Je ne suis pas un inconditionnel de Disney, mais j'estime toutefois que Tonton Walt et son studio peuvent prétendre à une place majeure dans le vaste ensemble du cinéma. Cela explique le plaisir - sincère - que j'ai à voir (ou à revoir) leurs films emblématiques. Un exemple avec une diffusion télé fin décembre: Alice aux pays des merveilles !
Autant le dire tout de suite: je n'ai pas lu le livre de Lewis Carroll. Jeune fille de l'Angleterre victorienne, Alice doit recevoir une leçon d'histoire de sa soeur aînée, mais elle ne l'écoute guère. Son esprit s'évade vers des idées bien plus agréables: celles d'un pays imaginaire où les animaux et les fleurs pourraient parler. Tout à coup, un lapin blanc, vêtu d'une veste et portant une montre, surgit... et déclare qu'il est très en retard - sans préciser alors pour quelle occasion. Alice le suit, tombe dans un trou, trouve le moyen de rétrécir et se faufile de l'autre côté d'une porte miniature: la voilà dans un monde inconnu et très coloré ! Elle ne tardera plus à y faire de nouvelles rencontres...
Alice au pays des merveilles, le film, aura 70 ans l'année prochaine. Le roman originel, lui, est sorti en 1865. On ne s'étonnera donc pas que le propos paraisse un peu "daté", de même que les techniques d'animation ici employées. Nous parlons bien d'oeuvres classiques ! J'admets sans état d'âme que ce n'est pas ce que j'ai vu de mieux chez Mickey et compagnie. Cela dit, je suis malgré tout content d'avoir eu l'occasion de redécouvrir cet opus: mon indéniable passion pour la belle aventure du septième art s'en satisfait aisément. Cerise sur le gâteau: il y a tout de même ici une bonne dose d'imagination pour (re)créer un bestiaire fantastique tout à fait digne d'éloges. L'essentiel serait alors de considérer le tout avec un regard d'enfant. À vrai dire, c'est le public visé, non ? Et je pense que cela fonctionne !
Alice au pays des merveilles
Film américain de C. Geronimi, W. Jackson et H. Luske (1951)
Un dessin animé très correct, mais qui ne m'a pas vraiment emballé. À noter que le trio de réalisateurs était déjà en place pour Cendrillon et que Geronimi, seul, a ensuite signé La belle au bois dormant. Vous avez le droit de préférer les oeuvres plus mâtures, of course ! Pas sûr cependant que l'Alice au pays des merveilles de Tim Burton en soit une ! Vous pourrez vous rabattre sur Belladonna, à la limite...
Autant le dire tout de suite: je n'ai pas lu le livre de Lewis Carroll. Jeune fille de l'Angleterre victorienne, Alice doit recevoir une leçon d'histoire de sa soeur aînée, mais elle ne l'écoute guère. Son esprit s'évade vers des idées bien plus agréables: celles d'un pays imaginaire où les animaux et les fleurs pourraient parler. Tout à coup, un lapin blanc, vêtu d'une veste et portant une montre, surgit... et déclare qu'il est très en retard - sans préciser alors pour quelle occasion. Alice le suit, tombe dans un trou, trouve le moyen de rétrécir et se faufile de l'autre côté d'une porte miniature: la voilà dans un monde inconnu et très coloré ! Elle ne tardera plus à y faire de nouvelles rencontres...
Alice au pays des merveilles, le film, aura 70 ans l'année prochaine. Le roman originel, lui, est sorti en 1865. On ne s'étonnera donc pas que le propos paraisse un peu "daté", de même que les techniques d'animation ici employées. Nous parlons bien d'oeuvres classiques ! J'admets sans état d'âme que ce n'est pas ce que j'ai vu de mieux chez Mickey et compagnie. Cela dit, je suis malgré tout content d'avoir eu l'occasion de redécouvrir cet opus: mon indéniable passion pour la belle aventure du septième art s'en satisfait aisément. Cerise sur le gâteau: il y a tout de même ici une bonne dose d'imagination pour (re)créer un bestiaire fantastique tout à fait digne d'éloges. L'essentiel serait alors de considérer le tout avec un regard d'enfant. À vrai dire, c'est le public visé, non ? Et je pense que cela fonctionne !
Alice au pays des merveilles
Film américain de C. Geronimi, W. Jackson et H. Luske (1951)
Un dessin animé très correct, mais qui ne m'a pas vraiment emballé. À noter que le trio de réalisateurs était déjà en place pour Cendrillon et que Geronimi, seul, a ensuite signé La belle au bois dormant. Vous avez le droit de préférer les oeuvres plus mâtures, of course ! Pas sûr cependant que l'Alice au pays des merveilles de Tim Burton en soit une ! Vous pourrez vous rabattre sur Belladonna, à la limite...
2 commentaires:
Même enfant, ce n'était pas mon Disney préféré. Je trouvais les personnages imaginaires assez désagréables et Alice pas très intéressante. Je crois me souvenir que j'aurais préféré connaître sa vraie vie que sa vie en rêve. Pour une fois qu'on avait une fille qui n'attend pas le Prince Charmant.
Il faudrait sans doute lire Lewis. Mickey a dû bien édulcorer le propos.
Alice n'est clairement pas la plus intéressante des héroïnes Disney. Personnellement, j'ai un faible pour le Lapin blanc et la Reine de coeur. Et j'ai aimé la folie de la scène du thé chez le Chapelier fou...
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