lundi 2 mai 2016

Du soutien cinéphile

Vous souvenez-vous ? Je vous ai déjà parlé de l'Annuel du cinéma. Cette bible pour cinéphiles recense et critique l'ensemble des films sortis en France au cours d'une année. L'édition 2016 - avec les films de 2015 - est parue récemment et j'ai voulu y regarder de plus près...

Derrière ce "pavé", il y a une association - un comité de rédaction bénévole et quatre salariés: Les Fiches du cinéma. Sa création remonte à l'année 1934: sur le principe de l'Annuel, ses membres rédigent, une fois toutes les trois semaines, le plus ancien magazine de cinéma en France. Pour aller plus loin, un appel à financement tourne sur la plateforme KissKissBankBank depuis le 12 avril dernier.

J'ai pu en parler au téléphone avec François Barge-Prieur, le président des Fiches. J'ai pensé que vous seriez intéressés par notre échange...

Je vous laisse vous présenter...
François Barge-Prieur, 32 ans. Je suis un cinéphile de toujours, au parcours assez chaotique. Issu d'une formation d'école d'ingénieurs, j'ai travaillé dans la restauration numérique de films, en recherche et développement. Par la suite, je me suis dirigé vers l'éducation et suis devenu prof de maths au collège, tout en passant le plus clair de mon temps libre à divers projets de réalisation. J'ai fait pas mal de courts-métrages et j'écris des scénarios, que j'essaye de vendre. J'ai aussi réalisé une émission d’analyses de séquences de films, Le bon plan.

François Barge-Prieur / Photo (c) Cécile Bories
Comment avez-vous rencontré les Fiches ?
C'était il y a cinq ans. J'y suis entré comme rédacteur et je suis président depuis un mois seulement. À l'époque, j'étais au chômage: il était donc facile pour moi de m'impliquer très activement dans l'association, sur les articles, bien sûr, mais aussi sur les interviews que nous pouvons réaliser en parallèle et sur les vidéos. Je suis devenu très proche de Nicolas Marcadé, le rédacteur en chef, et de Chloé Rolland, la directrice d'édition. Le président sortant, Cyrille Latour, devenu lui aussi un ami, était en poste depuis douze ans. Pour des raisons personnelles, il n'avait plus trop le temps d’assumer cette tâche: chercher quelqu'un d'autre était naturel. Il n'y a pas vraiment eu d’élection: on m'a proposé le poste et je l'ai accepté.

Vous avez donc bouclé votre premier Annuel de président. Comment vous sentez-vous ? Heureux ? Fier ? Soulagé ?
Il faudrait surtout en parler avec nos quatre salariés. Ce sont eux qui, aux manettes, s'arrachent régulièrement les cheveux sur les bouclages de la revue ! Quand, en plus, on parle de l'Annuel… je vous laisse imaginer ! Ils font de très courtes nuits pendant un bon moment, pour repérer les dernières coquilles. Il faut savoir que les quelque 650 fiches que nous publions sont toutes relues avant parution. S'ajoutent à cela les soucis de mise en page… au final, quand tout est fini, c'est à la fois un soulagement, parce que l'équipe termine sur les rotules, et une fierté, parce que nous sommes contents du résultat.

Est-il simple d'être exhaustifs, comme vous l'êtes chaque année ?
Non. La difficulté va croissant pour nous aussi. Tous nos rédacteurs, moi compris, sont bénévoles: or, certaines semaines, entre quinze et vingt films sortent sur les écrans. Pouvoir envoyer au moins une personne sur chacun et croiser ensuite les avis, ça devient compliqué ! L'autre souci, c'est la pagination : notre revue sort une fois toutes les trois semaines. Le dernier numéro n'a pu en couvrir que deux, tellement les films étaient nombreux. Il est difficile d'augmenter notre trésorerie, alors que nous sommes déjà pratiquement à flux tendu. On répartit alors sur plusieurs numéros: les films continuent de ne pas nous échapper. Et nous avons également des ouvrages auxiliaires, avec un peu plus de liberté…

Votre appel à financement vise à donner accès à vos archives complètes par la voie numérique. C’est donc cet afflux de films dont nous parlions qui justifie ce choix ?
Pas uniquement. Basé sur la même architecture depuis pas mal d'années, notre site Internet commence à être un peu vieillot. Il a besoin d'un rafraîchissement, pour développer quelque chose de plus ergonomique, adapté aux technologies actuelles. Deuxième point: outre les abonnements et les commandes d’Annuels, notre trésorerie vient surtout des partenariats que nous pouvons avoir avec d’autres prestataires, auxquels nous louons nos archives à l'année. L'idée mûrissait chez nous depuis un petit moment que ces archives, nous pouvions les exploiter nous-mêmes. Aujourd'hui, nous possédons environ 30.000 fiches de films depuis la création de l'association en 1934. Leur numérisation est bientôt terminée.

