J'ai commencé il y a une petite quinzaine de jours: je voulais reparler du cinéma algérien. Exprimé ainsi, mon ambition paraît démesurée. Disons donc que je suis heureux d'avoir l'opportunité de vous ramener de l'autre côté de la Méditerranée. Je vous expliquerai pourquoi bientôt. En attendant, je me propose de vous présenter aujourd'hui deux courts-métrages - algériens, donc - que j'ai découverts en juin. Sachez-le: je n'ai pas titré ma chronique Coups de poings pour rien...
Demain, Alger ? est à mon avis le meilleur de ces deux courts. L'intrigue tourne autour d'un trio de copains. L'un d'eux veut entraîner les deux autres dans une bagarre - dont on ne connaîtra la finalité qu'au terme des vingt minutes de ce petit film. La discussion tourne aussi autour d'un quatrième ami, séparé du groupe et en partance pour l'étranger. Amin Sidi-Boumedine, qui a réalisé ce mini-brûlot courant 2011, parvient en deux plans trois mouvements à illustrer quatre visages de l'Algérie contemporaine. Je ne veux pas en dire plus, mais j'ai pris une leçon d'histoire, pas fier de constater l'étendue de mes grandes lacunes. Au plan formel, le film est une belle réussite. Ce que j'ai aimé tout particulièrement ? L'utilisation du hors-champ.
Pour le coup, Mon frère, lui, est plus explicite. Sorti en 2010, porteur lui aussi d'une dimension politique, le film de Yanis Koussim semble d'abord limiter ses enjeux au suivi d'une famille. Ses personnages principaux sont trois soeurs vivant auprès de leur mère. Le père décédé, le seul garçon de la fratrie domine ce tout petit monde replié sur lui-même. Format oblige, l'idée motrice du scénario émerge vite quand l'une des soeurs refuse d'épouser un homme du voisinage. Seize minutes d'une narration pas toujours linéaire: la tension monte autour des conséquences de cette ferme volonté. La conclusion s'avère d'une rare brutalité, pas franchement optimiste, mais laisse une (petite) porte ouverte à plusieurs fins possibles. À vous de voir...
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Et justement, pour voir...
Les deux films sont disponibles sur Youtube, en version originale arabe, sous-titres français pour le premier, anglais pour le second. Pour les découvrir, je vous laisse cliquer sur leurs titres respectifs. J'espère que ça marchera toujours quand vous lirez cette chronique.
Demain, Alger ? est à mon avis le meilleur de ces deux courts. L'intrigue tourne autour d'un trio de copains. L'un d'eux veut entraîner les deux autres dans une bagarre - dont on ne connaîtra la finalité qu'au terme des vingt minutes de ce petit film. La discussion tourne aussi autour d'un quatrième ami, séparé du groupe et en partance pour l'étranger. Amin Sidi-Boumedine, qui a réalisé ce mini-brûlot courant 2011, parvient en deux plans trois mouvements à illustrer quatre visages de l'Algérie contemporaine. Je ne veux pas en dire plus, mais j'ai pris une leçon d'histoire, pas fier de constater l'étendue de mes grandes lacunes. Au plan formel, le film est une belle réussite. Ce que j'ai aimé tout particulièrement ? L'utilisation du hors-champ.
Pour le coup, Mon frère, lui, est plus explicite. Sorti en 2010, porteur lui aussi d'une dimension politique, le film de Yanis Koussim semble d'abord limiter ses enjeux au suivi d'une famille. Ses personnages principaux sont trois soeurs vivant auprès de leur mère. Le père décédé, le seul garçon de la fratrie domine ce tout petit monde replié sur lui-même. Format oblige, l'idée motrice du scénario émerge vite quand l'une des soeurs refuse d'épouser un homme du voisinage. Seize minutes d'une narration pas toujours linéaire: la tension monte autour des conséquences de cette ferme volonté. La conclusion s'avère d'une rare brutalité, pas franchement optimiste, mais laisse une (petite) porte ouverte à plusieurs fins possibles. À vous de voir...
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Et justement, pour voir...
Les deux films sont disponibles sur Youtube, en version originale arabe, sous-titres français pour le premier, anglais pour le second. Pour les découvrir, je vous laisse cliquer sur leurs titres respectifs. J'espère que ça marchera toujours quand vous lirez cette chronique.
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