Notre présidente a tenu parole: à l'occasion de la très récente reprise des soirées cinéma de notre association, la chance nous a été donnée de découvrir La belle, OVNI venu... de Lituanie ! Inédit sur les écrans français jusqu'à l'été dernier, ce film bref - une heure et six minutes - nous ramène à la fin des années 60. Et je l'ai trouvé plutôt étonnant !
La belle n'est pas véritablement le nom donné à son personnage principal. C'est plutôt celui d'un jeu auquel joue Inga, cette petite fille blonde, avec ses copains/copines. Dans une sorte de ronde, la gamine danse devant les autres et reçoit alors de nombreux compliments. Cela lui met probablement un peu de baume au coeur: le film montre que la fillette vit seule avec sa maman, dans un milieu social visiblement modeste. Tout se détraque un peu plus quand un garçon de son âge, nouveau venu dans le quartier, lui assène sans sourciller qu'elle n'est pas si jolie que cela ! De ce simple fait, le long-métrage prend l'allure d'un conte cruel. Mais il semble aussi être autre chose...
Quoi exactement ? J'ai du mal à le formaliser. Il nous a été présenté comme un film atypique, au motif qu'il serait parvenu sans difficulté particulière à échapper aux ciseaux des censeurs de l'ère soviétique. Bon... je me semble bien incapable de relayer ici les explications historiques données par l'ami Bruno, animateur de notre soirée associative, mais je crois avoir compris que la situation du cinéma lituanien était alors un peu plus souple que celle du cinéma russe vingt ans plus tôt. Peu m'importe: en fait, j'ai surtout aimé La belle pour sa capacité à placer son intrigue à hauteur d'enfant. Si message politique il y a dans ce petit film, il est probablement subliminal. Entendons-nous: ce n'est pas un reproche que je ferais au réalisateur. Tenez ! Derrière une certaine noirceur, j'ai aussi vu un peu d'espoir...
La belle
Film lituanien d'Arunas Zebriunas (1969)
Pas séduit à 100% par le film, je reste vraiment content de l'avoir vu. Maintenant, le comparer à un autre... j'avoue: ce n'est pas simple. Conséquence: j'écoute vos suggestions pour d'autres longs-métrages orientés (presque) exclusivement sur des enfants. Et je vais tâcher de me refaire Les 400 coups dans pas trop longtemps, histoire de. Zebriunas himself aurait d'ailleurs vu et apprécié le film de Truffaut !
La belle n'est pas véritablement le nom donné à son personnage principal. C'est plutôt celui d'un jeu auquel joue Inga, cette petite fille blonde, avec ses copains/copines. Dans une sorte de ronde, la gamine danse devant les autres et reçoit alors de nombreux compliments. Cela lui met probablement un peu de baume au coeur: le film montre que la fillette vit seule avec sa maman, dans un milieu social visiblement modeste. Tout se détraque un peu plus quand un garçon de son âge, nouveau venu dans le quartier, lui assène sans sourciller qu'elle n'est pas si jolie que cela ! De ce simple fait, le long-métrage prend l'allure d'un conte cruel. Mais il semble aussi être autre chose...
Quoi exactement ? J'ai du mal à le formaliser. Il nous a été présenté comme un film atypique, au motif qu'il serait parvenu sans difficulté particulière à échapper aux ciseaux des censeurs de l'ère soviétique. Bon... je me semble bien incapable de relayer ici les explications historiques données par l'ami Bruno, animateur de notre soirée associative, mais je crois avoir compris que la situation du cinéma lituanien était alors un peu plus souple que celle du cinéma russe vingt ans plus tôt. Peu m'importe: en fait, j'ai surtout aimé La belle pour sa capacité à placer son intrigue à hauteur d'enfant. Si message politique il y a dans ce petit film, il est probablement subliminal. Entendons-nous: ce n'est pas un reproche que je ferais au réalisateur. Tenez ! Derrière une certaine noirceur, j'ai aussi vu un peu d'espoir...
La belle
Film lituanien d'Arunas Zebriunas (1969)
Pas séduit à 100% par le film, je reste vraiment content de l'avoir vu. Maintenant, le comparer à un autre... j'avoue: ce n'est pas simple. Conséquence: j'écoute vos suggestions pour d'autres longs-métrages orientés (presque) exclusivement sur des enfants. Et je vais tâcher de me refaire Les 400 coups dans pas trop longtemps, histoire de. Zebriunas himself aurait d'ailleurs vu et apprécié le film de Truffaut !
4 commentaires:
Je trouve ça pénible quand on ne voit pas ou ne comprend pas les intentions du réalisateur. Et s'il faut avoir lu le dossier de presse ou avoir une explication de texte ce n'est pas bon signe.
Pourquoi dis-tu cela ? Si j'ai laissé entendre que c'était nécessaire, je me suis mal fait comprendre.
Les explications données par les animateurs de nos soirées sont souvent un "plus" pour le plaisir.
J'ai dû mal comprendre. J'ai cru comprendre que sans les explications des animateurs tu n'aurais pas trop su quoi dire et penser du film et qu'il te paraissait obscur dans ses intentions.
Ah non ! Rien de tel ! Mais la remise dans le contexte historique a sans doute influé sur ma perception...
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