Julianne Moore + Kristen Stewart = deux raisons de voir Still Alice. C'est le raisonnement basique que j'ai suivi à la toute fin du mois dernier pour m'offrir une séance de rattrapage devant ma téloche. Conclusion: je ne suis pas mécontent, mais pas tout à fait emballé. J'attendais un peu mieux de ce film que j'avais manqué au cinéma...
Résumé rapide: Alice Howland fête son anniversaire quand l'histoire commence, entourée de gens qu'elle aime - son mari, son fils, sa fille aînée et son gendre. Cette universitaire connue dans le monde entier peut sourire à une vie qui le lui rend bien. Même les petites disputes avec sa seconde fille n'altèrent pas son bonheur. Tout se passe donc pour le mieux dans cette existence raisonnable, jusqu'au jour fatidique où Alice, troublée par quelques oublis, se découvre victime d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. On lui explique alors qu'elle n'est qu'au début d'une inexorable chute et que, loi génétique oblige, ses enfants risquent d'affronter le même destin. Quels chocs !
Still Alice est donc tout sauf un film rigolo: vous voilà prévenus. J'aimerais souligner tout de suite que c'est un film digne et bien joué. J'apprécie ce type de cinéma américain, loin de tout effet bling-bling. Julianne Moore a bien mérité l'Oscar qu'elle a obtenu pour ce rôle poignant d'une femme qui s'efface petit à petit. Belle performance ! Kristen Stewart, elle aussi, a répondu à mes attentes, en investissant sans fioriture un costume de fille complexe, mais aux trésors d'amour inavoués. Le reste de la troupe est très bien également et je veux mentionner le jeu impeccable d'Alec Baldwin, un acteur que j'apprécie vraiment de plus en plus. Bref... sur la distribution, rien à redire. L'unique bémol que je mets à mon appréciation globalement favorable tient au fait que le scénario s'intéresse avant tout au déclin d'Alice. L'angoisse de sa famille est montrée, mais souvent au second plan. Certains des ravages de la maladie restent dans l'ombre. Dommage...
Still Alice
Film américain de R. Glatzer et W. Westmoreland (2014)
J'aime beaucoup le titre et ce possible jeu de mot sur Still, qui peut vouloir dire "Calme" ou "Encore". Le fait que l'oeil de la caméra reste essentiellement ancré sur le personnage principal me donne certes quelques petits regrets, mais rien de vraiment méchant, d'accord ? Disons que, dans un genre comparable, je trouve Amour et Floride un peu plus intenses. Cela se joue franchement à de menus détails...
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Si vous voulez recouper cette analyse...
Vous pourrez trouver (et lire !) un autre avis sur le film chez Pascale.
Résumé rapide: Alice Howland fête son anniversaire quand l'histoire commence, entourée de gens qu'elle aime - son mari, son fils, sa fille aînée et son gendre. Cette universitaire connue dans le monde entier peut sourire à une vie qui le lui rend bien. Même les petites disputes avec sa seconde fille n'altèrent pas son bonheur. Tout se passe donc pour le mieux dans cette existence raisonnable, jusqu'au jour fatidique où Alice, troublée par quelques oublis, se découvre victime d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. On lui explique alors qu'elle n'est qu'au début d'une inexorable chute et que, loi génétique oblige, ses enfants risquent d'affronter le même destin. Quels chocs !
Still Alice est donc tout sauf un film rigolo: vous voilà prévenus. J'aimerais souligner tout de suite que c'est un film digne et bien joué. J'apprécie ce type de cinéma américain, loin de tout effet bling-bling. Julianne Moore a bien mérité l'Oscar qu'elle a obtenu pour ce rôle poignant d'une femme qui s'efface petit à petit. Belle performance ! Kristen Stewart, elle aussi, a répondu à mes attentes, en investissant sans fioriture un costume de fille complexe, mais aux trésors d'amour inavoués. Le reste de la troupe est très bien également et je veux mentionner le jeu impeccable d'Alec Baldwin, un acteur que j'apprécie vraiment de plus en plus. Bref... sur la distribution, rien à redire. L'unique bémol que je mets à mon appréciation globalement favorable tient au fait que le scénario s'intéresse avant tout au déclin d'Alice. L'angoisse de sa famille est montrée, mais souvent au second plan. Certains des ravages de la maladie restent dans l'ombre. Dommage...
Still Alice
Film américain de R. Glatzer et W. Westmoreland (2014)
J'aime beaucoup le titre et ce possible jeu de mot sur Still, qui peut vouloir dire "Calme" ou "Encore". Le fait que l'oeil de la caméra reste essentiellement ancré sur le personnage principal me donne certes quelques petits regrets, mais rien de vraiment méchant, d'accord ? Disons que, dans un genre comparable, je trouve Amour et Floride un peu plus intenses. Cela se joue franchement à de menus détails...
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Si vous voulez recouper cette analyse...
Vous pourrez trouver (et lire !) un autre avis sur le film chez Pascale.
6 commentaires:
Bonjour Martin. Je n'ai jamais vu ce film. Connais-tu l'excellent Loin d'elle de Sarah Polley, avec Julie Christie, sur le meme thème?
Pas encore, non, mais je l'ai dans ma collection. Je le regarderai peut-être un jour prochain, avant d'en reparler. Merci de ce rappel, Eeguab !
Sarah Polley m'avait bien plu dans un autre rôle sensible, dans un film de l'Espagnole Isabel Coixet: "Ma vie sans moi" (que j'ai déjà eu l'occasion de présenter ici).
Oui c'était beau.
Tu peux me rappeler le dernier mot de Julianne que j'évoque stp ?
Et Loin d'elle c'est... pfiou http://www.surlarouteducinema.com/archive/2007/05/03/loin-d’elle-de-sarah-polley.html
Le dernier mot du film est "Love". Je n'en dirai pas plus.
J'ai de la visite chez moi ces dix prochains jours, mais vais tâcher de voir le film de Sarah Polley ensuite.
Love ? Imparable !
C'est une très belle fin. Julianne et Kristen ont été à la hauteur de mes attentes.
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