La souscription que vous avez lancée comporte plusieurs paliers. En fonction du résultat, vous comptez ouvrir vos archives et offrir de nouvelles possibilités de débattre…
C'est ça. L'idée est de reprendre un peu celle du carnet, où un cinéphile note les films qu'il a vus et peut les conseiller à ses proches. Nous espérons permettre à chacun de créer son espace numérique personnel, pour tenir une sorte de journal de bord. Si nous atteignons le dernier palier, à plus long terme, nous aimerions développer un espace communautaire sur lequel les gens pourraient échanger leurs opinions sur les films et s'en recommander les uns aux autres.

Deux semaines après le lancement de la souscription, vous aviez obtenu près de 80% du premier palier (7 800 de 10 000 euros). Cela doit vous encourager…
Effectivement, nous avons connu un démarrage assez impressionnant. Ce n'est pas vraiment une surprise, finalement: notre ancienneté nous apporte quand même bon nombre de soutiens, qui ont confiance en l'Annuel depuis longtemps. Ceux-là se sont mobilisés très rapidement. Nous avons également eu quelques relais dans la presse et d'autres médias, ce qui a fait parler de nos projets. Comme toujours dans ce type d'opérations, l'important sera de tenir la distance. Après une première semaine de décollage très rapide, il y a un petit ralentissement: c'est la courbe logique des appels au financement au sens large.

Vous proposez des contreparties intéressantes aux cinéphiles contributeurs…
Ces contreparties me semblent raisonnables et correspondent bien à ce que l'on fait. Évidemment, il y a le fameux Annuel du cinéma, ce pour quoi l'association est déjà reconnue. Nous y avons ajouté d'autres ouvrages disponibles depuis deux ou trois années et que nous espérons pouvoir développer à l’avenir: la collection pour enfants, Premières séances, et un intermédiaire entre le livre et le magazine, Capsules, que nous avons lancé cette année. Après un premier numéro sur les meilleurs films de 2015, nous espérons en faire d'autres, en axant sur des thématiques et en proposant un travail critique un peu plus poussé.

Le lancement de votre site est prévu le 1er octobre. Je suppose donc que vous n’allez pas chômer d’ici là…
C'est clair ! Notre développeur bosse là-dessus, le plus efficacement possible. L'échéance sera tenue, c'est certain, mais ce qui sera compliqué ensuite, c'est que c'est une version bêta qui va sortir. Sur un tel volume d'informations, nous nous attendons forcément à avoir des retours sur des coquilles ou des films inaccessibles. Il y aura donc une grande phase de tests et de validation, avec des retours d'usagers. Fidélisé par l'appel à financement, le premier cercle devrait nous aider à nous corriger au fur et à mesure.

Ce que votre démarche peut avoir de surprenant, c'est que bien que clairement engagés dans la voie numérique, vous ne renoncez pas pour autant au papier…
En effet. C'est vrai que c'est une question qui s’est posée: est-ce que ça valait le coup ? Maintenant, il faut savoir que toutes les générations sont représentées dans notre conseil d’administration. En termes de rendement, tirer un petit nombre d'exemplaires de la revue comme nous le faisons n'est pas rentable du tout. Malgré tout, on reste tous attachés au format papier et, dans un premier temps, nous allons laisser coexister les deux. Je pense même que nous devons intensifier aussi notre communication sur le format papier: si nous maintenons un nombre important d'abonnements, il y a toutes les chances pour que ce soit pérenne.

Dans la présentation que vous avez faite des Fiches, vous dites qu'elles restent ouvertes à tous. Comment cela se concrétise-t-il ?
Intégrer notre comité de rédaction s'opère souvent par le bouche à oreilles, soit grâce à des gens qui nous suivent, soit par l'intermédiaire de rédacteurs déjà présents parmi nous depuis un moment et qui font venir des connaissances à eux. Ces recrues sont évidemment validées sur la base d’un texte à écrire: il s'agit pour nous de maintenir un niveau littéraire satisfaisant. Les Fiches sont un peu comme une famille qui s'agrandit au gré des apports de chacun de ses membres. En fonction du moment de leur vie où ils sont arrivés, selon leur standing économique et l'avancée de leur carrière, certaines personnes sont plus ou moins disponibles à telle ou telle période de l'année. Des rédacteurs qui ne participeraient pas pendant deux ans pourraient revenir plus tard, pour être plus actifs. Nous avons un réseau très étendu de gens qui donnent des coups de main ponctuels sur l’Annuel ou couvrent les sorties DVD, les festivals… et ce dans la France entière. Chacun contribue en fonction de ses envies et de sa disponibilité du moment.

