C'est un film sur l'errance que je vous propose de découvrir aujourd'hui. Un film aride, dans lequel il m'a été difficile d'entrer. Peut-être que j'étais un peu trop fatigué pour en profiter vraiment. Peut-être aussi que j'ai été plus dérouté que d'habitude par la VO, en langue iranienne. J'imagine que l'oeuvre d'Abbas Kiarostami n'est pas mauvaise, car elle a obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes 1997 (à égalité avec L'anguille, film chroniqué ici le 14 octobre 2007). Reste que Le goût de la cerise n'est assurément pas le long métrage le plus accessible de ma collection.
Dans son point de départ, l'histoire n'est pas forcément si complexe. Un dénommé Badii, la cinquantaine grisonnante, ère sur les hauteurs de Téhéran au volant de sa voiture. Il roule à vitesse réduite. D'abord sans but apparent, il est en fait à la recherche d'un homme qui pourrait l'aider. Deux enfants, entre autres, attirent son attention. Un peu plus loin, quelques ouvriers lui proposent leurs services, mais ce n'est pas de ce genre d'assistance que notre homme a besoin. Mystérieuses dans un premier temps, ses intentions sont plus sombres: M. Badii veut mourir. Il a creusé une fosse dans la colline, compte s'y allonger après avoir avalé des médicaments et espère convaincre quelqu'un de reboucher le trou le lendemain matin, après s'être assuré de sa mort. Et ce n'est pas si évident...
Le goût de la cerise, c'est, selon un des personnages qui veut bien monter dans la voiture de M. Badii, un don inestimable de la vie. Comme une petite idée de ce qu'il va perdre s'il confirme vouloir mettre fin à ses jours. M. Badii écoute ce qu'on lui dit, argumente aussi, sans qu'on connaisse quoi que ce soit de ses motivations profondes... et de sa décision finale. La caméra s'attarde longuement sur son visage, sur ses interlocuteurs, ou parfois même sur les lacets de la route. Au fond, il ne se passe pas grand-chose. L'essentiel reste dans le non-dit. L'itinéraire se fait labyrinthe, tous repères presque perdus. Le dénouement reste donc énigmatique. L'essentiel est ailleurs, peut-être dans la réflexion proposée, dans l'opinion que chacun développera sur les faits exposés. Une démarche cinématographique un peu tortueuse, mais aussi, pour cette raison même, pas forcément inintéressante.
Dans son point de départ, l'histoire n'est pas forcément si complexe. Un dénommé Badii, la cinquantaine grisonnante, ère sur les hauteurs de Téhéran au volant de sa voiture. Il roule à vitesse réduite. D'abord sans but apparent, il est en fait à la recherche d'un homme qui pourrait l'aider. Deux enfants, entre autres, attirent son attention. Un peu plus loin, quelques ouvriers lui proposent leurs services, mais ce n'est pas de ce genre d'assistance que notre homme a besoin. Mystérieuses dans un premier temps, ses intentions sont plus sombres: M. Badii veut mourir. Il a creusé une fosse dans la colline, compte s'y allonger après avoir avalé des médicaments et espère convaincre quelqu'un de reboucher le trou le lendemain matin, après s'être assuré de sa mort. Et ce n'est pas si évident...
Le goût de la cerise, c'est, selon un des personnages qui veut bien monter dans la voiture de M. Badii, un don inestimable de la vie. Comme une petite idée de ce qu'il va perdre s'il confirme vouloir mettre fin à ses jours. M. Badii écoute ce qu'on lui dit, argumente aussi, sans qu'on connaisse quoi que ce soit de ses motivations profondes... et de sa décision finale. La caméra s'attarde longuement sur son visage, sur ses interlocuteurs, ou parfois même sur les lacets de la route. Au fond, il ne se passe pas grand-chose. L'essentiel reste dans le non-dit. L'itinéraire se fait labyrinthe, tous repères presque perdus. Le dénouement reste donc énigmatique. L'essentiel est ailleurs, peut-être dans la réflexion proposée, dans l'opinion que chacun développera sur les faits exposés. Une démarche cinématographique un peu tortueuse, mais aussi, pour cette raison même, pas forcément inintéressante.
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