Je vous le dis tout net, comme je le pense: la fusion d'un journal avec un autre n'est pas toujours une bonne nouvelle pour la presse. C'est à double tranchant, disons. D'un côté, le nouveau support ainsi créé peut disposer de davantage de moyens et garantir sa survie dans un contexte économique difficile. De l'autre, le mélange "forcé" de deux lignes éditoriales n'est pas toujours aisé et le risque de voir apparaître un support plus neutre ne peut être écarté d'emblée, pour la simple et bonne raison que les deux rédactions, auparavant rivales et désormais associées, chercheront à partir d'un dénominateur commun. J'ai toujours pensé que la liberté de la presse naissait aussi de sa diversité. Et c'est donc avec un léger scepticisme que j'ai acheté dernièrement le 5ème numéro de Studio Ciné Live, né, comme son nom l'indique, du regroupement de... Studio et Ciné Live.
Avant cela, ma dernière occasion de lire la presse cinéma remonte facilement à plus de dix ans. Du temps où j'étais à la fac, beaucoup moins connaisseur du septième art que je ne le suis aujourd'hui, j'ai un temps été un fidèle de Première - mensuel qui, d'ailleurs, existe toujours. Maurice, un ancien prof devenu ami cinéphile, m'a expliqué que l'offre de journaux consacrés aux projections en salles obscures avait sérieusement diminué depuis un certain temps. Je ne prétends d'ailleurs pas avoir trouvé la perle rare. Reste que j'ai pris du plaisir à parcourir ce magazine et que je pense que je vais l'acheter désormais assez régulièrement. Je me suis dit que ça pourrait être ma petite contribution à la réussite de mes confrères. Pour ce qui est du contenu, j'ai pensé aussi que ça pourrait être une bonne façon d'obtenir quelques infos originales, de nature à approfondir facilement mes connaissances et, par ricochet, à enrichir le contenu de Mille et une bobines. Je vous en laisserai juges: vous pourrez m'annoncer, dans quelque temps, si vous constatez une différence.
1 commentaire:
Quand j'étais étudiante en cinéma, tous les mois mon Ciné Live m'attendait à la maison. J'avais une préférence pour ce magazine qui, à mon goût, se prenait moins au sérieux que Studio et avait tendance à laisser sa chance aux films d'épouvante de série B (que j'affectionne particulièrement). Le bonus, c'étaient les affiches de film qui tapissaient ma chambre d'internat ;)
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