C'est vrai: Denzel Washington apparaît peu sur Mille et une bobines. Comme très probablement certain(e)s d'entre vous, j'ai connu l'acteur américain dans les années 90... et je l'ai largement oublié depuis. Malgré deux Oscars et une kyrielle d'autres récompenses, il m'apparait comme un artiste "de seconde zone". Le terme est bien trop sévère...
C'est en cherchant des anecdotes susceptibles d'enrichir ma chronique précédente que j'ai appris que notre ami était lié à un nouveau projet porté par Joel Coen: l'aîné des frangins aimerait confier au comédien le rôle de Macbeth. Voir un Noir incarner le légendaire roi d'Écosse pourrait étonner, quatre siècles après que Shakespeare l'a ressuscité. Cela dit, il existe bien une version japonaise, alors pourquoi pas ? Après le film de Justin Kurzel en 2015, je me sens vraiment curieux. D'ici là, ce serait bien de voir ceux d'Orson Welles et Roman Polanski !
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Vous avez un avis sur la question ?
Si c'est le cas, je vous encourage vivement à l'exprimer sans détour. Et moi, je veux aussi finaliser mon intégrale Coen un jour prochain...
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8 commentaires:
Bonsoir Martin. Shakespeare résiste à tout. Vu les versions de Kurosawa et Welles, remarquables, celle de Welles étant dotée d'un accent écossais assez carabiné. Présenté en ciné-club (à propos, probablement défunt à l'âge de cinq ans et demi) le film de Justin Kurzel, intéressant mais le tiercé shakespearien majeur restera Kurosawa/Welles/Branagh à mon sens. Jamais vu le Polanski. A bientôt Martin.
Oh, le ciné-club... snif...
Merci pour ton commentaire, l'ami: j'ignorais qu'il y avait une version Branagh !
Cela dit, en écrivant cette chronique, j'ai également songé à ton amour du grand Will.
Non. Il n'y a pas de version Branagh. J'évoquais seulement la passion de Branagh pour le grand Will (Hamlet, Henry V, Beaucoup de bruit pour rien avec Denzel Washington d'ailleurs, Au beau milieu de l'hiver, Peines d'amour perdues, Comme il vous plaira). A bientôt.
Ah oui, je me disais aussi que tu devais parler de sa filmographie au sens large. J'aurais pu aller vérifier. Bon... cela aura au moins présenté l'avantage de t'inciter à donner une liste de films potentiellement intéressants. Merci !
Ce matin, je repense au "Ran" de Kurosawa, adapté du Roi Lear, si je ne m'abuse. Quel film aussi !
Denzel acteur de seconde zone, tu pousses. Même s'il n'inscrit pas de chef doeuvre à son actif, c'est un très grand acteur je trouve même dans des films comme Equalizer.
Il sera parfait en Macbeth, comme Toshiro.
J'avais adoré la version le Kurzel.
"Le terme est bien trop sévère": je reconnais moi-même que je suis dur.
Peut-être que c'est son choix de films qui ne m'a que trop rarement convaincu...
J'espère qu'on pourra voir ce "Macbeth" joelcoenien dans pas trop longtemps.
Le Kurzel, je le trouve un peu trop grandiloquent. Shakespeare n'a pas besoin d'autant.
Ran est bien évidemment absolument admirable. Du côté soviétique (à l'époque) il y a aussi, je crois, des choses pas mal à propos de Shakespeare, mais je ne saurais en dire plus. Mais si je n'avais qu'un seul Shakespeare cinéma à retenir, ce qui serait bien dommage, je citerais l'immense Falstaff (Chimes at midnight) de Welles.
D.W. J'ai bien aimé Philadelphie, American Gangster, Cry Freedom, Malcolm X.
C'est vrai que j'ai pas mal travaillé sur le scénariste Shakespeare il y a quelques années. Avec parfois quelques anecdotes cocasses notamment Leslie Howard interprétant Roméo à l'âge de... 42 ans.
A bientôt.
"Falstaff", je ne l'ai vu qu'en opéra, mais merci du tuyau ! La démesure de Welles, jusqu'à présent, me touche moins que celle d'un Kurosawa. Cela dit sans fermer la porte. Tu aurais encore beaucoup de choses à m'apprendre sur le sujet Shakespeare au cinéma. Et tu sais combien j'aime les anecdotes cocasses liées au septième art !
De Denzel Washington, je n'ai qu'un très vague (bon) souvenir de "Philadelphia" et un très vague (mauvais) souvenir de "Training day". J'ai vu "American gangster" aussi, mais j'ai trouvé ça trop... comment dire ?... trop ordinaire. Pas spécialement envie de le revoir. "Malcolm X" m'intéresserait sans doute davantage, ne serait-ce que pour l'aspect historique.
À bientôt, l'ami ! Je pense bien à Madame et toi !
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