poursuivre le débat...
Jamais entendu parler de ce film mais visiblement la filiation crève les yeux. Je savais que Spielberg et Lucas s'étaient nourris de ce genre de série B et des serials ayant bercé leurs jeunes années.
Merci pour ce bel article qui donne le goût de l'aventure !
Mais de rien ! Il faut plutôt remercier CC Rider de son (bon) tuyau.
Je ne doute pas que Steven et George aient eu une foultitude d'inspirations semblables.
Enregistrer un commentaire