Cette fois, ça y est: j'ai vu A star is born dans sa version 2018 ! Après consultation de mes sources, je peux vous préciser aussitôt qu'il s'agit bien du quatrième film hollywoodien sorti sous ce titre. J'ajoute que les trois autres versions datent de 1937, 1954 et 1976. Bon, autant vous le dire tout de suite: je n'en ai (encore) vu aucune...
C'est donc presque sans info préalable que je suis parti à la rencontre des personnages. On croise tout d'abord Jackson Maine, musicien rock extrêmement populaire, mais tout aussi ravagé par l'alcoolisme. Assez vite, on apprendra que l'artiste souffre d'acouphènes et risque dès lors, chaque jour, de ne plus être capable de monter sur scène. Un soir de concert, l'idole quitte son piédestal, titube vaguement jusqu'à sa limousine et se fait déposer dans un énième bar de nuit. C'est là que le destin lui fait un cadeau: il découvre une jolie fille sortie de nulle part, capable de chanter La vie en rose sous une tonne de maquillage et avec un accent américain à couper au couteau. Rapidement, pour ne pas dire aussitôt, le talent et une souffrance existentielle commune rapprochent Jackson de cette Ally Campana miraculeuse. En la prenant alors sous son aile, il lui apporte le succès et refait décoller sa propre carrière. Une histoire de conte de fées ! La suite ? Je vous laisse la découvrir. Sorti l'an passé, A star is born existe désormais en version longue. Elle dure deux heures et demie...
J'ai eu la chance d'en profiter dans une salle de cinéma "dernier cri". Fauteuils confortables, panneaux colorés et lumineux latéraux conçus pour renforcer la sensation d'immersion, son d'une pureté cristalline et d'une puissance incroyable... une expérience très sympathique ! Cela précisé, il me semble important de vous indiquer que le scénario est d'un classicisme absolu et... que cela ne m'a nullement dérangé. C'est un fait: je suis client de ce genre d'histoires. J'ai certes noté que, dans un premier temps, il était prévu que la réalisation du film soit confiée à Clint Eastwood et le premier rôle féminin à Beyoncé. Pour ses débuts derrière la caméra, j'ai trouvé que Bradley Cooper s'en tirait très bien, sans d'ailleurs négliger son rôle d'acteur principal. Maintenant, je veux être clair: l'émotion que procure A star is born doit beaucoup à Mademoiselle Stefani Germanotta, alias Lady Gaga. Je l'ai trouvée fort courageuse d'ainsi tomber le masque de ses looks habituels et certaines chansons m'ont vraiment donné des frissons. Rien de très original dans tout ça peut-être, mais quel grand numéro !
A star is born
Film américain de Bradley Cooper (2018)
C'est du classique, c'est du mélo, mais ça marche ! Je suis content d'avoir pu découvrir ce long-métrage dans des conditions optimales. Maintenant, je suis un peu en peine pour lui trouver des "cousins" dans le cinéma d'aujourd'hui, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs. NB: Wikipédia retient Inside Llewyn Davis, Jersey boys, La La Land ou Bohemian Rhapsody parmi tous les films musicaux de la décennie.
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Je m'attendais à une déferlante de chroniques...
Et surprise: je n'ai finalement trouvé qu'un avis - mitigé - de Pascale.
C'est donc presque sans info préalable que je suis parti à la rencontre des personnages. On croise tout d'abord Jackson Maine, musicien rock extrêmement populaire, mais tout aussi ravagé par l'alcoolisme. Assez vite, on apprendra que l'artiste souffre d'acouphènes et risque dès lors, chaque jour, de ne plus être capable de monter sur scène. Un soir de concert, l'idole quitte son piédestal, titube vaguement jusqu'à sa limousine et se fait déposer dans un énième bar de nuit. C'est là que le destin lui fait un cadeau: il découvre une jolie fille sortie de nulle part, capable de chanter La vie en rose sous une tonne de maquillage et avec un accent américain à couper au couteau. Rapidement, pour ne pas dire aussitôt, le talent et une souffrance existentielle commune rapprochent Jackson de cette Ally Campana miraculeuse. En la prenant alors sous son aile, il lui apporte le succès et refait décoller sa propre carrière. Une histoire de conte de fées ! La suite ? Je vous laisse la découvrir. Sorti l'an passé, A star is born existe désormais en version longue. Elle dure deux heures et demie...
J'ai eu la chance d'en profiter dans une salle de cinéma "dernier cri". Fauteuils confortables, panneaux colorés et lumineux latéraux conçus pour renforcer la sensation d'immersion, son d'une pureté cristalline et d'une puissance incroyable... une expérience très sympathique ! Cela précisé, il me semble important de vous indiquer que le scénario est d'un classicisme absolu et... que cela ne m'a nullement dérangé. C'est un fait: je suis client de ce genre d'histoires. J'ai certes noté que, dans un premier temps, il était prévu que la réalisation du film soit confiée à Clint Eastwood et le premier rôle féminin à Beyoncé. Pour ses débuts derrière la caméra, j'ai trouvé que Bradley Cooper s'en tirait très bien, sans d'ailleurs négliger son rôle d'acteur principal. Maintenant, je veux être clair: l'émotion que procure A star is born doit beaucoup à Mademoiselle Stefani Germanotta, alias Lady Gaga. Je l'ai trouvée fort courageuse d'ainsi tomber le masque de ses looks habituels et certaines chansons m'ont vraiment donné des frissons. Rien de très original dans tout ça peut-être, mais quel grand numéro !
A star is born
Film américain de Bradley Cooper (2018)
C'est du classique, c'est du mélo, mais ça marche ! Je suis content d'avoir pu découvrir ce long-métrage dans des conditions optimales. Maintenant, je suis un peu en peine pour lui trouver des "cousins" dans le cinéma d'aujourd'hui, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs. NB: Wikipédia retient Inside Llewyn Davis, Jersey boys, La La Land ou Bohemian Rhapsody parmi tous les films musicaux de la décennie.
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Je m'attendais à une déferlante de chroniques...
Et surprise: je n'ai finalement trouvé qu'un avis - mitigé - de Pascale.
4 commentaires:
J'ai été un peu sévère avec mon étoilage. Il mérite 3 étoiles et je le reverrais avec plaisir même s'il est "classique" et sans surprise.
Les 2 interprètes méritent le voyage.
Pas étonnant que le poulain de Clint ait pris l'affaire en mains.
Je te recommande évidemment les autres versions.
Tu as raison: le duo Gaga / Bradley tire largement son épingle du jeu.
Pour ce qui est des autres versions, je pense que je commencerai avec Judy Garland (1954).
Pas la meilleure version, mais assurément un bon film, ne serait-ce que pour des captations scéniques bluffantes.
Et puis tu l'as dit (souligné par Pascale), deux interprètes convaincants. Plus de 80 ans après la première version, ça marche encore.
Ah, merci, mon bon prince: j'aime quand on remonte le fil de mes archives !
Oui, c'est un bon film et, dès que ça se passe sur scène, il devient grisant.
On pouvait s'y attendre avec Lady Gaga, mais Bradley Cooper assure bien le coup !
Difficile de retrouver les conditions dans lesquelles je l'ai vu, mais... envie de le revoir !
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