Antonio Banderas, Salma Hayek, Johnny Depp, Mickey Rourke... le casting est plutôt attirant. On dit aussi de Robert Rodriguez qu'il est, à l'image de son maître italien, capable de dénicher des trognes pour en faire des acteurs de second rôle particulièrement typés. Mouais. C'est vrai, mais Leone le fait bien plus ostensiblement, et rend un hommage prononcé à ses acteurs de seconde zone en filmant leur visage en plan serré. La question demeure: les styles sont-ils comparables ? Je réponds: malgré une importance relative de la musique (mais n'est pas Ennio Morricone qui veut...), pas vraiment.
Ce que j'adore, dans un film comme Le bon, la brute et le truand notamment, c'est bien sûr un côté cynique des héros que l'on peut retrouver ici. Mais ça n'est pas tout. Ce que j'aime par-dessus tout, ce sont les longues scènes silencieuses, la tension qui monte, les desperados qui se jaugent du regard avant de sortir les flingues. Rien de tout ça ici et plutôt une intrigue embrouillée pour compliquer les choses. La patte Rodriguez, on la retrouve dans des combats chorégraphiés, des courses poursuites à moto et des explosions dans tous les sens. C'est divertissant, c'est vrai, mais Leone est bien loin. A dire vrai, je n'ai jamais pensé qu'Il était une fois au Mexique puisse soutenir la comparaison.
dimanche 23 septembre 2007
Western tortilla
Il paraît que Robert Rodriguez compte Sergio Leone au rang de ses plus grands inspirateurs. Pour donner une suite à son Desperado, film que je n'ai pas vu, le réalisateur américain d'origine mexicaine n'a en tout cas pas hésité à titrer son nouvel opus d'un nom particulièrement explicite en ce sens: Il était une fois au Mexique. C'est le pop corn movie qui a tourné sur ma platine DVD hier soir. Il était un peu tard et je ne me sentais pas suffisamment alerte pour regarder quelque chose de plus sérieux.
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