La voce della luna est le dernier film de Fellini. Il date de 1990. Comment le présenterai-je à un public français, moi qui suis bien loin d'être un spécialiste du cinéma italien ? Dois-je commencer par dire ce que cela raconte, pour faire simple ? Hé bien, en fait, ce n'est pas si simple que ça. L'intrigue du film ? Bonne question que voilà. Disons alors que la première image est celle d'un homme au bord d'un puits, interpellé par... la lune. Il s'appelle Ivo Salvini et oui, vous avez bien lu, la lune lui parle. Et ce n'est que le début de près de deux heures d'onirisme qui mériteraient peut-être une deuxième vision. Simplement histoire de mieux comprendre. Ou pas.
Bref, pas évident d'expliciter un peu les tenants et aboutissants de ce film pour vous donner envie de le regarder à votre tour. En fait, on peut dire que c'est comme un long rêve, pas forcément joyeux d'ailleurs. Le rêve d'un réalisateur ou bien le délire d'un fou. C'est comme ça que je l'analyse à chaud. Ai-je raison ? Ai-je tort ? Ma foi ! Je ne saurai être affirmatif dans mon propos. Possible que ce soit là l'intérêt de ce film. Chacun le verra à sa façon. Cela reste tout de même une production très soignée, portée par de belles images et une galerie de personnages pittoresques. Le célèbre Roberto Benigni est parfait en grand enfant naïf. A lui seul, son regard candide vaut certainement le détour. Avis aux amateurs de films sans repères.
vendredi 7 septembre 2007
La lune et le candide
En choisissant de chroniquer un film de Federico Fellini en version originale pour cette première critique en ligne, je savais bien que je n'avais pas choisi la facilité. J'y suis même, pour être honnête, allé quelque peu à reculons. N'était-ce pas placer la barre un peu haute ? N'avais-je pas d'autres films plus accessibles à savourer un vendredi soir après une semaine de boulot somme toute assez prenante ? Finalement, voyant l'heure tourner, je suis resté sur mon intention première. Et je ne le regrette pas.
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2 commentaires:
L'univers de Fellini tout au long de sa carrière est probablement le plus "cinématographique" de tous les metteurs en scène. Un immense "montreur"
Bonjour Eeguab et merci pour votre commentaire. Il est assez drôle de lire sept ans après un mot sur ma toute première chronique de film - et la seconde de ce blog.
Je connais encore très mal Federico Fellini, mais c'est une lacune que j'espère rattraper.
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