Les meilleurs spécialistes ne cessent de le répéter: le cinéma français de genre a le vent en poupe. Et, oui, c'est plutôt une bonne nouvelle ! Parmi les derniers exemples, La nuée joue sur notre peur supposée des petites bestioles mal intentionnées - ici, il s'agit de sauterelles. Mais, avant cela, un constat: le film s'est donné un cadre... "réaliste".
Virginie élève seule ses deux enfants depuis que son mari est disparu. Seule encore et non sans difficultés, elle s'occupe d'une exploitation agricole d'un genre nouveau, où elle élève donc des insectes sauteurs destinés ensuite à l'alimentation (animale, mais également humaine). Problème: les rendements sont trop faibles pour que cette activité soit viable. Virginie pense donc tout arrêter, en tout cas jusqu'au jour où elle découvre un moyen pour produire davantage et vendre mieux. Inutile d'insister: je ne vous révélerai pas la teneur de cette méthode hasardeuse. Sachez juste que La nuée met vraiment mal à l'aise ! Enfermée dans une névrose, son héroïne va commettre l'irréparable...
Bon... je n'ai pris qu'un plaisir mitigé à ce spectacle. Le mot "glauque" est sans doute celui qui caractérise idéalement ce que le métrage nous donne à voir, mais aussi... à entendre. Pas de doute: sur le plan formel, La nuée fait preuve d'une efficacité certaine, d'autant en fait que la tension va crescendo jusqu'à un climax court, mais étouffant. Nous sommes en face d'un premier film: le réalisateur n'a pas choisi entre les différentes sous-intrigues possibles et les a traitées toutes. L'épouvante en sort grande gagnante, au détriment de la chronique socio-familiale, portée par de bons acteurs, qui lui tient lieu de toile de fond. Autant vous le dire: au final, je reste un tantinet frustré. D'ailleurs, il me semble que les critiques pro sont plus enthousiastes que les spectateurs lambda, ce qui me paraît révéler un déséquilibre. Cela dit, je ne regrette pas d'être allé voir le film: j'avouerai juste que j'en ai vu de meilleurs. Mais je ne vais pas crier à la supercherie !
La nuée
Film français de Just Philippot (2021)
Un opus qui s'est fait attendre: il devait être présenté à la Semaine de la critique du Festival de Cannes... 2020 ! Sa sortie dans les salles n'a heureusement pas été remise en cause et, malgré mes bémols assumés, je suis content d'avoir pu le découvrir sur grand écran. Maintenant, de là à en parler comme d'un hybride entre Petit paysan et Grave, je ne m'y risquerai pas. En fait, je préfère ces deux films...
Virginie élève seule ses deux enfants depuis que son mari est disparu. Seule encore et non sans difficultés, elle s'occupe d'une exploitation agricole d'un genre nouveau, où elle élève donc des insectes sauteurs destinés ensuite à l'alimentation (animale, mais également humaine). Problème: les rendements sont trop faibles pour que cette activité soit viable. Virginie pense donc tout arrêter, en tout cas jusqu'au jour où elle découvre un moyen pour produire davantage et vendre mieux. Inutile d'insister: je ne vous révélerai pas la teneur de cette méthode hasardeuse. Sachez juste que La nuée met vraiment mal à l'aise ! Enfermée dans une névrose, son héroïne va commettre l'irréparable...
Bon... je n'ai pris qu'un plaisir mitigé à ce spectacle. Le mot "glauque" est sans doute celui qui caractérise idéalement ce que le métrage nous donne à voir, mais aussi... à entendre. Pas de doute: sur le plan formel, La nuée fait preuve d'une efficacité certaine, d'autant en fait que la tension va crescendo jusqu'à un climax court, mais étouffant. Nous sommes en face d'un premier film: le réalisateur n'a pas choisi entre les différentes sous-intrigues possibles et les a traitées toutes. L'épouvante en sort grande gagnante, au détriment de la chronique socio-familiale, portée par de bons acteurs, qui lui tient lieu de toile de fond. Autant vous le dire: au final, je reste un tantinet frustré. D'ailleurs, il me semble que les critiques pro sont plus enthousiastes que les spectateurs lambda, ce qui me paraît révéler un déséquilibre. Cela dit, je ne regrette pas d'être allé voir le film: j'avouerai juste que j'en ai vu de meilleurs. Mais je ne vais pas crier à la supercherie !
La nuée
Film français de Just Philippot (2021)
Un opus qui s'est fait attendre: il devait être présenté à la Semaine de la critique du Festival de Cannes... 2020 ! Sa sortie dans les salles n'a heureusement pas été remise en cause et, malgré mes bémols assumés, je suis content d'avoir pu le découvrir sur grand écran. Maintenant, de là à en parler comme d'un hybride entre Petit paysan et Grave, je ne m'y risquerai pas. En fait, je préfère ces deux films...
2 commentaires:
Sans être phobique, je ne suis pas fan des insectes. J'ai donc hésité et n'y suis pas allée. Il n'est déjà plus en salle chez moi.
Sans regret.
J'avais beaucoup aimé Petit paysan et prochainement va sortir Louloute que j'irai voir aussi.
Grave : triple bof.
Oui, je pense que tu n'as pas grand-chose à regretter, sur ce coup-là.
"Louloute" ne m'attire pas trop. On verra bien si c'est un deuxième choix possible...
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