Au-delà de Paris, les Fiches ont donc des bénévoles en province ?
Oui. Nous restons majoritairement centrés sur la région parisienne, mais nous comptons pas mal d’autres membres. À Bordeaux, Nantes, Albi, Nyons, Agen... je ne pourrais pas vous citer toutes les villes, mais il y a bien des rédacteurs des Fiches dans différents coins de la France. Nous en avons même en Belgique et en Suisse ! Quand des festivals sont à couvrir en région, ce sont eux, naturellement, qui sont amenés à le faire. Soit ils n'ont jamais été parisiens, soit ils l'étaient au moment d'entrer aux Fiches et ont, depuis, déménagé, tout en continuant de collaborer avec nous. L'ambiance de travail au sein de la rédaction et la manière dont les gens l'intègrent, par cooptation, font qu'en général, on quitte les Fiches seulement quand on n'a plus le temps d'y bosser.

Je vous sens optimiste pour l’avenir de l’association...
Très optimiste ! Après, c'est normal: je ne suis président que depuis un mois. Si j'avais déjà une vision négative, ce serait alarmant ! Je suis intimement convaincu que, non seulement nous allons perdurer, mais qu'en plus, nous aurons des choses excitantes à proposer en termes de développement, à la fois sur Internet, mais aussi avec nos partenariats, dans les festivals, en animation de débats… autant d'éléments à venir au cours des prochains mois. Aujourd'hui, nous sommes reconnus dans le milieu professionnel, pour l'Annuel, essentiellement. Cependant, parce que les Fiches ne sont pas disponibles en kiosques, nous restons méconnus du grand public. Notre ambition, c'est aussi de fidéliser de nouveaux lecteurs et de sortir de cet anonymat. La plateforme Internet nous y aidera, ainsi que la création de vignettes vidéo. Nous souhaitons être plus visibles. Notre appel à financement est un peu le premier pas dans cette direction. Vu les retours que nous avons et le travail fourni, nos démarches devraient trouver preneurs.

Pour finir, je vous propose un petit exercice sur le cinéma actuel. Y a-t-il des films récents que vous conseillez de découvrir ?
La vérité, c'est que je ne vais plus beaucoup au cinéma. Si j'y réfléchis, je n'ai pas eu de coup de cœur, mais il faut dire aussi que je suis très exigeant: si j’en ai cinq dans l'année, c’est bien le maximum ! Je n’ai pas le souvenir récent d'avoir vu quelque chose qui m’ait profondément emballé. Je pourrais citer Demolition, à la fois imparfait et intéressant, puisqu'il tente vraiment quelque chose, ce qui est finalement assez rare. Bien que conscient aussi de ses limites, je dirais que c'est un film à la croisée de plusieurs genres, qui développe sa personnalité de manière assez originale. Rien que pour ça, il vaut le coup d'œil.

Avez-vous des perles plus anciennes ? Des films qui auraient forgé votre cinéphilie ?
Là, je ne saurai plus où m'arrêter ! J'ai découvert le cinéma par moi-même, dans les salles. D'une période à l'autre, j’ai un peu navigué entre les films et les réalisateurs, de façon boulimique. Un film comme Sonatine de Takeshi Kitano est à voir, d’après moi. Sinon, à une époque, j'ai été bouleversé par tous les films d'Andreï Tarkovski, qui m'ont énormément influencé aussi. Que dirais-je pour encourager une personne à devenir cinéphile ? Je ne sais pas. J’aime des choses éclectiques, en fait, et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à cette question. Il me semble qu'il faut avant tout être curieux.

Ne pas se mettre de barrières: c'est votre conseil ?
Ce qui me plaît dans le cinéma, ce qui me touche, me donne envie d'en parler et d'en faire aussi, je le trouve dans toutes les catégories de films, et tous les pays, à toutes les époques. C’est en ce sens que je ne suis pas tout à fait d'accord avec la politique des auteurs, qui était la grande tendance critique des années 60-70. C'est vrai qu'on retrouve certaines caractéristiques d'un film à l’autre pour un réalisateur donné: cela dit, je peux tout à fait aimer le film d'un cinéaste et ne pas du tout accrocher au suivant. Inversement, je n'ai aucun problème à trouver mauvais le film de quelqu'un que j’adore. Cela va me décevoir et m'affecter, mais je ne vais pas chercher à le défendre. Les frères Coen, par exemple: j’adore deux ou trois de leurs films, il y en a beaucoup que j'apprécie sans plus et l'un de leurs derniers m’a bouleversé – Inside Llewyn Davis, j'ai trouvé ça merveilleux. L'année dernière, j'ai beaucoup aimé Snow therapy ! Et puisque vous me posez la question, il y a quand même un réalisateur actuel en France que je trouve beaucoup trop méconnu: Sylvain George. C’est un cinéaste qui a beaucoup filmé les migrants, les luttes sociales, le mouvement des Indignés à Madrid… il a un regard, une manière de construire son cinéma, à la fois intelligente, humble et d'une grande beauté visuelle. Nous l'avons reçu lors d'une émission de radio. Il fait partie de ces cinéastes dont je suis admiratif. Son travail mériterait d'être beaucoup plus vu qu’il ne l’est actuellement.

