C'est vraiment arrivé et c'est assez dingue: après la seconde guerre mondiale, un dénommé Han van Meegeren fut poursuivi aux Pays-Bas pour avoir vendu un Vermeer à Hermann Göring, très haut dirigeant du régime nazi. Il n'échappa à la peine de mort qu'après avoir prouvé que c'était un faux qu'il avait peint lui-même... en dupant les experts.
Tout cela est raconté dans Le dernier Vermeer, un film américain que j'avais repéré sur OCS et que cette satanée Covid-19 a dû priver d'une sortie dans les salles françaises. C'est dommage: s'il n'a rien d'incontournable, le long-métrage révèle donc une anecdote historique méconnue. Chez nous, en tout cas: d'abord à deux doigts d'être pendu ou fusillé pour haute trahison, Van Meegeren est passé pour un héros dans son pays dès l'instant où il a été lavé de tout soupçon. Malheureusement, il n'aura pas profité longtemps de cette notoriété positive, vu qu'il est mort d'une crise cardiaque peu après son procès. Je vous le dis tout net: découvrir ce drôle de destin vaut le détour. Bien qu'un peu confus au début, le film propose une reconstitution soignée, ce qui est très certainement un bel atout dans sa manche. Affublé de cheveux gris, Guy Pearce se sort honorablement du rôle principal. Avec lui, j'ai bien aimé découvrir Claes Bang, acteur danois aux faux airs de Kyle Chandler, et retrouver aussi quelques visages connus (Vicky Krieps ou August Diehl, par exemple). Un bon moment !
Le dernier Vermeer
Film américain de Dan Friedkin (2019)
Un bilan globalement positif pour ce long-métrage, donc. Je signale qu'il m'a aussi paru prendre quelques libertés avant la stricte réalité. Peu importe: j'ai même envie de dire que... c'est de bonne guerre. Les talents des faussaires vous intriguent ? Je vous renvoie volontiers vers Comment voler un million de dollars ou Vérités et mensonges. Si Vermeer vous plaît, donnez une chance à La jeune fille à la perle !
Tout cela est raconté dans Le dernier Vermeer, un film américain que j'avais repéré sur OCS et que cette satanée Covid-19 a dû priver d'une sortie dans les salles françaises. C'est dommage: s'il n'a rien d'incontournable, le long-métrage révèle donc une anecdote historique méconnue. Chez nous, en tout cas: d'abord à deux doigts d'être pendu ou fusillé pour haute trahison, Van Meegeren est passé pour un héros dans son pays dès l'instant où il a été lavé de tout soupçon. Malheureusement, il n'aura pas profité longtemps de cette notoriété positive, vu qu'il est mort d'une crise cardiaque peu après son procès. Je vous le dis tout net: découvrir ce drôle de destin vaut le détour. Bien qu'un peu confus au début, le film propose une reconstitution soignée, ce qui est très certainement un bel atout dans sa manche. Affublé de cheveux gris, Guy Pearce se sort honorablement du rôle principal. Avec lui, j'ai bien aimé découvrir Claes Bang, acteur danois aux faux airs de Kyle Chandler, et retrouver aussi quelques visages connus (Vicky Krieps ou August Diehl, par exemple). Un bon moment !
Le dernier Vermeer
Film américain de Dan Friedkin (2019)
Un bilan globalement positif pour ce long-métrage, donc. Je signale qu'il m'a aussi paru prendre quelques libertés avant la stricte réalité. Peu importe: j'ai même envie de dire que... c'est de bonne guerre. Les talents des faussaires vous intriguent ? Je vous renvoie volontiers vers Comment voler un million de dollars ou Vérités et mensonges. Si Vermeer vous plaît, donnez une chance à La jeune fille à la perle !
4 commentaires:
Je l'aurais vu en salle à n'en pas douter. Dommage.
En général j'aime beaucoup les films qui parlent de peintres ou de peinture.
Et de Vermeer je suis DINGUE de l'alchimiste et du géographe.
@Pascale et le film:
Oui, c'est dommage, je pense que celui-là aurait pu te plaire. Et tu n'es pas la seule à être fascinée par le mystère de la création, même si ce n'est pas tout à fait le sujet ici.
@Pascale et le peintre:
Ce qui est fou, c'est que, si j'ai bien compris, il n'a peint qu'assez peu de tableaux, en fait.
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