jeudi 30 septembre 2010

En voiture, encore !

Souvenez-vous ou allez vérifier: j'ai déjà eu l'occasion de vous parler ici de La grande course autour du monde. J'avoue: j'adore ce film de Blake Edwards, sorti en 1965. Puisqu'il me faut en redire un mot après l'avoir montré à mes parents dernièrement, je vous propose sept bonnes raisons de le voir - ou de le revoir - à votre tour.

1) Certes, sur DVD, le film dure 2h26. Il paraît d'ailleurs qu'il était encore plus long en version cinéma. Ce long moment devant l'écran passe néanmoins comme une lettre à la Poste. Aucun temps mort n'est à déplorer. Au contraire, des rebondissements en pagaille.

2) C'est très agréable de revoir le duo Tony Curtis / Jack Lemmon ailleurs que dans le mythique Certains l'aiment chaud. Le premier, père de Jamie Lee, a tout du gendre idéal et un côté chevaleresque dans le farfelu. Le second est mon préféré: en roue libre, et en fait doté de deux personnages, il est absolument génial. Un duo hilarant !

3) J'imagine que, pour beaucoup de cinéphiles, Natalie Wood est d'abord Judy dans La fureur de vivre ou Maria dans West side story. Ici, elle est Maggie, une suffragette survoltée qui veut en découdre avec les hommes sur leur terrain. Bien évidemment, ça ne marche pas aussi bien qu'elle le voudrait, mais c'est ça qui est (très) drôle. Mention spéciale pour ses robes, nouvelles à chaque plan ou presque.

4) Une minute, m'sieur, s'il vous plait... aviez-vous noté la présence au générique de Peter Falk ? Le film rappelle à ceux qui l'auraient ignoré que l'intéressé a incarné bien d'autres personnages que celui de l'inspecteur Columbo. Ici, il est le domestique du "méchant" joué par Jack Lemmon. Rôle secondaire ? Oui et non. Rôle de benêt, oui ! Ses innombrables gaffes sont un vrai bonheur.

5) Avis aux enfants de la télé: ils retrouveront aussi Ross Martin, notamment connu pour avoir endossé les habits d'Artemus Gordon dans la série Les mystères de l'Ouest exactement à la même époque. Cette fois, il est dans la peau d'un escrimeur corrompu et maladroit.

6) Vous aimez le cinéma de genre ? Ici, vous avez un vrai archétype du cinéma de genres ! Si j'ai décliné au pluriel, c'est que le film mélange allégrement les références de nombreux classiques hollywoodiens, du western au film de capes et d'épées, en passant par la comédie romantique ou même le film d'espionnage. Incroyable ? Vous comprendrez - et apprécierez - en regardant.

7) Enfin, et même si le film fête ses 45 ans cette année, il 'a pas pris une ride. Bien sûr, les cascades sont grossières dès qu'il faut mettre en oeuvre des effets spéciaux un peu explosifs. Peu importe. Sincèrement, devant le caractère de l'ensemble, un éventuel remake ne s'imposerait pas. Au contraire, c'est une chance de pouvoir revoir ce genre de créations dans leur version originale. N'hésitez plus !

La grande course autour du monde
Film américain de Blake Edwards (1965)
Vous l'aurez compris: l'oeuvre a pour moi rang de classique incontournable. J'ai en fait presque le même plaisir à la présenter que j'ai eu à la découvrir l'année dernière. Il me semble rare aujourd'hui qu'un réalisateur aille aussi loin dans le farfelu sans opter pour l'outrancier. Ex-fan des sixties, vous auriez envie de découvrir une autre histoire de course aux mille et une péripéties ? Ruez-vous sur Un monde fou, fou, fou, fou de Stanley Kramer, sorti en 1963. C'est un peu moins bon, mais ça reste quand même une gourmandise très appréciable. Plus d'infos dans ma chronique du 18 mai dernier.

Pour aller plus loin...
Vous lirez aussi ma première chronique sur La grande course...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

oulààààààà ça me donne envie de le zieuter, je le cherche et jle passe ^^
cd

Remi a dit…

Et bien, on peut dire que cette chronique tombe en pleine actualité... Ce n'est pas le film le plus connu de ce pauvre Tony Curtis mais c'est l'un des plus jubilatoires... Très "bande dessinée".
Tony Curtis était l'un des plus beaux acteurs d'Hollywood de tous les temps... Si j'étais une femme, je craquerais tout de suite!