vendredi 17 janvier 2020

2019 côté plaisir

La tradition des tops cinéma vous plaît ? Bonne nouvelle: en ce début d'année, je vais vous proposer non pas un, mais TROIS classements ! Aujourd'hui, je démarre avec dix films détachés de l'actu des sorties et que j'ai pris le plus de plaisir à découvrir. Le lien sur chaque titre vous donnera accès à mon avis détaillé. Sur ce, bonne lecture à vous !

1. El mercenario
(Sergio Corbucci / Italie / 1968)
J'ai fini l'année avec un western "mexicain" et je vous recommande vraiment cet autre opus, signé de l'un des trois Sergio du cinéma italien. Son absolue générosité séduirait les plus blasés ! Entre amitié ambiguë, soif de l'or et amour des femmes... un pur régal de cinéma.

2. La guerre du feu 
(Jean-Jacques Annaud / France / 1981)
On pourrait gloser à l'envi sur les petits arrangements du réalisateur avec la réalité (pré)historique. Moi, je ne vois en fait qu'une oeuvre personnelle et poétique, qui m'a de plus donné envie de me tourner vers le livre qu'elle adapte, signé J. H. Rosny Aîné. Un vrai classique !

3. La huitième femme de Barbe Bleue 
(Ernst Lubitsch / États-Unis / 1938)
La comédie romantique vintage à son plus haut niveau. J'ai vu le film deux fois, ayant eu la joie de le présenter à un public conquis et rieur dans une salle bien remplie. Double dose de sensations agréables ! Peut-être pas le meilleur de son auteur, mais un bon kif quand même.

4. Minuscule - La vallée des fourmis perdues
(Hélène Girard et Thomas Szabo / France / 2014)
Je reviens régulièrement à l'animation française (ou franco-belge) pour m'en délecter presque à chaque fois. Ce film, c'est du talent brut à tous les étages: je suis resté scotché à l'écran devant une histoire de coccinelle ! BO aux petits oignons + bzz bzz évocateurs = un régal !

5. Dark Star
(John Carpenter / États-Unis / 1974)
Vu en salle. Ces hippies envoyés dans l'espace détruire des planètes déviant de leur orbite annonçaient d'emblée un OVNI de cinéma. L'Étrangleuse, un duo harpe / guitare électrique, y a ajouté sa fougue musicale. Combinaison parfaite pour une séance 100% psychédélique !

6. Comment épouser un millionnaire
(Jean Negulesco / États-Unis / 1953)
Une sucrerie comme plus personne n'en produit aujourd'hui. Le trio féminin - Marilyn Monroe, Betty Grable et Lauren Bacall - est glamour en diable et dispose également d'un sens consommé de l'autodérision. L'ambition de ces dames ferait tiquer les féministes ? Moi, j'en rigole.

7. Gus petit oiseau, grand voyage
(Christian de Vita / France / 2015)
Animation française toujours et scénario original, s'il vous plaît ! Deux atouts majeurs  pour ce dessin animé plutôt destiné à un public d'enfants, mais que j'ai trouvé, moi aussi, très agréable à regarder. Caution scientifique: un ornithologue a été consulté pour les dessins.

8. Space jam
(Joe Pitka / États-Unis / 1996)
Des stars du basket US des années 90, Bugs Bunny et toute une bande de Toons, des extraterrestres très envahissants: la formule du succès est franchement secouée, mais le cocktail assez agréable en bouche. Évidemment, il est préférable de déjà apprécier les dessins animés...

9. Primaire
(Hélène Angel / France / 2017)
J'imagine qu'il n'est pas facile de faire un (premier) film sur l'école. Dans les pas d'une jeune instit' motivée, celui-là s'avère convaincant et touchant, sans sombrer jamais dans l'imagerie du documentaire. La confirmation aussi d'un talent brut: celui de Sara Forestier. Bravo !

10. Vol d'enfer
(George Trumbull Miller / États-Unis / 1985)
Je vais tout avouer: pour ce dixième choix, c'est mon côté midinette qui s'exprime. Le fait est que j'ai un penchant (un tantinet coupable) pour ce genre de productions costumées aux héros au grand coeur. Rosanna Arquette et Christopher Reeve, c'est quand même pas mal...

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Bonus: un petit mot de la suite du programme...

Sachez-le: je ne devrais pas publier d'autre chronique cette semaine. Après la pause week-end, je vous donne donc rendez-vous lundi midi pour une autre mini-rétro, consacrée à dix films pleins... d'émotions !

10 commentaires:

Pascale a dit…

J'en ai vu 6. Je ne relis pas car j'ai tout lu au fur et à mesure.
J'aimerais bien voir Vol d'enfer.
Et je renouvelle ma recommandation qui ravirait ton côté midinette : Somewhere in time, tout simplement traduit Quelque part dans le temps.
Un couple à tomber : Jane Seymour et... Christopher Reeve.
Et ensuite on écoute Rachmaninov en boucle (comme après Brève rencontre). Romantiquissime.

Pascale a dit…

Feras tu le top de la décennie que j'ai vu par ci par là ?
Je n'ose m'y coller, à moins que je ne reprenne le film de l'année de chaque année. Le blog est un bon pense-bête sinon ce serait mission impossible.

Martin a dit…

@Pascale:

Six sur dix... c'est un score honorable. Lesquels autres dois-tu "rattraper" ?
J'ai bien noté ta recommandation midinette. Je me dis qu'il y a des chances que je déniche le film.

Martin a dit…

@Pascale encore:

Je réfléchis à ce top de la décennie. Le blog en aide-mémoire, bien sûr.
Cela dit, j'hésite franchement devant la difficulté de la tâche.

Tiens... je suis allé compter le nombre de films que j'ai vus au cinéma sur la décennie: en précisant que j'ai également compté les classiques et reprises, j'arrive à 636.

Pascale a dit…

El mercenario, Gus, Dark Star.

Oh oui, vois le. Je me suis même donné envie de le rererere...voir.

Pascale a dit…

Mais en fait on est en 2020... ça fait donc 2 décennies.
Si je comptais, j'aurais le vertige.

Martin a dit…

@Pascale encore et encore:

Tu n'as cité que trois de tes quatre impasses, me semble-t-il.
Je vais guetter ton film sur mes chaînes payantes et, à l'occasion...

Martin a dit…

@Pascale toujours:

636, c'est déjà un bon chiffre. Pas vertigineux, mais assez solide.
On peut aussi attendre cinq ans pour faire le top du quart de siècle.

Pascale a dit…

Ben je n'ai pas REcité Vol denfer pas vu non plus. Ça fait 4.

Je ne vois pas comment compter à partir de mon blog mais quand je constate qu'en 2020 j'en ai déjà vu 15...

Martin a dit…

Pour ma part, en plus du blog, je tiens un tableau récapitulatif.
Cela ne sert pas à grand-chose, si ce n'est à y voir un peu plus clair sur mes visionnages.