Qui a vu 37°2 le matin, parmi vous ? Vous visualisez la scène d'ouverture ? Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade font l'amour de manière très explicite. Ce n'est pas porno, mais assurément très érotique. Le réalisateur, Jean-Jacques Beineix, a expliqué qu'une dame lui avait demandé si les deux acteurs avaient effectivement eu un rapport sexuel ou bien s'ils avaient "simplement" joué de manière particulièrement convaincante. Et Beineix de répondre: "Peu importe. Vous êtes avec eux: ils vous y ont emmené".
Le film dont je voudrais vous parler aujourd'hui ne ressemble en rien à l'histoire de Betty et Zorg. En rien ? Pas si sûr. Si j'ai choisi d'évoquer le film culte des années 80, c'est bien pour ça, pour cette faculté qu'a le (bon) cinéma de nous emmener ailleurs. Où que ce soit mais ailleurs. C'est bien ce à quoi est parvenu avec moi Le Château ambulant, dessin animé du maître japonais Hayao Miyazaki. Je connais suffisamment le personnage pour savoir qu'il a de très nombreux fans un peu partout. Moi, je l'ai connu avec Princesse Mononoké, qui ne m'a pas séduit plus que ça. Deuxième chance avec Le voyage de Chihiro, qui m'a beaucoup plus convaincu.
Avec Le Château ambulant, une fois de plus, je suis parti ailleurs. Deux heures durant, je n'étais plus chez mes parents, je m'étais exilé dans un pays imaginaire, peuplé de sorcières, de magiciens, de princes et d'épouvantails. En somme, une sorte de pays d'Oz revu et corrigé à la sauce asiatique. Je ne peux pas dire que je suis devenu un inconditionnel de ce style pour autant, mais une chose est sûre: j'ai encore du plaisir à me confronter à autre chose. A découvrir d'autres univers. Emporté, malgré des thèmes parfois un peu enfantins et malgré ce rythme un peu saccadé propre à l'animation manga, j'ai du coup envie de défendre Miyazaki et son studio Ghibli comme des faiseurs de grand cinéma. Vous devriez essayer.
Avec Le Château ambulant, une fois de plus, je suis parti ailleurs. Deux heures durant, je n'étais plus chez mes parents, je m'étais exilé dans un pays imaginaire, peuplé de sorcières, de magiciens, de princes et d'épouvantails. En somme, une sorte de pays d'Oz revu et corrigé à la sauce asiatique. Je ne peux pas dire que je suis devenu un inconditionnel de ce style pour autant, mais une chose est sûre: j'ai encore du plaisir à me confronter à autre chose. A découvrir d'autres univers. Emporté, malgré des thèmes parfois un peu enfantins et malgré ce rythme un peu saccadé propre à l'animation manga, j'ai du coup envie de défendre Miyazaki et son studio Ghibli comme des faiseurs de grand cinéma. Vous devriez essayer.
1 commentaire:
C' est exactement ça :)
Bonne description du voyage que représente ce film, ca me rapelle d' ailleurs que je n' ai vu que très peu de films du maitre.
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