mercredi 16 mars 2016

Amour toujours

S'il y a un domaine entre tous où je pense être un militant européen convaincu, c'est bien celui du cinéma. Je ferai probablement un jour un décompte précis, mais je suis déjà persuadé que les films américains sont moins nombreux parmi mes visionnages que les films du Vieux Continent. Aujourd'hui, une coprod' franco-italienne: Alaska.

Nadine est une jeune Française désoeuvrée, venue dans un palace passer un casting pour être mannequin, sans la moindre conviction. Fausto, lui, arrive d'Italie: il travaille dans ce même hôtel, où se joue la sélection. Quand un hasard - bien malicieux - place le gentil garçon sur le chemin de la jolie fille, leurs deux solitudes se rencontrent aussi. Coup de foudre moderne et premier rebondissement: Fausto, qui montrait l'une des chambres à Nadine, tombe alors sur le client. Scandale, embrouille, début de bagarre... la suite s'écrira en prison. Vous voulez savoir la suite ? Désolé, je n'ai pas envie d'en dire davantage. Et pourquoi Alaska ? La réponse dans la bande-annonce...

Ce teaser est d'ailleurs, je trouve, trop bavard et un peu trompeur. Bref... personnellement, je suis allé voir ce film parce que j'aime assez donner leur chance à ce type de longs-métrages, sans star véritable et du coup peu promus. Mon bilan: ça m'a bien plu. Objectivement un peu trop "copieux", le scénario d'Alaska est arrivé pourtant à m'embarquer dans cette histoire d'amour... compliquée. Restons tout à fait honnête: la jolie Astrid Bergès-Frisbey y est sûrement pour quelque chose. Et Elio Germano n'y est pas pour rien ! L'alchimie du duo fonctionne bien, disons, et la mise en scène évite astucieusement les scènes racoleuses ou banalement érotiques. Pêché d'orgueil: le film est un peu longuet sur la fin, certains personnages secondaires prenant peut-être un peu trop de place. Rien de fâcheux.

Alaska
Film franco-italien de Claudio Cupellini (2015)

Bon... c'est sûr que ça ne va pas révolutionner le cinéma, hein ? J'insiste, toutefois: ce petit film sans génie m'a bien diverti. Quelques maladresses et longueurs n'ont pas terni cette impression d'ensemble: ce côté bancal est même assez attachant, à mon sens. Maintenant, une comparaison... euh... ce n'est pas facile à trouver ! Romance et thriller sont difficilement conciliables. Ouais, je sèche... 

2 commentaires:

Pascale a dit…

Aaaaah j'étais très tentée par ce que tu racontes jusqu'à ce que je lise Astrid... Je l'ai vue dans ses œuvres de star à Deauville où elle a rembarré une petite dame qui lui demandait gentiment un autographe. C'était le soir, chacun rentrait chez soi je pense (Astrid devait aller à une soirée...) il n'y avait ni foule, ni attroupement, rien que nous trois sur le même trottoir donc pas de quoi se sentir agressée. Du coup, Astrid m'a un peu réfrigérée depuis. D'autant qu'elle m'avait fort agacée (avant Deauville je précise) dans Un barrage et paru complètement hors sujet dans La fille du puisatier (faut dire que j'adore l'original).

Voilà, Astrid quoi !

Martin a dit…

Des précédents films d'Astrid Bergès-Frisbey, moi, je n'avais vu que... le 4ème "Pirates des Caraïbes". Elle y jouait correctement la jolie fille de service. Mais elle était sirène, alors ç'a dû finir en queue de poisson. Ouarf !

Sur son comportement "à la ville", admettons. Je n'ai pas spécialement envie de la défendre là-dessus.