Je ne crois pas qu'il soit très exagéré de dire que le cinéma français peut se vanter d'une longue et belle tradition de films de gangsters. Amateur du genre et attiré d'abord par l'opposition cinéma des amis Jean Dujardin et Gilles Lellouche, j'ai eu plaisir à regarder La French. Le sujet ? Le grand banditisme à Marseille, vers la fin des années 70 !
Si vous faites un petit tour sur Wikipédia, vous en saurez bien vite autant que moi sur les réseaux mafieux alors à l'oeuvre dans la ville. En parcourant les biographies du juge Pierre Michel et d'un truand connu sous le nom de Tany Zampa, vous en apprendrez suffisamment pour suivre l'intrigue du film sans difficulté. Il y est surtout question du trafic de drogues dures qui irriguait toute la côte méditerranéenne française et qui, à la faveur de l'absence de scrupules de certains flics véreux, s'exportait même... jusqu'aux États-Unis. Mais gare toutefois aux amalgames rapides: La French n'est pas (uniquement) un film d'action. Pour ma part, je l'ai davantage apprécié comme le portrait de deux hommes, l'un déterminé à faire de l'argent sans se soucier d'honnêteté et l'autre inflexible dans sa volonté d'éradiquer le crime...
On peut certes venir objecter que le film ne respecte pas la réalité exacte des personnages, mais n'oublions pas qu'il s'agit de ci-né-ma ! C'en est même du bon, avec plein d'actrices et d'acteurs que j'ai aimé voir (ou revoir) dans ce registre: outre les deux têtes d'affiche évoquées en préambule, je pourrais vous parler de Benoît Magimel, Guillaume Gouix, Mélanie Doutey, Céline Sallette, Bernard Blancan, Féodor Atkine, Gérard Meylan, Éric Collado... et j'en oublie sûrement. Passée cette seule liste de noms, La French offre une reconstitution soignée, tout en parvenant à garder un rythme narratif assez haletant pendant deux heures et quart. Seul bémol: un fin un peu expédiée. Bon... on a échappé aux épilogues consacrés à TOUS les personnages. Et, pour le coup, cette conclusion reste proche des faits historiques...
La French
Film français de Cédric Jimenez (2014)
Voilà, voilà... après avoir vu ce film, il me tarde de découvrir également le versant américain, avec le célèbre French Connection de William Friedkin, lauréat de cinq Oscars et trois Golden Globes dès... 1972 ! Pour ce qui est des films de gangsters, les Bobines recensent Mean streets, The king of New York, Heat... et d'autres ! J'ajoute (à 22h45, samedi 11 novembre) que les vôtres m'intéressent.
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Le film connaît un vrai succès d'estime sur les blogs...
Vous pourrez notamment en juger chez Pascale, Dasola, Tina et Lui.
Si vous faites un petit tour sur Wikipédia, vous en saurez bien vite autant que moi sur les réseaux mafieux alors à l'oeuvre dans la ville. En parcourant les biographies du juge Pierre Michel et d'un truand connu sous le nom de Tany Zampa, vous en apprendrez suffisamment pour suivre l'intrigue du film sans difficulté. Il y est surtout question du trafic de drogues dures qui irriguait toute la côte méditerranéenne française et qui, à la faveur de l'absence de scrupules de certains flics véreux, s'exportait même... jusqu'aux États-Unis. Mais gare toutefois aux amalgames rapides: La French n'est pas (uniquement) un film d'action. Pour ma part, je l'ai davantage apprécié comme le portrait de deux hommes, l'un déterminé à faire de l'argent sans se soucier d'honnêteté et l'autre inflexible dans sa volonté d'éradiquer le crime...
On peut certes venir objecter que le film ne respecte pas la réalité exacte des personnages, mais n'oublions pas qu'il s'agit de ci-né-ma ! C'en est même du bon, avec plein d'actrices et d'acteurs que j'ai aimé voir (ou revoir) dans ce registre: outre les deux têtes d'affiche évoquées en préambule, je pourrais vous parler de Benoît Magimel, Guillaume Gouix, Mélanie Doutey, Céline Sallette, Bernard Blancan, Féodor Atkine, Gérard Meylan, Éric Collado... et j'en oublie sûrement. Passée cette seule liste de noms, La French offre une reconstitution soignée, tout en parvenant à garder un rythme narratif assez haletant pendant deux heures et quart. Seul bémol: un fin un peu expédiée. Bon... on a échappé aux épilogues consacrés à TOUS les personnages. Et, pour le coup, cette conclusion reste proche des faits historiques...
La French
Film français de Cédric Jimenez (2014)
Voilà, voilà... après avoir vu ce film, il me tarde de découvrir également le versant américain, avec le célèbre French Connection de William Friedkin, lauréat de cinq Oscars et trois Golden Globes dès... 1972 ! Pour ce qui est des films de gangsters, les Bobines recensent Mean streets, The king of New York, Heat... et d'autres ! J'ajoute (à 22h45, samedi 11 novembre) que les vôtres m'intéressent.
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Le film connaît un vrai succès d'estime sur les blogs...
Vous pourrez notamment en juger chez Pascale, Dasola, Tina et Lui.
6 commentaires:
Oui c'était excellent ce film malgré cette fin expédiée.
French connection a vieilli. Mais il y a cette course poursuite et Popeye...
Du cinéma français sans génie, mais propre et efficace.
Le casting est impeccable et on passe effectivement un moment sympa.
"French connection", malgré tout, fait partie des classiques que je veux voir.
Je ne suis pas fan du cinéma français, et encore moins des polars, mais j'avoue que j'ai bien aimé celui-ci.
Oui, c'est un petit film bien ficelé et correctement mis en images. Je n'en demandais pas plus.
Attention aux généralités sur le cinéma français, chère Chonchon: il mérite beaucoup mieux que ça !
Jean Dujardin et Gilles Lellouche sont vraiment "stupéfiants" (ha ha ha, le jeu de mot à 2 balles !)
Je te recommande "french connection" bien évidemment, un film qui reste culte
L'intrigue reste sur les rails et nous n'en perdons pas une ligne. Humour, toujours...
Pour ce qui est de "French connection", je vais tâcher de ne pas manquer une prochaine diffusion télé.
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