mardi 10 juillet 2018

Bande de filles

2001: George Clooney et Steven Soderbergh revisitent un vieux film avec Frank Sinatra et redonnent ainsi vie à Danny Ocean, bel homme et ex-taulard, chef de bande et braqueur de casinos. Une trilogie débarque sur les écrans, en 2001, donc, 2004 et 2007. Je vais parler aujourd'hui du quatrième volet, que je suis allé voir le mois dernier...

Plus de dix ans après l'extinction des feux, la lumière a été rallumée pour donner une suite (ou plutôt une prolongation) à cette franchise mythique. L'idée surfe sur l'air du temps: puisque les trois épisodes précédents reposaient sur une troupe de fameux acteurs, remplacer ces messieurs par une équipe de femmes était censé faire le buzz. Gagné ! En ce qui me concerne, en tout cas, c'est bien ce casting féminin qui, en premier lieu, m'a conduit tout droit à Ocean's 8. Bilan: ce nouvel opus m'a diverti, mais je ne crierai pas au génie. Disons qu'il s'agit d'un produit marketing efficace, conçu pour mettre en valeur les actrices qui participent à l'aventure: Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Helena Bonham Carter ou Rihanna par exemple. Les autres ? J'en suis navré: elles m'étaient inconnues...

Plus de casino dans le viseur: ces dames et demoiselles s'associent pour dérober une très lourde parure de diamants, lors d'une soirée VIP organisée par un grand musée new-yorkais. Elles croient bon d'agir quand le bijou sera bien en évidence, au cou d'un célèbre mannequin ! Trop gros pour être vrai ? Je le reconnais, mais c'est la loi du genre. Constat d'évidence: Ocean's 8 est un pop corn movie. Je ne pense pas qu'il restera dans les annales du cinéma et je suis même prêt à parier que la série s'arrêtera là. Pas grave: j'en ai assez vu, pour tout dire. Je veux croire que les comédiennes se sont bien amusées et compte sur elles pour renouer avec des rôles plus ambitieux dans un avenir proche. À moins bien sûr que George Clooney ne ressorte du placard pour un énième rebond. Pas sûr que ce soit vraiment indispensable...

Ocean's 8
Film américain de Gary Ross (2018)

Vite vu, vite oublié ? Sans doute. Il n'empêche que je reste satisfait d'y avoir cédé, un soir où j'étais trop HS pour choisir un programme plus exigeant. Vous n'avez pas vu les "versions masculines" ? J'ai écrit quelque chose sur Ocean's 12, mais je n'ai pas eu l'occasion de revoir les deux autres depuis... longtemps ! La prochaine fois, il est possible que je choisisse plutôt l'original: L'inconnu de Las Vegas. À suivre...

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Un avis féminin vous intéresse ?

Je vous propose d'en lire deux: celui de Pascale et celui de Dasola. Nota bene: Lara, une amie avec qui j'ai vu le film, l'a plutôt apprécié.

4 commentaires:

Pascale a dit…

Les autres sont inconnues et pas bien excitantes je trouve.
Sitôt vu sitôt oublié même sans pop corn. Mais pas d'ennui. Une suite n'est pas indispensable.
Tu n'as pas trouvé le masque de Sandra effrayant... ?

Martin a dit…

Si. C'est la première chose que j'ai remarquée sur écran géant.
Et je t'avoue que ça a failli me faire sortir du film dès les premières images.

tinalakiller a dit…

J'ai pas trouvé le divertissement à la hauteur, je trouvais que ça manquait de rythme et de tension (un peu con pour un film de braquage). Et Sandra, help, sa gueule.

Martin a dit…

C'est clair: niveau intensité, on est assez loin du niveau d'un "Ocean's 11".

Après, je me dis que ce n'était pas le but du film. Le défilé de stars m'a plu. Malgré le botox de Sandra Bullock.
Finalement, dans ce film et contre toute attente, j'ai trouvé que c'était Anne Hathaway qui s'en sortait le mieux.