Si j'en crois ses notes sur Allociné, Les revenants est plus apprécié par la presse que par le public. Je veux dire aujourd'hui que ce film mérite mieux que le dédain qu'il subit parfois. Il ne s'agit certes pas d'un long-métrage distrayant, mais ses thématiques nombreuses valent bien qu'on s'y arrête un instant. Et le rythme du récit y invite...
Le deuil est-il un sentiment réversible ? C'est le tout premier sujet qu'aborde Les revenants. Au début du film, de nombreuses personnes décédées quittent le cimetière de la ville et reviennent dans le monde des vivants. Rien d'horrible à l'image: ces étranges "morts-vivants" sont semblables à ce qu'ils étaient au moment de leur disparition. Examinés par des médecins, ils s'avèrent même en parfaite santé. Seule différence: la température de leur corps a (légèrement) baissé. La société se doit donc de s'organiser pour les accueillir de nouveau comme si rien ne s'était passé. Cela peut sembler relativement facile dans la mesure où celles et ceux qui reviennent n'étaient pas partis depuis plus de dix ans. Mais ce n'est pas aussi évident, en réalité ! Déconseillé aux moins de douze ans, le long-métrage nous interroge nécessairement sur nos sentiments intimes et nos destins cabossés. J'ai trouvé qu'il le faisait intelligemment, en nous donnant le temps d'y réfléchir sereinement, sans répondre unilatéralement à la question du pourquoi. Ce qui ouvre des pistes - qu'il ne referme pas tout à fait.
Les revenants
Film français de Robin Campillo (2004)
Le premier opus écrit et réalisé par M. 120 battements par minute. J'avoue que c'est aussi pour cette raison que j'ai regardé le film. Maintenant, sur la question du deuil, je l'ai trouvé à la fois intelligent et sensible. D'autres beaux films existent évidemment sur ce sujet délicat: je pense à Vers l'autre rive, Valley of love ou Sous le sable. Bientôt, il est d'ailleurs possible que je vous reparle de résurrection...
Le deuil est-il un sentiment réversible ? C'est le tout premier sujet qu'aborde Les revenants. Au début du film, de nombreuses personnes décédées quittent le cimetière de la ville et reviennent dans le monde des vivants. Rien d'horrible à l'image: ces étranges "morts-vivants" sont semblables à ce qu'ils étaient au moment de leur disparition. Examinés par des médecins, ils s'avèrent même en parfaite santé. Seule différence: la température de leur corps a (légèrement) baissé. La société se doit donc de s'organiser pour les accueillir de nouveau comme si rien ne s'était passé. Cela peut sembler relativement facile dans la mesure où celles et ceux qui reviennent n'étaient pas partis depuis plus de dix ans. Mais ce n'est pas aussi évident, en réalité ! Déconseillé aux moins de douze ans, le long-métrage nous interroge nécessairement sur nos sentiments intimes et nos destins cabossés. J'ai trouvé qu'il le faisait intelligemment, en nous donnant le temps d'y réfléchir sereinement, sans répondre unilatéralement à la question du pourquoi. Ce qui ouvre des pistes - qu'il ne referme pas tout à fait.
Les revenants
Film français de Robin Campillo (2004)
Le premier opus écrit et réalisé par M. 120 battements par minute. J'avoue que c'est aussi pour cette raison que j'ai regardé le film. Maintenant, sur la question du deuil, je l'ai trouvé à la fois intelligent et sensible. D'autres beaux films existent évidemment sur ce sujet délicat: je pense à Vers l'autre rive, Valley of love ou Sous le sable. Bientôt, il est d'ailleurs possible que je vous reparle de résurrection...
6 commentaires:
Ah toi aussi tu dis celles zet ceux ? C'est comme belle journée :-))) les nouveautés à la mode.
Voir revenir qui on sait, même avec quelques degrés de moi, je suis partante.
Pas étonné que tu songes à qui on sait. Et que tu sois partante si.
J'ai aussi une pensée émue pour la même personne, que j'aurais aimé connaître...
Et oui, je dis "celles et ceux", parfois. J'évite l'horrible "celleux" que j'ai lu lire ici et là.
OMG CELLEUX !!! Du coup je valide cellezetceux.
Oh merci, je n'avais pas vu ta pensée émue.
Il t'aurait plu.
@Pascale et l'écriture inclusive:
Je suis aussi tombé sur "toustes", récemment. J'aime autant dire "toutes et tous".
@Pascale et l'émotion:
Je suis sûr qu'il m'aurait plu. En fait, il me plaisait... et j'y pense encore grâce à toi.
Enregistrer un commentaire