Il aura 80 ans en mars prochain et affiche toujours un amour sincère pour le cinéma de genre: George Miller m'inspire de la sympathie. C'est sans beaucoup hésiter que j'ai suivi un pote dans un multiplexe pour voir Furiosa - Une saga Mad Max, dernier volet de... la saga démarrée en 1979 / 1981 /1985 avec Mel Gibson et relancée en 2015.
Je n'avais vu (et chroniqué) que le tout premier des quatre films précédents quand j'ai pris mon ticket pour deux heures et demie supplémentaires dans l'univers post-apocalyptique de George Miller. D'emblée, il nous emmène dans son pays, l'Australie, qu'il choisit d'aborder au coeur d'une jungle luxuriante, où deux petites filles s'efforcent de récolter les bons fruits mûrs de l'un des rares arbres disponibles. C'est qu'il faut comprendre que, sur la planète, les "terres d'abondance" ont presque disparu, au profit de déserts gigantesques. Des gangs rivaux se disputent la domination des quelques ressources toujours présentes, alimentaires et énergétiques, et se déplacent grâce à des engins motorisés surpuissants, motos, voitures, camions. Enlevée par un groupe très féroce, l'une des gamines que j'évoquais verra sa mère torturée sous ses yeux et cherchera sa vengeance. Supposée se dérouler sur quinze ans, c'est toute l'histoire de Furiosa !
Ce qui m'a d'abord sauté aux yeux ? La qualité discutable des effets numériques. C'est regrettable: je vois très peu de films de ce genre et je m'attendais à ce que tout soit parfait sur le plan technique. Désolé, ce n'est pas le cas... et il m'a donc fallu quelques instants pour habituer mes yeux. Toujours sur le seul plan visuel, la profusion des costumes m'a temporairement coupé des dialogues: je dois dire que, comparé à d'autres opus en VO, Furiosa ne m'a pas accueilli facilement. Ensuite, c'est allé mieux, mais je n'ai vu qu'un film d'action assez basique, autour d'un scénario franchement famélique. L'idée que tout cela pourrait représenter le futur de notre humanité reste intéressante, mais elle n'est guère exploitée: les images pourraient être celles de n'importe quel autre territoire imaginaire. Heureusement, le blockbuster s'assume: il ne se perd presque jamais dans l'une des longues scènes d'exposition que le cinéma anglo-saxon nous inflige parfois. Bref, ça bouge, ça crie, ça pétarade et l'écran géant s'impose comme le support adéquat. Avis aux vrais amateurs...
Furiosa - Une saga Mad Max
Film américano-australien de George Miller (2024)
Je n'ai pas parlé des acteurs, Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth dans les rôles principaux, mais ils sont presque noyés dans la masse. Vous l'aurez compris: le film m'a un peu déçu - ce qui n'est pas grave. Dune - Deuxième partie garde sa place de meilleur blockbuster 2024. Sera-t-il détrôné ? Pas sûr: nous verrons cela au second semestre. D'ici là, en post-apocalyptique, tentez donc Numéro 9 ou Junk Head !
----------
Un avis divergent ?
Une autre chronique du film peut être consultée dans la Kinopithèque. Princécranoir et Strum me paraissent sur la même longueur d'ondes que moi. Ce qui ne saurait vous décourager de voir le film, bien sûr...
Je n'avais vu (et chroniqué) que le tout premier des quatre films précédents quand j'ai pris mon ticket pour deux heures et demie supplémentaires dans l'univers post-apocalyptique de George Miller. D'emblée, il nous emmène dans son pays, l'Australie, qu'il choisit d'aborder au coeur d'une jungle luxuriante, où deux petites filles s'efforcent de récolter les bons fruits mûrs de l'un des rares arbres disponibles. C'est qu'il faut comprendre que, sur la planète, les "terres d'abondance" ont presque disparu, au profit de déserts gigantesques. Des gangs rivaux se disputent la domination des quelques ressources toujours présentes, alimentaires et énergétiques, et se déplacent grâce à des engins motorisés surpuissants, motos, voitures, camions. Enlevée par un groupe très féroce, l'une des gamines que j'évoquais verra sa mère torturée sous ses yeux et cherchera sa vengeance. Supposée se dérouler sur quinze ans, c'est toute l'histoire de Furiosa !
Ce qui m'a d'abord sauté aux yeux ? La qualité discutable des effets numériques. C'est regrettable: je vois très peu de films de ce genre et je m'attendais à ce que tout soit parfait sur le plan technique. Désolé, ce n'est pas le cas... et il m'a donc fallu quelques instants pour habituer mes yeux. Toujours sur le seul plan visuel, la profusion des costumes m'a temporairement coupé des dialogues: je dois dire que, comparé à d'autres opus en VO, Furiosa ne m'a pas accueilli facilement. Ensuite, c'est allé mieux, mais je n'ai vu qu'un film d'action assez basique, autour d'un scénario franchement famélique. L'idée que tout cela pourrait représenter le futur de notre humanité reste intéressante, mais elle n'est guère exploitée: les images pourraient être celles de n'importe quel autre territoire imaginaire. Heureusement, le blockbuster s'assume: il ne se perd presque jamais dans l'une des longues scènes d'exposition que le cinéma anglo-saxon nous inflige parfois. Bref, ça bouge, ça crie, ça pétarade et l'écran géant s'impose comme le support adéquat. Avis aux vrais amateurs...
Furiosa - Une saga Mad Max
Film américano-australien de George Miller (2024)
Je n'ai pas parlé des acteurs, Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth dans les rôles principaux, mais ils sont presque noyés dans la masse. Vous l'aurez compris: le film m'a un peu déçu - ce qui n'est pas grave. Dune - Deuxième partie garde sa place de meilleur blockbuster 2024. Sera-t-il détrôné ? Pas sûr: nous verrons cela au second semestre. D'ici là, en post-apocalyptique, tentez donc Numéro 9 ou Junk Head !
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Un avis divergent ?
Une autre chronique du film peut être consultée dans la Kinopithèque. Princécranoir et Strum me paraissent sur la même longueur d'ondes que moi. Ce qui ne saurait vous décourager de voir le film, bien sûr...
2 commentaires:
"un film d'action assez basique, autour d'un scénario franchement famélique." J'aurais ajouté bourrin, bruyant et agité. Seul le personnage de la mère est intéressant mais la vengeance de la furieuse nécessite qu'elle disparaisse rapidement. La petite Ana est méritante et Thor m'a amusée (autant qu'il semble s'amuser) mais j'avais hâte que ça s'arrête.
J'avais suffisamment perdu de temps, je n'ai pas voulu en perdre davantage en écrivant une note.
Oui, j'ai bien aimé aussi le personnage de la mère et ce début sur les chapeaux de roue.
La suite m'a plutôt assommé qu'autre chose, mais il n'est pas exclu que je donne une chance à "Fury road".
Mais bon, avant cela, de l'eau devrait couler sous les ponts...
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