Elle s'appelle Bici et est la leader-chanteuse d'un groupe de rock. Amoureuse de son guitariste, elle souffre fort de la relative ambigüité de ce dernier et, en réalité, de la non-réciprocité de ses sentiments. Avec une mère poivrote, un père absent et une grand-mère rendue muette par la maladie, Bici se coltine de fait une vie plutôt pourrie...
Baby Balloon, qui nous la raconte dans le détail, est un petit film belge attachant, à l'image de son héroïne. Son énergie indiscutable emporte le morceau et pourra vous séduire si vous vous trouvez sensibles au sort - parfois peu enviable - des jeunes filles en fleur. Bien qu'il ne soit pas sans défaut, ce long-métrage gagne l'adhésion par sa sobriété tapageuse. Par cet audacieux oxymore, je veux dire que le récit est court (une heure vingt environ) et intense à la fois. Tout en composant clairement une fiction, les images montrées ici pourraient aussi servir de documentaire sur le groupe. L'énergie folle de la musique tisse un lien avec l'actrice principale: Ambre Grouwels.
À juste 20 ans, la demoiselle est à mon sens la révélation numéro 1 ! Encore que... pour être honnête, je dois relever aussi qu'à l'exception notable de Philippe Rebbot, je ne connaissais aucun des acteurs engagés dans l'aventure, ce qui ne m'a nullement empêché de passer un assez bon moment avec eux. Attention: comme les photos choisies pour cette chronique le suggèrent, Baby Balloon tient plus du film mélancolique que de la franche comédie. Le regarder vous expose véritablement à une gamme d'impressions assez variées, concentrées parfois en quelques scènes seulement. À noter également: un talent incontestable pour jouer (et filmer) la musique. Bref, un film rock...
Baby Balloon
Film belge de Stéphane Liberski (2013)
Cela reste discutable, mais j'ai l'impression que nos voisins et amis francophones sont meilleurs que les Français pour raconter ce genre d'histoires, au fond pas très loin du film social. Au passage, j'ai noté d'ailleurs qu'à un moment, Bici, pour parler de son quartier, déclare vivre à côté de chez Rosetta. Cela étant dit, Stefan Liberski n'est pas le troisième frère Dardenne. Vous le vérifierez avec Tokyo fiancée...
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Il faut rendre à César ce qui appartient à César...
A priori, c'est chez Sentinelle que j'ai lu un premier avis sur le film.
Baby Balloon, qui nous la raconte dans le détail, est un petit film belge attachant, à l'image de son héroïne. Son énergie indiscutable emporte le morceau et pourra vous séduire si vous vous trouvez sensibles au sort - parfois peu enviable - des jeunes filles en fleur. Bien qu'il ne soit pas sans défaut, ce long-métrage gagne l'adhésion par sa sobriété tapageuse. Par cet audacieux oxymore, je veux dire que le récit est court (une heure vingt environ) et intense à la fois. Tout en composant clairement une fiction, les images montrées ici pourraient aussi servir de documentaire sur le groupe. L'énergie folle de la musique tisse un lien avec l'actrice principale: Ambre Grouwels.
À juste 20 ans, la demoiselle est à mon sens la révélation numéro 1 ! Encore que... pour être honnête, je dois relever aussi qu'à l'exception notable de Philippe Rebbot, je ne connaissais aucun des acteurs engagés dans l'aventure, ce qui ne m'a nullement empêché de passer un assez bon moment avec eux. Attention: comme les photos choisies pour cette chronique le suggèrent, Baby Balloon tient plus du film mélancolique que de la franche comédie. Le regarder vous expose véritablement à une gamme d'impressions assez variées, concentrées parfois en quelques scènes seulement. À noter également: un talent incontestable pour jouer (et filmer) la musique. Bref, un film rock...
Baby Balloon
Film belge de Stéphane Liberski (2013)
Cela reste discutable, mais j'ai l'impression que nos voisins et amis francophones sont meilleurs que les Français pour raconter ce genre d'histoires, au fond pas très loin du film social. Au passage, j'ai noté d'ailleurs qu'à un moment, Bici, pour parler de son quartier, déclare vivre à côté de chez Rosetta. Cela étant dit, Stefan Liberski n'est pas le troisième frère Dardenne. Vous le vérifierez avec Tokyo fiancée...
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Il faut rendre à César ce qui appartient à César...
A priori, c'est chez Sentinelle que j'ai lu un premier avis sur le film.
4 commentaires:
Hello Martin,
Contente que le film t'ait plu ! Mais tu es un petit coquin d'avoir déjà puisé dans ma liste de conseils, à paraître prochainement sur ton blog ;-)
Ambre Grouwels est vraiment très douée, mais elle semble avoir eu plus de projets côté musical (théâtres et comédies musicales) que cinéma. Plus vraiment dans les radars depuis quelques années. J'espère malgré tout la revoir prochainement.
Bon we à toi et à bientôt !
J'avoue tout ! Il faut dire que le film était disponible en replay depuis un moment et qu'à trop attendre, je risquais de le manquer. C'eut été dommage, n'est-ce pas ? J'ajoute que ça ne remet pas en cause ta liste de conseils bientôt publiée. Au contraire !
Je ne suis pas surpris d'apprendre qu'Ambre Grouwels est d'abord musicienne. Je suppose qu'il y a des éléments biographiques dans ce récit et j'aime son énergie particulière.
C'eut été dommage, effectivement, donc tu as bien fait :) Je suis très contente d'apprendre qu'il était disponible en replay, c'est une bonne nouvelle d'apprendre que ce genre de petits films puissent aussi se distribuer via ce créneau.
Oui, je suis heureux aussi de découvrir ce type de films sur les replays.
Je pense aussi que les droits de ce type de longs-métrages ne sont pas forcément très chers, ce qui doit aider. Il y a visiblement des connaisseurs de cinéma un peu aventureux parmi les programmateurs des chaînes Internet diverses et variées.
Et heureusement !
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