Morbihan, autour de 1810. Une gamine, Hélène Jégado, vit à l'ombre d'une mère qui ne lui donne aucune affection. C'est donc en solitaire qu'elle doit affronter ses peurs enfantines, sans y arriver vraiment. Quelques années plus tard, aïe ! Elle deviendra la pire tueuse en série que la France ait connue. Le nombre de ses victimes: une trentaine...
Hélène ne fut condamnée que pour cinq meurtres, prescription oblige. Ce destin a nourri un roman de Jean Teulé, sorti chez Julliard en 2003 et devenu un film quatre ans plus tard. Le titre - Fleur de tonnerre - reprend le surnom que Madame Jégado mère avait attribué à sa fille. Dans la réalité des faits, il semble qu'elle n'ait pas été aussi méchante avec sa progéniture que la fiction le prétend. En présentant Hélène comme une jeune femme instable, pétrie de croyances populaires païennes et maltraitée par presque tout le monde, il est très possible que le long-métrage se fourvoie - ou en ajoute à une situation difficile, au point donc de la faire devenir littéralement invivable. Comment analyser ce choix ? Il offre en tout cas à Deborah François l'occasion de s'exprimer sur une gamme étendue. La jeune actrice belge s'en sort avec les honneurs, elle que je crois n'avoir jamais vue dans un tel registre auparavant. Le reste de la distribution apparaît malheureusement moins inspiré et le rythme du film trop mollasson pour convaincre. Je retiens la page méconnue de l'histoire bretonne...
Fleur de tonnerre
Film de Stéphanie Pillonca (2017)
Une (relative) déception. Les critiques que j'avais lues sur le film avant de le voir n'étaient pas très élogieuses, mais je m'étais imaginé que mon intérêt pour la Bretagne compenserait quelques défauts. Vérification faite, c'est le cas, oui, mais pas assez pour m'emballer. Autant donc vous conseiller de (re)voir Le cheval d'orgueil, un film différent à une autre époque, mais à mes yeux bien plus intéressant !
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Une petite info "people"...
La réalisatrice, Stéphanie Pillonca, est l'épouse de Gustave Kervern. L'intéressé apparaît très brièvement à l'écran dans le rôle d'un prêtre.
Et pour finir, les traditionnels liens...
Vous pourrez lire deux autres avis sur le film chez Pascale et Dasola.
Hélène ne fut condamnée que pour cinq meurtres, prescription oblige. Ce destin a nourri un roman de Jean Teulé, sorti chez Julliard en 2003 et devenu un film quatre ans plus tard. Le titre - Fleur de tonnerre - reprend le surnom que Madame Jégado mère avait attribué à sa fille. Dans la réalité des faits, il semble qu'elle n'ait pas été aussi méchante avec sa progéniture que la fiction le prétend. En présentant Hélène comme une jeune femme instable, pétrie de croyances populaires païennes et maltraitée par presque tout le monde, il est très possible que le long-métrage se fourvoie - ou en ajoute à une situation difficile, au point donc de la faire devenir littéralement invivable. Comment analyser ce choix ? Il offre en tout cas à Deborah François l'occasion de s'exprimer sur une gamme étendue. La jeune actrice belge s'en sort avec les honneurs, elle que je crois n'avoir jamais vue dans un tel registre auparavant. Le reste de la distribution apparaît malheureusement moins inspiré et le rythme du film trop mollasson pour convaincre. Je retiens la page méconnue de l'histoire bretonne...
Fleur de tonnerre
Film de Stéphanie Pillonca (2017)
Une (relative) déception. Les critiques que j'avais lues sur le film avant de le voir n'étaient pas très élogieuses, mais je m'étais imaginé que mon intérêt pour la Bretagne compenserait quelques défauts. Vérification faite, c'est le cas, oui, mais pas assez pour m'emballer. Autant donc vous conseiller de (re)voir Le cheval d'orgueil, un film différent à une autre époque, mais à mes yeux bien plus intéressant !
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Une petite info "people"...
La réalisatrice, Stéphanie Pillonca, est l'épouse de Gustave Kervern. L'intéressé apparaît très brièvement à l'écran dans le rôle d'un prêtre.
Et pour finir, les traditionnels liens...
Vous pourrez lire deux autres avis sur le film chez Pascale et Dasola.
2 commentaires:
Je n'en garde pas grand souvenir.
L'aide mémoire qu'est le blog m'a permis de savoir que je m'étais copieusement ennuyée.
C'est dispensable... et c'est dommage, car le sujet est bon.
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