Revenons au film. Mon frère est fils unique raconte l'histoire tourmentée de deux frères (si !) dans l'Italie des années 60 et 70. Manrico, le plus âgé, déjà adulte, milite pour le parti communiste. Un peu par défi, un peu pour trouver sa place dans une famille modeste, un peu pour être en somme à contre-courant du reste de ses proches, Accio, le plus jeune, à peine adolescent, s'inscrit au parti fasciste. La première partie du film s'ouvre sur les multiples conflits qui opposent le garçon à ses parents, à son frère, mais aussi à sa soeur. Ce n'est pas le moins poignant.
Au cours d'une scène, on voit Accio jeune et, un mouvement de caméra plus tard, Accio un peu plus vieux. Les deux frères évoluent chacun de leur côté et on comprend bien vite qu'ils s'aiment beaucoup bien qu'ils se battent tout le temps. Bientôt, ils tombent également amoureux de la même femme, délaissé par Manrico, puis draguée (en vain) par Accio. Filmé au plus près des acteurs le plus souvent, ce film bouscule. D'abord léger, il se fait soudain plus sombre. Quelques scènes vraiment drôles laissent place à d'autres moments bien plus intimes et donc émouvants. Doubles sentiments qui valent la peine d'être éprouvés et qui nous disent aussi quelque chose de l'histoire de nos voisins italiens. Une belle découverte pour moi !
vendredi 25 avril 2008
Fratelli story
Le titre m'a plu. Tout simplement. Sans hésiter, j'ai donc emprunté Mon frère est fils unique pour en faire la chronique dans le prochain numéro de mon journal. C'est un film italien récent. Je l'ai beaucoup aimé. Un peu comme d'habitude quand je fais ces emprunts à la Fnac, je n'en connaissais pourtant rien avant de le regarder. En un sens, c'est très enrichissant ainsi. On ne laisse pas son visionnage d'un film se faire polluer par l'image qu'on en avait de prime abord. Totale neutralité et toute la part laissée à l'émotion du moment. C'est vraiment une façon de faire que j'apprécie.
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