Je vous l'ai dit en chroniquant Andalucia: au cours du festival annuel qu'organise mon association, j'ai eu à présenter ce film. L'ambiance était particulière pour deux raisons: 1) nous n'étions qu'une vingtaine et 2) nous avions invité la réalisatrice italienne Alessandra Pescetta. C'est surtout son travail qui a nourri nos échanges après la projection.
Alessandra était arrivée le matin même, après cinq heures de train. Dans ses bagages: Ahlem, l'un de ses courts-métrages. Une oeuvre évidemment inscrite dans la thématique Exils de notre festival. L'histoire tourne autour d'une adolescente sicilienne, d'ascendance tunisienne. Quand elle n'est pas en cours au lycée, la demoiselle raconte ses rêves à sa meilleure amie, qui, elle, est d'origine polonaise. Parfois, il lui arrive aussi de revêtir l'uniforme orange vif d'un groupe de bénévoles, qui tentent d'organiser un accueil digne pour des réfugiés venus d'ailleurs en Méditerranée. Cette réalité quotidienne est illustrée avec une sorte d'emphase lyrique, étonnante.
Soyez assurés que ce n'est pas un reproche: si par hasard vous avez une occasion de découvrir Ahlem, je vous le recommande vivement. Bien sûr, en un peu moins de dix-neuf minutes, il n'est pas possible que ce petit film fasse le tour de la question - je doute d'ailleurs qu'une oeuvre plus longue y arrive. Au fond, l'important n'est pas là. L'important, je crois, c'est que, non contente d'évoquer un sujet d'actualité brûlante, Alessandra nous offre une vraie proposition artistique. Au final, lorsque la musique de Johann Sebastian Bach vient dominer l'ultime séquence, bien des choses ont été exprimées. Quid de mon avis ? C'est un bref instant auparavant que j'ai ressenti l'émotion la plus forte. Une nappe repliée ressemble alors à un linceul et, au-delà des mots, l'image suffit bien pour évoquer une tragédie...
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Bon, un petit mot encore...
Je crois qu'il est très probable de vous reparler bientôt d'Alessandra. Pourquoi ? Comment ? Vous verrez bien ! Encore un peu de patience...
Alessandra était arrivée le matin même, après cinq heures de train. Dans ses bagages: Ahlem, l'un de ses courts-métrages. Une oeuvre évidemment inscrite dans la thématique Exils de notre festival. L'histoire tourne autour d'une adolescente sicilienne, d'ascendance tunisienne. Quand elle n'est pas en cours au lycée, la demoiselle raconte ses rêves à sa meilleure amie, qui, elle, est d'origine polonaise. Parfois, il lui arrive aussi de revêtir l'uniforme orange vif d'un groupe de bénévoles, qui tentent d'organiser un accueil digne pour des réfugiés venus d'ailleurs en Méditerranée. Cette réalité quotidienne est illustrée avec une sorte d'emphase lyrique, étonnante.
Soyez assurés que ce n'est pas un reproche: si par hasard vous avez une occasion de découvrir Ahlem, je vous le recommande vivement. Bien sûr, en un peu moins de dix-neuf minutes, il n'est pas possible que ce petit film fasse le tour de la question - je doute d'ailleurs qu'une oeuvre plus longue y arrive. Au fond, l'important n'est pas là. L'important, je crois, c'est que, non contente d'évoquer un sujet d'actualité brûlante, Alessandra nous offre une vraie proposition artistique. Au final, lorsque la musique de Johann Sebastian Bach vient dominer l'ultime séquence, bien des choses ont été exprimées. Quid de mon avis ? C'est un bref instant auparavant que j'ai ressenti l'émotion la plus forte. Une nappe repliée ressemble alors à un linceul et, au-delà des mots, l'image suffit bien pour évoquer une tragédie...
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Bon, un petit mot encore...
Je crois qu'il est très probable de vous reparler bientôt d'Alessandra. Pourquoi ? Comment ? Vous verrez bien ! Encore un peu de patience...
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