jeudi 11 décembre 2008

Superflics et scénario décent

Hum... je crois me rappeler d'avoir eu envie d'aller voir Les brigades du tigre au cinéma. Une fois n'est pas coutume, mes vieux souvenirs de la série télévisée étaient plutôt bons et j'étais donc a priori intéressé par le passage sur grand écran, bien qu'en général, je peste un peu de voir les créations de la petite lucarne être ainsi adaptées pour le format "supérieur". Finalement, ce n'est pas dans une salle obscure de Nice ou d'ailleurs que j'ai vu le film, mais profondément installé dans mon canapé et le bon vieux film du dimanche soir. Suggestion d'abord émise par ma chère maman.

Bon. Je m'attendais à autre chose, à un truc plus simple pour être tout à fait clair. Oui, j'ai été vraiment surpris par la relative densité de ce scénario, qui voit les héros policiers de la série venir rapidement à bout du célèbre anarchiste Jules Bonnot, puis déjouer, au cours de la partie la plus longue du métrage, un complot international, avec en toile de fond l'alliance anglo-russo-française préalable à la première guerre mondiale. Ouf ! Il faut s'accrocher pour tout comprendre. Les brigades du tigre sont certes constituées de flics de choc, mais le spectateur peu attentif ou un peu endormi peut vivre décrocher. Certifié car testé pour vous !

L'arbre cache-t-il la forêt ? Le film est-il tout simplement mauvais sous couvert de complexité ? Je ne dirai pas ça. C'est même à vrai dire un programme tout à fait décent pour un après-midi pluvieux ou, donc, une soirée de fin de semaine. Peut-être pas LE film à voir absolument, mais une production honnête qui, dans l'éventail élargi du cinéma français, s'en tire avec les honneurs, d'autant finalement que la reconstitution est honnête. Les brigades du tigre, et c'est d'ailleurs là, je crois, ce qui m'attirait de prime abord, c'est également un casting de premier choix, avec l'ami Edouard Baer presque à contre-emploi, Jacques Gamblin, la très jolie Diane Kruger ou encore Clovis Cornillac. Bilan: encore une fois, le film n'a rien d'incontournable, mais j'ai tout de même passé un bon moment.

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