Bien qu'encore discrète, la présence du cinéma coréen sur les écrans français me semble désormais très régulière. Le Pays du matin calme s'impose aussi comme la deuxième source asiatique des chroniques écrites pour ce blog, (loin) derrière le Japon, mais devant la Chine. Aujourd'hui, mon avis sur deux films que j'ai pu découvrir il y a peu...
A bittersweet life
Film sud-coréen de Kim Jee-woon (2005)
Jusqu'à son impeccable costume sombre, Sun-woo cadre parfaitement avec l'image que l'on se fait d'un tueur anonyme, à la mode Tarantino. J'imagine que le bon Quentin, s'il l'a vu, a dû apprécier ce film intéressant, mais finalement peu abouti. Je m'explique: le scénario tourne autour d'un type presque ordinaire, chargé de la surveillance étroite de la jeune maîtresse d'un chef mafieux. J'ai très vite compris que, malgré la fermeté affichée par son patron, le chien de garde éprouverait quelque difficulté à s'en prendre à cette cible émouvante. Le vérifier ne m'a pas déplu, d'autant que c'est avec une efficacité certaine que le scénario nous offre une bien belle montée en tension. Las ! La suite m'a paru nettement moins inspirée: la violence explose dans tous les sens et ne parvient pas pour autant à nous préserver des failles et de la répétitivité du récit. Bon... les amateurs du genre apprécieront le carnage, mais moi, je suis plutôt resté sur ma faim...
---
Un autre avis vous intéresse, peut-être ?
Dans ce cas, je vous conseille d'aller lire celui de notre amie Pascale.
A day
Film sud-coréen de Jo Seon-ho (2017)
Pour l'heure inédit dans les salles de France, cet autre opus est apparu dans quelques festivals et s'appuie sur un autre principe de scénario déjà validé au cinéma: celui de la journée qui se répète sans fin. Point de marmotte dans ce cas, mais un jeune chirurgien en bisbille avec sa fille, en route cependant pour la rejoindre, mais qui arrive trop tard pour la sauver d'un accident mortel. Je suis déjà convaincu que vous l'aurez compris: tout l'enjeu du film sera bien sûr de briser cette boucle temporelle. Pour cela, le héros pourra bientôt s'appuyer sur l'aide d'un autre personnage... mais je ne veux pas en dire plus ! Simplement, ce constat personnel: je me suis plutôt bien diverti grâce à ce long-métrage, assez malin du reste pour ne pas s'éterniser. Sans en faire des tonnes, l'intrigue est suffisamment accrocheuse pour nous donner envie de connaître le(s) fin(s) mot(s) de l'histoire. Formellement, tout cela n'invente rien, mais ce n'était pas l'objectif...
---
Bon... mon opinion ne vous suffit toujours pas ?
Pascale, très amatrice de cinéma coréen, a également livré la sienne.
A bittersweet life
Film sud-coréen de Kim Jee-woon (2005)
Jusqu'à son impeccable costume sombre, Sun-woo cadre parfaitement avec l'image que l'on se fait d'un tueur anonyme, à la mode Tarantino. J'imagine que le bon Quentin, s'il l'a vu, a dû apprécier ce film intéressant, mais finalement peu abouti. Je m'explique: le scénario tourne autour d'un type presque ordinaire, chargé de la surveillance étroite de la jeune maîtresse d'un chef mafieux. J'ai très vite compris que, malgré la fermeté affichée par son patron, le chien de garde éprouverait quelque difficulté à s'en prendre à cette cible émouvante. Le vérifier ne m'a pas déplu, d'autant que c'est avec une efficacité certaine que le scénario nous offre une bien belle montée en tension. Las ! La suite m'a paru nettement moins inspirée: la violence explose dans tous les sens et ne parvient pas pour autant à nous préserver des failles et de la répétitivité du récit. Bon... les amateurs du genre apprécieront le carnage, mais moi, je suis plutôt resté sur ma faim...
---
Un autre avis vous intéresse, peut-être ?
Dans ce cas, je vous conseille d'aller lire celui de notre amie Pascale.
A day
Film sud-coréen de Jo Seon-ho (2017)
Pour l'heure inédit dans les salles de France, cet autre opus est apparu dans quelques festivals et s'appuie sur un autre principe de scénario déjà validé au cinéma: celui de la journée qui se répète sans fin. Point de marmotte dans ce cas, mais un jeune chirurgien en bisbille avec sa fille, en route cependant pour la rejoindre, mais qui arrive trop tard pour la sauver d'un accident mortel. Je suis déjà convaincu que vous l'aurez compris: tout l'enjeu du film sera bien sûr de briser cette boucle temporelle. Pour cela, le héros pourra bientôt s'appuyer sur l'aide d'un autre personnage... mais je ne veux pas en dire plus ! Simplement, ce constat personnel: je me suis plutôt bien diverti grâce à ce long-métrage, assez malin du reste pour ne pas s'éterniser. Sans en faire des tonnes, l'intrigue est suffisamment accrocheuse pour nous donner envie de connaître le(s) fin(s) mot(s) de l'histoire. Formellement, tout cela n'invente rien, mais ce n'était pas l'objectif...
---
Bon... mon opinion ne vous suffit toujours pas ?
Pascale, très amatrice de cinéma coréen, a également livré la sienne.
4 commentaires:
Ah oui j'adore. Surtout le premier et ce héros SUBLIME qui refuse de mourir :-)
J'ai vu de bien meilleurs films coréens, cela dit.
Toi, dès qu'un beau gosse passe à l'écran, tu craques. Je comprends.
Et celui-là est vraiment exceptionnel.
Il y a des beaux gosses (ou considérés comme tels, sauf par moi) qui me laissent froide s'ils jouent comme des patates. J'ai des noms.
C'est vrai: les beaux gosses jouent parfois comme des quiches.
Il arrive aussi que des moches aient un impressionnant talent artistique.
Cela dit, je maintiens que j'ai vu de meilleurs films coréens.
Enregistrer un commentaire