Le 15 est passé: je ne veux pas attendre que le 16 le soit aussi. Conséquence: comme d'habitude en milieu de mois, je donne la place à Joss. Elle souhaite encore vous parler de motos... et de deux films autour du Continental Circus ! Et je la laisse donc vous expliquer ça !
Quarante-deux ans les séparent. Et c'est justement ce recul qui rend la chose particulièrement intéressante. Pour clore un semestre de chroniques motocyclistes, j'ai choisi deux longs-métrages français de genre documentaire tout à fait exceptionnels. Non concurrents, mais complémentaires, ils offrent un témoignage unique sur la société des sportifs moto des années soixante-dix.
Sorti en 1972, sur une bande-son du groupe Gong, le film Continental Circus, de Jérôme Laperrousaz, porte le nom que donnaient les coureurs aux Championnats du Monde de vitesse moto des années seventies/eighties. "Circus" comme un cirque ou une foire qui se déplace de site en site, d'année en année, avec ses forains, ses véhicules, ses drapeaux, son spectacle. Et "Continental" parce que la totalité des courses avaient lieu en Europe et, surtout, en dehors de la Grande-Bretagne !
Quarante-deux ans les séparent. Et c'est justement ce recul qui rend la chose particulièrement intéressante. Pour clore un semestre de chroniques motocyclistes, j'ai choisi deux longs-métrages français de genre documentaire tout à fait exceptionnels. Non concurrents, mais complémentaires, ils offrent un témoignage unique sur la société des sportifs moto des années soixante-dix.
Sorti en 1972, sur une bande-son du groupe Gong, le film Continental Circus, de Jérôme Laperrousaz, porte le nom que donnaient les coureurs aux Championnats du Monde de vitesse moto des années seventies/eighties. "Circus" comme un cirque ou une foire qui se déplace de site en site, d'année en année, avec ses forains, ses véhicules, ses drapeaux, son spectacle. Et "Continental" parce que la totalité des courses avaient lieu en Europe et, surtout, en dehors de la Grande-Bretagne !
Les pilotes privés de l'époque ne subsistent que grâce aux primes gagnées lors des courses. Quant aux chutes, elles représentent une double perte financière, celles des dégâts sur la moto et du manque à gagner sur la prime. "Cinq semaines de convalescence, trois Grands Prix manqués, 1 000 livres perdues !", déclare la compagne du pilote australien.
Bien entendu, la vie des pilotes d'usine est aux antipodes de celle des privés. Sur sa MV Agusta, le champion du monde italien Giacomo Agostini en est le témoin emblématique. Au terme d'une année de lutte, d'insupportables moments de détresse et de douleur, physique ou morale, mêlés à des joies intenses et échanges superbes de fraternité et d'amour, Jack Findlay remportera la cinquième place du Championnat, après trois chutes et autant de podiums. Belle prestation pour le pilote comme pour le film Continental Circus qui mérita le Prix Jean Vigo "pour sa qualité de réalisation et son indépendance d'esprit". Une sacrée page, historique et authentique.
En résumé, c'est tout un univers qui reprend vie et dans lequel on ne s'ennuie jamais. Bien tourné et remarquablement monté, le film de Bernard Fau nous parle aussi de celui qu'il est, qui n'a jamais cessé de courir sur circuit, mais qui, faute de budget, a arrêté la haute compétition dès 1963, se tournant avec beaucoup de talent vers le cinéma : "Faute de titre, je rêvais de devenir le premier pilote-réalisateur !"
Un pari totalement réussi qu’ont soutenu la Fédération française de motocyclcisme, mais aussi des sponsors comme Eric de Seyne, à la tête de Yamaha Europe, et puis tant de passionnés par le biais d'une souscription sur le web, qui font parler le réalisateur d’un véritable "film de famille". Il était une fois le Continental Circus (www.bernardfau.com) continue à séduire partout dans les festivals de films de moto, comme par exemple au French Riviera Motorcycle Film Festival - premier festival français créé par Olivier Wagner - qui s'est tenu à Nice en mars dernier (www.frmff.com). Un (très) long-métrage qui s'engage encore à tenir en haleine pour longtemps. On appelle ça une référence, non ?
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Allo, allo, amies lectrices, amis lecteurs... vous êtes encore là ? N'attendez plus pour remercier Joss de sa contribution à ce blog ! J'espère la convaincre de rempiler en septembre. Vos commentaires sont rares, mais toujours très appréciés. Bref... je compte sur VOUS !
Petit rappel au cas où: Joss et la moto, c'était aussi...
- Un vieux film italien: Les fiancés de la mort,
- Un autre récent: Italian race (Veloce come il vento),
- Un court-métrage français: 1971, Motorcycle heart,
- Une gentille petite blague en images: Trois pêcheurs,
- Et une présentation générale sur le Festival déjà cité.
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Allo, allo, amies lectrices, amis lecteurs... vous êtes encore là ? N'attendez plus pour remercier Joss de sa contribution à ce blog ! J'espère la convaincre de rempiler en septembre. Vos commentaires sont rares, mais toujours très appréciés. Bref... je compte sur VOUS !
Petit rappel au cas où: Joss et la moto, c'était aussi...
- Un vieux film italien: Les fiancés de la mort,
- Un autre récent: Italian race (Veloce come il vento),
- Un court-métrage français: 1971, Motorcycle heart,
- Une gentille petite blague en images: Trois pêcheurs,
- Et une présentation générale sur le Festival déjà cité.
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