mardi 26 juillet 2016

Méli-mélo

Une petite question: savez-vous ce qu'est un mashup ? D'abord utilisé par le monde de la musique, ce terme pourrait se traduire par "purée" et désigne une oeuvre fabriquée à partir d'extraits d'autres créations antérieures. Le mashup cinéma existe aussi: j'ai pu en découvrir un lors de la soirée en plein air dont j'ai déjà parlé hier. Grand moment !

Final cut, mesdames et messieurs ! C'est le titre 100% spectaculaire de ce programme composite, qui eut l'honneur de clore la sélection Cannes Classics lors du Festival 2012. On peut en fait l'appréhender de deux façons différentes: soit comme le résultat d'un copier-coller peu inspiré, soit comme un hommage sincère à un art aux facettes multiples. Vous l'aurez deviné: je choisis bien sûr la seconde solution. Parmi les qualités que je prête à cet OFNI, il y a une caractéristique essentielle: il associe de très nombreuses images récentes à d'autres beaucoup plus anciennes, venues de tous les horizons géographiques. Autre point très appréciable: il ne s'écarte pas de son fil conducteur...

Parce que oui, il y a bien un fil conducteur, dans toute cette histoire ! D'après moi, elle puise à la source première du cinéma, et peut-être même à celle de tous les arts réunis: Final cut... nous parle d'amour. Au total, quelque 450 longs-métrages ont été utilisés pour y parvenir. Le plaisir est multiplié dès lors qu'on parvient à en reconnaître ! Malheureusement, pour des raisons de droits d'auteur, vous risquez d'avoir du mal à voir le résultat sur écran géant: le puzzle n'est visible qu'en de très rares occasions, semble-t-il. C'est dommage, je trouve. Le seul risque véritable qu'il me semble faire courir au public passionné, c'est celui d'aimer encore plus le cinéma après projection ! Cela dit, je suppose que les petits malins trouveront bien un moyen pour dénicher ces images "autrement" - mais je ne vous ai rien dit...

Final cut, mesdames et messieurs !
Film hongrois de György Pálfy (2012)

L'image d'Avatar choisie pour illustrer cette chronique ouvre le film. Celle du Dracula de Coppola le ferme. Entre les deux, le tourbillon graphique est incessant et pourtant très lisible. Ouf ! Les dialogues sont réduits à la portion congrue et les musiques directement issues de certaines séquences. Vous ne saviez pas ce qu'est un mashup ? Bon... je n'ai donc plus qu'à vous orienter vers La classe américaine !

2 commentaires:

Pascale a dit…

Je pense que j'adorerais ce mashup. Où peut-on le voir ?

Martin a dit…

En cherchant sur un site de vidéos comme Y...e, tu as une chance.