Vous vous en souvenez peut-être: toute fin janvier, je vous racontais qu'un soir de fatigue, j'avais "coupé" un film après dix minutes. Curieux malgré tout, j'ai donc fini par regarder Les garçons sauvages jusqu'au bout. Ce qui m'aura permis de confirmer mon impression première: ce film n'est pas fait pour moi. Ce qui mérite explication...
L'ouverture donne le ton. En un lieu méconnaissable et à une époque indéterminée, cinq adolescents de bonne famille montent une séance théâtrale pour une professeure... et décident alors de la torturer ! Jugés, ils échappent à la prison ferme, mais sont confiés à un marin franchement patibulaire, qui promet à leurs parents qu'il sera capable de les rendre doux comme des agneaux. Le capitaine les embarque jusqu'à une île lointaine, où une drôle de scientifique s'est installée pour conduire diverses expériences d'un genre particulier. Je crois inutile d'en dire plus sur le scénario: ce serait vous dévoiler le fin mot de l'histoire (et je n'y tiens pas). Passons à autre chose, voulez-vous ?
D'abord, une précision: le film est sorti avec interdiction aux moins de 16 ans. Il n'a été vu que par 43.405 spectateurs dans les salles françaises. J'ai beaucoup de respect pour la véritable démarche artistique qui consiste à produire un tel long-métrage à mille lieues des sentiers battus. Pour l'anecdote, les cinq bad boys ici présentés sont TOUS joués par des actrices, que je cite donc: Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anaël Snoek et Mathilde Warnier. Honnêtement, pour moi, des inconnues - à l'exception de la deuxième nommée. Que fait-on de cette étrangeté ? Un argument scénaristique bizarroïde pour un film abscons, mais pas forcément très intéressant. Pour ma part, j'ai trouvé que la forme (et notamment l'alternance noir et blanc / couleur, à plusieurs reprises) n'apportait pas grand-chose. Même en admettant qu'il puisse y avoir une sorte de manifeste féministe derrière tout cela, j'ai trouvé que Les garçons sauvages faisait plouf. Et, bien plus qu'un quelconque dégoût face à un sujet sordide, c'est cela que vient traduire ma note effectivement sévère...
Les garçons sauvages
Film français de Bertrand Mandico (2018)
Voilà voilà voilà... pas grand-chose à ajouter à cette étoile solitaire ! Un constat d'évidence: je suis TOTALEMENT passé à côté du truc. Pire: je me demande s'il y en a vraiment un, de truc. Pas convaincu. Pourtant, le film a reçu un accueil favorable d'une partie de la critique pro, Cahiers du cinéma en faisant même le meilleur de l'année 2018. Pour l'esthétique, peut-être ? Cela m'a rappelé la bizarrerie 9 doigts...
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Bon... un autre avis circonspect à l'horizon...
Pascale a vu le film, elle aussi, et elle m'apparaît tout aussi interdite. Si l'un(e) de vous a quelque chose à ajouter, je suis plus que preneur !
L'ouverture donne le ton. En un lieu méconnaissable et à une époque indéterminée, cinq adolescents de bonne famille montent une séance théâtrale pour une professeure... et décident alors de la torturer ! Jugés, ils échappent à la prison ferme, mais sont confiés à un marin franchement patibulaire, qui promet à leurs parents qu'il sera capable de les rendre doux comme des agneaux. Le capitaine les embarque jusqu'à une île lointaine, où une drôle de scientifique s'est installée pour conduire diverses expériences d'un genre particulier. Je crois inutile d'en dire plus sur le scénario: ce serait vous dévoiler le fin mot de l'histoire (et je n'y tiens pas). Passons à autre chose, voulez-vous ?
D'abord, une précision: le film est sorti avec interdiction aux moins de 16 ans. Il n'a été vu que par 43.405 spectateurs dans les salles françaises. J'ai beaucoup de respect pour la véritable démarche artistique qui consiste à produire un tel long-métrage à mille lieues des sentiers battus. Pour l'anecdote, les cinq bad boys ici présentés sont TOUS joués par des actrices, que je cite donc: Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anaël Snoek et Mathilde Warnier. Honnêtement, pour moi, des inconnues - à l'exception de la deuxième nommée. Que fait-on de cette étrangeté ? Un argument scénaristique bizarroïde pour un film abscons, mais pas forcément très intéressant. Pour ma part, j'ai trouvé que la forme (et notamment l'alternance noir et blanc / couleur, à plusieurs reprises) n'apportait pas grand-chose. Même en admettant qu'il puisse y avoir une sorte de manifeste féministe derrière tout cela, j'ai trouvé que Les garçons sauvages faisait plouf. Et, bien plus qu'un quelconque dégoût face à un sujet sordide, c'est cela que vient traduire ma note effectivement sévère...
Les garçons sauvages
Film français de Bertrand Mandico (2018)
Voilà voilà voilà... pas grand-chose à ajouter à cette étoile solitaire ! Un constat d'évidence: je suis TOTALEMENT passé à côté du truc. Pire: je me demande s'il y en a vraiment un, de truc. Pas convaincu. Pourtant, le film a reçu un accueil favorable d'une partie de la critique pro, Cahiers du cinéma en faisant même le meilleur de l'année 2018. Pour l'esthétique, peut-être ? Cela m'a rappelé la bizarrerie 9 doigts...
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Bon... un autre avis circonspect à l'horizon...
Pascale a vu le film, elle aussi, et elle m'apparaît tout aussi interdite. Si l'un(e) de vous a quelque chose à ajouter, je suis plus que preneur !
2 commentaires:
Tu n'es pas sévère. Avec le recul je dirais que ce film est répugnant, ridicule et sans intérêt. Le seul but doit être de choquer.
45 000 courageux l'ont vu en salle. Bien fait.
Ouais... c'est juste que je n'aime pas ce sentiment d'être passé à côté d'un truc...
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