Mes lectrices et lecteurs fidèles savent bien que je n'ai pas la fibre commémorative. Revenir en détails sur la carrière d'une personnalité artistique juste après sa mort n'a jamais été ma volonté première. C'est des mois avant la disparition de David Bowie que j'ai eu envie de le voir dans son tout premier film: L'homme qui venait d'ailleurs.
Je dois prévenir les admiratrices et admirateurs du Thin White Duke qui liraient cette chronique: je le connais encore très mal, en fait. Musicalement, je sais identifier les classiques, mais j'ai mille facettes du personnage à découvrir. Avec ce film, je ne crois pas pouvoir affirmer que j'ai beaucoup avancé. Voir feu notre ami britannique jouer un extraterrestre arrivé sur Terre ne m'a pas surpris: on peut dire, je crois, que ça correspond bien à l'image que les autres avaient de lui. Adaptation d'un roman paru en 1963, L'homme qui venait d'ailleurs s'intéresse à cet humanoïde parce qu'il a des besoins vitaux proches des nôtres. Il est parti de sa planète pour trouver de l'eau...
Je ne vais pas trop en dire, mais j'ai trouvé cette histoire déroutante. Je crois que c'est le montage qui m'a un peu déstabilisé, les scènes s'enchaînant rapidement et sans toujours de lien évident entre elles. Parce qu'il est question de brevets, le scénario interroge le progrès scientifique et ses conséquences, bonnes ou mauvaises. L'intention est-elle de dire que la race humaine est corruptible ? C'est une piste. Certaines scènes montrent combien l'Étranger peine pour s'adapter véritablement à un nouveau mode de vie, qu'il ne comprend guère. D'autres moments suggérent que les uns sont toujours prêts à tuer quand il s'agit d'exploiter le génie des autres et de gagner de l'argent. L'homme qui venait d'ailleurs est un drôle de personnage solitaire. Ni salaud, ni héros, il est coincé dans un monde qui n'est pas le sien. Je suis ressorti du film avec des questions et un peu de mélancolie. J'aurais aisément pu croire le rôle écrit sur-mesure pour David Bowie.
L'homme qui venait d'ailleurs
Film britannique de Nicolas Roeg (1976)
Quand le film est sorti, j'étais encore... un bébé. Ma première image de la vie issue d'une autre planète doit venir d'E.T. l'extra-terrestre. Impossible de classer le film du jour avec celui de Steven Spielberg ! N'étant pas un vrai amateur de science-fiction, il me faut reconnaître d'ailleurs que j'ai peu de points de comparaison évidents. Je rappelle que, malgré ces incertitudes, j'avais apprécié le trip Under the skin.
Je dois prévenir les admiratrices et admirateurs du Thin White Duke qui liraient cette chronique: je le connais encore très mal, en fait. Musicalement, je sais identifier les classiques, mais j'ai mille facettes du personnage à découvrir. Avec ce film, je ne crois pas pouvoir affirmer que j'ai beaucoup avancé. Voir feu notre ami britannique jouer un extraterrestre arrivé sur Terre ne m'a pas surpris: on peut dire, je crois, que ça correspond bien à l'image que les autres avaient de lui. Adaptation d'un roman paru en 1963, L'homme qui venait d'ailleurs s'intéresse à cet humanoïde parce qu'il a des besoins vitaux proches des nôtres. Il est parti de sa planète pour trouver de l'eau...
Je ne vais pas trop en dire, mais j'ai trouvé cette histoire déroutante. Je crois que c'est le montage qui m'a un peu déstabilisé, les scènes s'enchaînant rapidement et sans toujours de lien évident entre elles. Parce qu'il est question de brevets, le scénario interroge le progrès scientifique et ses conséquences, bonnes ou mauvaises. L'intention est-elle de dire que la race humaine est corruptible ? C'est une piste. Certaines scènes montrent combien l'Étranger peine pour s'adapter véritablement à un nouveau mode de vie, qu'il ne comprend guère. D'autres moments suggérent que les uns sont toujours prêts à tuer quand il s'agit d'exploiter le génie des autres et de gagner de l'argent. L'homme qui venait d'ailleurs est un drôle de personnage solitaire. Ni salaud, ni héros, il est coincé dans un monde qui n'est pas le sien. Je suis ressorti du film avec des questions et un peu de mélancolie. J'aurais aisément pu croire le rôle écrit sur-mesure pour David Bowie.
L'homme qui venait d'ailleurs
Film britannique de Nicolas Roeg (1976)
Quand le film est sorti, j'étais encore... un bébé. Ma première image de la vie issue d'une autre planète doit venir d'E.T. l'extra-terrestre. Impossible de classer le film du jour avec celui de Steven Spielberg ! N'étant pas un vrai amateur de science-fiction, il me faut reconnaître d'ailleurs que j'ai peu de points de comparaison évidents. Je rappelle que, malgré ces incertitudes, j'avais apprécié le trip Under the skin.
4 commentaires:
Je suis une ultra fan de Bowie et j'ai sangloté pendant trois jours à sa mort. Mais je n'ai pas vu ce film, pas eu l'occasion. Il faudrait que je le fasse. Mais ce que j'aime avant tout c'est sa musique, ses textes, qui m'accompagnent depuis mes douze ans et cela continuera jusqu'à ma mort.
Tout au long du film, je me suis dit qu'il n'y avait que David Bowie pour jouer un tel rôle. Il n'a pas impacté ma vie aussi fort que la tienne, mais c'est sans doute une simple question de génération. Tout ce que j'apprends sur l'homme et l'artiste suscite beaucoup de respect en moi. De quoi avoir envie d'aller encore plus loin dans ces découvertes tardives.
Bonjour Martin,
Comme Chonchon, j'aime avant tout Bowie pour sa musique (et sa voix) et je suis quasi totalement passée à côté de sa carrière d'acteur (à part pour le film Les Prédateurs de Tony Scott, que j'ai vu essentiellement pour le sujet). Je n'ai donc pas vu ce film, même s'il m'a déjà tentée à multiples reprises. Mais je ne suis pas certaine du tout de l'apprécier vraiment, tant ce film me semble tout de même assez... bizarre. Disons que j'ai vu quelques extraits qui ne m'ont guère motivée.
C'est certain que ce film est bizarre ! Je peux donc tout à fait comprendre ta réticence à le regarder. Cela dit, David Bowie est très bien dans ce rôle étrange. Il donne une image très intéressante à son personnage et je dois dire qu'il parvient à insuffler de l'émotion.
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