Le célibat est-il plus facile à vivre... quand on est avec son enfant ? C'est la question que pose le réalisateur et scénariste Erwan Le Duc dans son second long-métrage: le bien nommé La fille de son père. Céleste Brunnquell - 22 ans - et Nahuel Pérez Biscayart - 39 ans - tiennent les rôles principaux de cette petite comédie au coeur tendre.
Tout débute par un coup de foudre réciproque entre Étienne, joueur de football, et Valérie, étudiante, qui se retrouvent dans une manif' dispersée par la police. C'est en échappant ensemble à un contrôle que nos deux protagonistes se découvrent amoureux l'un de l'autre. Patatras ! Pile-poil neuf mois plus tard, Rosa déboule dans leurs vies empressées. Un bébé qui conduit sa maman à fuir, laissant le papa tout triste et bien seul face aux obligations parentales. Fondu au noir et avance rapide: nous retrouvons Rosa adolescente, à quelques jours d'un déménagement à Metz, la ville de son école d'art. Un événement qu'Étienne voit arriver avec une bonne dose d'angoisse existentielle. Bon... je suppose que vous aurez compris l'idée générale du scénario. Le film fait mouche notamment grâce à une galerie de personnages secondaires, des dialogues ciselés et des situations amusantes. Souvent crédible, il se fait parfois loufoque - ce qui ne gâche rien. C'est avec un certain brio qu'il évite tout ce que son point de départ pouvait avoir de trop sucré. Résultat: un feel good movie très réussi !
La fille de son père
Film français d'Erwan Le Duc (2023)
Une preuve parmi d'autres que le cinéma français recèle de talents comiques plus intéressants que ceux de certaines têtes d'affiches. Vous en doutez encore ? Je vous conseille humblement de jeter un oeil du côté de Perdrix, le premier film du même (jeune) réalisateur. Après avoir tourné une série policière, j'ignore si Le Duc conservera ce cap. Mais j'aimerais le suivre, si j'arrive à avoir de ses nouvelles...
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Et en attendant d'en savoir plus...
Je vous suggère de lire également la chronique de Pascale sur le film.
Tout débute par un coup de foudre réciproque entre Étienne, joueur de football, et Valérie, étudiante, qui se retrouvent dans une manif' dispersée par la police. C'est en échappant ensemble à un contrôle que nos deux protagonistes se découvrent amoureux l'un de l'autre. Patatras ! Pile-poil neuf mois plus tard, Rosa déboule dans leurs vies empressées. Un bébé qui conduit sa maman à fuir, laissant le papa tout triste et bien seul face aux obligations parentales. Fondu au noir et avance rapide: nous retrouvons Rosa adolescente, à quelques jours d'un déménagement à Metz, la ville de son école d'art. Un événement qu'Étienne voit arriver avec une bonne dose d'angoisse existentielle. Bon... je suppose que vous aurez compris l'idée générale du scénario. Le film fait mouche notamment grâce à une galerie de personnages secondaires, des dialogues ciselés et des situations amusantes. Souvent crédible, il se fait parfois loufoque - ce qui ne gâche rien. C'est avec un certain brio qu'il évite tout ce que son point de départ pouvait avoir de trop sucré. Résultat: un feel good movie très réussi !
La fille de son père
Film français d'Erwan Le Duc (2023)
Une preuve parmi d'autres que le cinéma français recèle de talents comiques plus intéressants que ceux de certaines têtes d'affiches. Vous en doutez encore ? Je vous conseille humblement de jeter un oeil du côté de Perdrix, le premier film du même (jeune) réalisateur. Après avoir tourné une série policière, j'ignore si Le Duc conservera ce cap. Mais j'aimerais le suivre, si j'arrive à avoir de ses nouvelles...
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Et en attendant d'en savoir plus...
Je vous suggère de lire également la chronique de Pascale sur le film.
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