Une liste de noms d'abord: Donald Sutherland, Vanessa Redgrave, Richard Widmark, Christopher Lee, Lloyd Bridges... c'est bel et bien pour ce casting que je me suis tourné vers Le secret de la banquise. L'affiche me laissait espérer que j'allais découvrir l'un de ces films d'action vintage qui font mon bonheur. J'étais un poil trop confiant...
Un groupe de scientifiques internationaux est missionné par l'OTAN pour mener des recherches sur Bear Island, une terre norvégienne perdue au beau milieu de la mer de Barents, à 74° de latitude nord. Aux rigueurs du climat s'ajoute une ambiance franchement tendue entre certains chercheurs, en profond désaccord sur les conséquences réelles de la fonte des glaces. Avons-nous affaire à un thriller écolo ? Que nenni ! Plus que comme poste d'observation climatique, les lieux explorés le sont aussi parce qu'ils pourraient abriter une vieille base de sous-marins allemands, datant de la seconde guerre mondiale. Désormais, vous aurez compris le titre du film, mais j'en termine là avec mon résumé: Le secret de la banquise cache un autre mystère. Chaque personnage peut-il en trouver la clé ? Le film vous répondra...
Bon... il faut bien admettre que je vous parle aujourd'hui d'un plaisir coupable. Si j'apprécie ce genre de spectacle, c'est pour le "voyage". Le secret de la banquise a le mérite de bien exploiter les possibilités offertes par son cadre naturel, constitué de grands espaces enneigés. Hostile, cet environnement représente à lui seul une vraie menace pour les protagonistes et on comprend rapidement que leur sécurité est un concept très aléatoire en de tels lieux ! L'absence d'effets spéciaux numériques vient ajouter à cela une couche d'authenticité appréciable, même si les grands acteurs que j'ai évoqués ci-dessus n'apparaissent pas toujours aussi investis que le scénario l'exigerait. Certains trouveront cela insignifiant, sans doute, mais les amateurs du genre verront le verre à moitié plein et préféreront donc s'amuser du côté old school de l'entreprise. Vous l'aurez compris: je me range dans le deuxième camp. Mais personne n'est obligé de me rejoindre...
Le secret de la banquise
Film britannico-canadien de Don Sharp (1979)
Vite vu, vite oublié, mais vivement apprécié sur le moment: je répète sans hésitation que ce genre de petits films démodés me convient. Dans un cadre fort différent, mais avec grosso modo le même état d'esprit, j'avais aimé Les grands fonds (et son autre casting en or). Certains disent que c'est Steven Spielberg qui a fini par avoir la peau des productions de ce type. J'y ai pensé: c'est bien possible, en effet !
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Une petite précision...
En France, le film a d'abord été enregistré sous le titre L'île des ours le 10 octobre 1979. Il a finalement été diffusé sous son titre définitif à partir du 19 décembre de la même année. N'allez pas le confondre avec Le secret des banquises (2016), un film avec Guillaume Canet !
Un groupe de scientifiques internationaux est missionné par l'OTAN pour mener des recherches sur Bear Island, une terre norvégienne perdue au beau milieu de la mer de Barents, à 74° de latitude nord. Aux rigueurs du climat s'ajoute une ambiance franchement tendue entre certains chercheurs, en profond désaccord sur les conséquences réelles de la fonte des glaces. Avons-nous affaire à un thriller écolo ? Que nenni ! Plus que comme poste d'observation climatique, les lieux explorés le sont aussi parce qu'ils pourraient abriter une vieille base de sous-marins allemands, datant de la seconde guerre mondiale. Désormais, vous aurez compris le titre du film, mais j'en termine là avec mon résumé: Le secret de la banquise cache un autre mystère. Chaque personnage peut-il en trouver la clé ? Le film vous répondra...
Bon... il faut bien admettre que je vous parle aujourd'hui d'un plaisir coupable. Si j'apprécie ce genre de spectacle, c'est pour le "voyage". Le secret de la banquise a le mérite de bien exploiter les possibilités offertes par son cadre naturel, constitué de grands espaces enneigés. Hostile, cet environnement représente à lui seul une vraie menace pour les protagonistes et on comprend rapidement que leur sécurité est un concept très aléatoire en de tels lieux ! L'absence d'effets spéciaux numériques vient ajouter à cela une couche d'authenticité appréciable, même si les grands acteurs que j'ai évoqués ci-dessus n'apparaissent pas toujours aussi investis que le scénario l'exigerait. Certains trouveront cela insignifiant, sans doute, mais les amateurs du genre verront le verre à moitié plein et préféreront donc s'amuser du côté old school de l'entreprise. Vous l'aurez compris: je me range dans le deuxième camp. Mais personne n'est obligé de me rejoindre...
Le secret de la banquise
Film britannico-canadien de Don Sharp (1979)
Vite vu, vite oublié, mais vivement apprécié sur le moment: je répète sans hésitation que ce genre de petits films démodés me convient. Dans un cadre fort différent, mais avec grosso modo le même état d'esprit, j'avais aimé Les grands fonds (et son autre casting en or). Certains disent que c'est Steven Spielberg qui a fini par avoir la peau des productions de ce type. J'y ai pensé: c'est bien possible, en effet !
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Une petite précision...
En France, le film a d'abord été enregistré sous le titre L'île des ours le 10 octobre 1979. Il a finalement été diffusé sous son titre définitif à partir du 19 décembre de la même année. N'allez pas le confondre avec Le secret des banquises (2016), un film avec Guillaume Canet !
2 commentaires:
Oui parfois ces castings 4 étoiles laissent entrevoir le cacheton...
L'autre jour j'ai croisé Charlton Heston et Ava Gardner... ils coulaient avec le bateau (et le film 😁).
Ouais. Dans le cas que j'ai présenté, ça restait rigolo à voir.
Mention spéciale à un Christopher Lee avec une grosse moustache noire de scientifique polonais !
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