mercredi 20 août 2025

Venue de loin pour...

J'ai appris (et vite compris) que beaucoup des tous premiers films mettant en scène des extra-terrestres parlaient d'une menace réelle d'une manière détournée - afin de "ménager" le public, par exemple. J'ignore si c'est le cas pour ma curiosité du jour: Une Martienne diabolique. Un film dont je n'ai entendu parler que très récemment...

Venu de Grande-Bretagne, cet étonnant long-métrage nous conduit jusqu'au fin fond d'un petit village écossais, au cours de la saison hivernale. De rares personnes se rassemblent dans l'auberge locale. Outre les tenanciers, il y a là leur petit personnel, une mannequin cherchant à oublier ses amours malheureuses, ainsi qu'un scientifique réputé et un journaliste, l'un et l'autre intrigués par la chute annoncée d'un météore. Il y a aussi un enfant... et un homme évadé de prison. Et une femme, affirmant venir de Mars, rejoint alors le petit groupe !

Je passe sur les détails du pourquoi du comment, mais comme le titre l'indique, cette femme sera bien sûr un réel danger pour les autres. Honnêtement, tout cela s'avère plutôt risible: de la science-fiction cinéma, un peu balourde et de fait dépourvue de moyens techniques importants. Cet opus garde malgré tout un certain charme vintage ! Tourné en noir et blanc, je crois qu'il peut aussi être vu en version colorisée - cela dit sans le moindre regret de ne pas y avoir eu accès. Je vous recommande d'être prudents: le Web est truffé de spoilers. D'une durée d'une heure 14 minutes, le film a le mérite d'être concis. Raison de plus, je dirais, pour lui donner une chance de vous plaire...

La Martienne diabolique
Film britannique de David MacDonald (1954)

Une demi-étoile bonus pour le côté "insolite" de cette découverte tardive: il faut replacer le film dans son contexte artistique d'époque. Il a deux ans de plus qu'une référence: l'amusant Planète interdite. Bien sûr, bien des réalisateurs ont créé des situations et des mondes beaucoup plus spectaculaires encore. Mais en partant dans l'espace ! Rester sur Terre, c'est bien aussi, non ? Enfin, en bonne compagnie...

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