Vous connaissez Steven Soderbergh, je suppose ? Palmé d'or en 1989 pour son premier long, le cinéaste américain utilise parfois les noms de ses parents, Peter Andrews et Mary Ann Bernard, comme pseudos pour signer la photo et le montage de ses films. Vous le vérifierez avec le dernier en date: The insider (Black bag, dans d'autres pays) !
En France, cet opus n'a été distribué qu'à peine cinq petites semaines après le précédent, Presence. Question: Soderbergh en fait-il trop ? Ou, en passant d'un horror movie subjectif à un film d'espionnage classique, ne donne-t-il tout simplement pas libre cours à son talent ? Certains s'en souviendront: il y a une douzaine d'années, le réalisateur avait annoncé sa retraite... et vite répondu aux sirènes de la télé. Finalement, il ne sera pas resté inactif très longtemps ! Et ses fans disent qu'il a une nouvelle fois conçu une oeuvre assez sophistiquée...
The insider démarre quand un officier des services de renseignement britanniques apprend à un autre qu'une taupe a infiltré leur réseau. Aucun coupable avéré, mais la liste des suspects compte cinq noms. Parmi eux, celui de la femme de l'agent chargé de mener l'enquête. Après le préambule, nous la suivrons en quasi-intégralité, à ses côtés. Tout cela n'est sans doute pas très vraisemblable, mais je m'en fiche. Que dire ? Cate Blanchett et Michael Fassbender font bien leur boulot. Idem pour Pierce Brosnan, qui est toujours un maître-espion correct. C'est sur le scénario (de David Koepp) que j'ai d'importantes réserves à formuler: l'intrigue elle-même m'a paru beaucoup trop complexe. Bilan: cela m'a un peu gâché le plaisir et je reste donc sur ma faim. Un point positif, cependant: l'histoire se tient en une heure et demie !
The insider
Film américain de Steven Soderbergh (2025)
Des promesses, certes, mais je suis sorti du film relativement déçu. C'est vrai aussi que l'espionnage n'a jamais été mon genre préféré. Toujours chez Soderbergh, mais plutôt comique, The informant ! m'avait également fait l'impression d'un film moyen et peu abouti. Conseil d'ami: visez-en d'autres, en entreprise, tels Michael Clayton ou Duplicity. Le meilleur choix ? Il pourrait être animé avec Spycies.
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Je suis un peu navré de le constater...
Le film fait flop et Pascale s'est elle aussi copieusement enquiquinée.
En France, cet opus n'a été distribué qu'à peine cinq petites semaines après le précédent, Presence. Question: Soderbergh en fait-il trop ? Ou, en passant d'un horror movie subjectif à un film d'espionnage classique, ne donne-t-il tout simplement pas libre cours à son talent ? Certains s'en souviendront: il y a une douzaine d'années, le réalisateur avait annoncé sa retraite... et vite répondu aux sirènes de la télé. Finalement, il ne sera pas resté inactif très longtemps ! Et ses fans disent qu'il a une nouvelle fois conçu une oeuvre assez sophistiquée...
The insider démarre quand un officier des services de renseignement britanniques apprend à un autre qu'une taupe a infiltré leur réseau. Aucun coupable avéré, mais la liste des suspects compte cinq noms. Parmi eux, celui de la femme de l'agent chargé de mener l'enquête. Après le préambule, nous la suivrons en quasi-intégralité, à ses côtés. Tout cela n'est sans doute pas très vraisemblable, mais je m'en fiche. Que dire ? Cate Blanchett et Michael Fassbender font bien leur boulot. Idem pour Pierce Brosnan, qui est toujours un maître-espion correct. C'est sur le scénario (de David Koepp) que j'ai d'importantes réserves à formuler: l'intrigue elle-même m'a paru beaucoup trop complexe. Bilan: cela m'a un peu gâché le plaisir et je reste donc sur ma faim. Un point positif, cependant: l'histoire se tient en une heure et demie !
The insider
Film américain de Steven Soderbergh (2025)
Des promesses, certes, mais je suis sorti du film relativement déçu. C'est vrai aussi que l'espionnage n'a jamais été mon genre préféré. Toujours chez Soderbergh, mais plutôt comique, The informant ! m'avait également fait l'impression d'un film moyen et peu abouti. Conseil d'ami: visez-en d'autres, en entreprise, tels Michael Clayton ou Duplicity. Le meilleur choix ? Il pourrait être animé avec Spycies.
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Je suis un peu navré de le constater...
Le film fait flop et Pascale s'est elle aussi copieusement enquiquinée.
3 commentaires:
Je ne pense pas que Soderbergh en fasse trop. Il a suffisamment de talent pour faire deux films aussi différents (opposé ?) que Presence (formidable) et The insider sauf que le second est vraiment pénible, chichiteux et sans intérêt.
Quel ennui !
Voir ces acteurs défiler comme des porte manteaux à la fashion week ne m'intéresse pas.
Et ce qui devait être LA grande scène (d'après la critique) est la quintessence de l'ennui voire de la bêtise. En la voyant (l'endurant) je me disais : ce n'est pas possible, ce n'est pas cette scène, il va y avoir un autre repas...
Et j'ai trouvé L'esthétique chic et sombre vraiment hideuse.
Je ne sauve RIEN de ce film, ni le fond, ni la forme, ni l'interprétation.
Le printemps est de retour... et revoilà pourtant notre bon ami Steven rhabillé pour l'hiver.
Blague à part, je suis très largement d'accord avec toi. Et Cate sous botox, c'est juste pas possible !
Cela fait déjà deux ou trois films que je trouve Cate inexpressive. Ici c'est le pompon.
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