dimanche 11 février 2018

À toute vitesse

C'est dimanche, c'est cadeau: aujourd'hui, je regroupe deux films dans la même chronique. Plusieurs raisons à cela, dont... ma flemme à l'idée d'écrire deux textes et le fait que je les ai vus coup sur coup. Oui, j'ai eu envie de voir deux films du même réalisateur (Tony Scott) et avec le même acteur principal (Tom Cruise). Un plaisir coupable...

Top Gun (1986)
Si vous vouliez connaître le film qui a rendu Cruise célèbre, vous êtes au bon endroit. Le gars Tom est ici une tête brûlée, un pilote d'avion de chasse plutôt rétif aux consignes de sa hiérarchie. Son réel talent dans les airs lui vaut tout de même une certaine reconnaissance. Bilan: un peu après avoir mis, en deux loopings et trois virevoltes, l'élite de l'armée soviétique en déroute, le voilà convié à intégrer l'école qui forme les meilleurs d'entre les meilleurs. On a pu dire jadis qu'on tenait là un très révélateur exemple de l'efficacité des services de propagande de l'armée américaine. Mouais... plus de trente ans plus tard, ce scénario cousu de fil blanc paraît surtout bien kitsch ! Honnêtement, ce n'est pas très grave et même plutôt insignifiant. Nanar en approche à la vitesse du son. Et après tout... pourquoi pas ?

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Jours de tonnerre (1990)
Tom Cruise va aussi très vite dans cet autre film, puisqu'il est devenu un pilote automobile. À ses côtés, outre une jeune Australienne promise à un grand avenir, Nicole Kidman, on retrouve du beau linge en pagaille: Robert Duvall, Randy Quaid, John C. Reilly, etc. Le fait est que cela ne suffit pas à faire décoller ce récit ultra-conventionnel du héros solitaire (et torturé) devenu une idole des foules par la grâce de ses performances sur circuit. Vous connaissiez le Nascar, vous ? Peut-être bien que les passionnés de cette compétition automobile américaine y retrouveront leurs petits. Les cinéphiles, eux, peuvent passer leur chemin, sauf à vouloir, comme moi, avoir une large vision de la culture populaire outre-Atlantique. Pas indispensable du tout. Maintenant, pour se vider les neurones, c'est plutôt efficace, de fait !

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Allez, un p'tit bilan pour ce diptyque...
Mon texte me semble plus sévère que mes étoiles. Ces deux films datent un peu, sur la forme comme sur le fond, mais, en les replaçant dans le contexte de leur création, ils "passent". Bon, à vous de voir...

2 commentaires:

Pascale a dit…

Deux plaisirs coupables en effet mais comme toi j'aime Tom Cruise alors qu'un vrai cinéphile n'a pas le droit d'aimer Tom Cruise :-)
Mais nous sommes 2 rebelles...

Martin a dit…

Je ne suis pas fan, hein ? Mais de là à le jeter aux orties...
Franchement, pour se vider les neurones, ça passe. Et puis, quelque part, c'est culte.