Membre d'une association qui l'a invité, je vais dans votre sens…
Oui. Quand, coup sur coup, il a sorti L'impossible et Les éclats, deux films absolument fabuleux, il a dû faire 2.000 entrées sur une seule copie… c'est à pleurer ! Cela dit, c'est quelqu’un qui a de l'énergie et de la ressource: je ne me fais pas trop de souci pour lui. J'en profite pour dévier un peu: l'idée des Fiches, ce n'est pas seulement d'atteindre l'exhaustivité. Ce faisant, nous mettons aussi en avant des films qui, autrement, ne bénéficieraient d’aucune couverture médiatique. C'est à l'occasion de ce travail que nous entrons en contact avec des réalisateurs passionnants. Ceux-là ne font pas partie de cet aspect un peu show-business du cinéma, qui n'est au fond l'apanage que de quelques personnes. Ces cinéastes-là font leurs films dans leur coin, comme ils peuvent, en rencontrant souvent de grandes difficultés. L'un des rôles de la critique, un peu oublié je crois, ce n'est pas seulement de parler des sorties, mais aussi de prendre des nouvelles des auteurs, de leur donner la parole et d'accompagner leurs films. C'est d'autant plus important dans la période actuelle.

Nous parlions de votre optimisme pour les Fiches. Qu'en est-il pour le cinéma ?
Si l'on parle du cinéma en tant qu'art, j'y crois absolument, comme spectateur susceptible d'être touché ou bouleversé par une œuvre. Je pense qu'on continuera à voir de beaux films. Après, en tant qu'industrie ou comme univers de travail, il me semble que tous les signaux du cinéma sont au rouge. Cela dit, j'ai l'impression que, de tout temps, on a pensé la même chose ! Ma jeunesse fait que j'ai du mal à avoir du recul. Actuellement, il me semble tout de même que le système de production est grippé. Il y a une telle mainmise de quelques films pour attirer à eux toute la couverture médiatique, toutes les pages dans les journaux, tous les espaces publicitaires dans les transports en commun… certains sont rentabilisés avant même d'être sortis. Statistiquement, après avoir touché les yeux et les oreilles de tant de personnes, la partie est gagnée, même s’il n'y a que 10% de ces personnes qui vont voir le film ! Or, pendant qu'on nous abrutit avec les mêmes images, plein d'autres films sortent, dont on n'entendra jamais parler. Même des gens qui aiment bien le cinéma et y vont régulièrement, qui le considèrent avec un œil un peu pointu… si vous demandez de combien de films ils entendent parler chaque semaine, ils vous répondront trois ou quatre. Président des Fiches, j'en citerais cinq ou six... et il y en a dix-sept ! Il me faudra demander à mes collègues et là, nous arriverons peut-être à être complets. Nous regroupons tellement de cinéphilies et d’expériences différentes, de manières d’aborder le cinéma, que nous sommes très complémentaires. D'où notre plaisir à travailler ensemble.

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Vous savez quoi faire, maintenant, non ?
Pour aider les Fiches, vous pouvez donc participer à leur souscription. Leur site Internet contient également de nombreuses informations. Merci encore à François Barge-Prieur d'avoir bien voulu me répondre !

8 commentaires:

tinalakiller a dit…

Je trouve cette interview très intéressante, qui permet de mieux comprendre comment fonctionne un magazine, surtout un mag cinéma !

Martin a dit…

Ravi que tu trouves cela intéressant, Tina ! "Les Fiches" ne font pas un mag' cinéma comme les autres, mais j'ai vraiment une forme d'admiration et beaucoup de respect pour leur démarche cinéphile.

L'Annuel est un ouvrage de référence, à mes yeux. Je le consulte souvent pour récupérer des infos particulières... ou simplement lire un autre avis sur un film donné. J'apprécie tout particulièrement le fait que la place accordée aux films est la même pour tous, qu'ils soient bons ou mauvais.

tinalakiller a dit…

J'avoue que je ne connaissais pas L'Annuel jusqu'à présent, je vais tenter de ne pas oublier cette référence désormais.

Martin a dit…

Je suis ravi d'avoir pu te permettre de le découvrir, Tina. Si j'ai un conseil à te donner, c'est d'en feuilleter un en librairie, voire de t'en procurer un, éventuellement en participant à la souscription. C'est vraiment un beau travail d'édition, sobre et efficace pour avoir toutes sortes de références sur les sorties d'une année donnée.

tinalakiller a dit…

J'espère pouvoir le trouver en librairie alors ! :)

Martin a dit…

Tu me diras si tes recherches auront été efficaces - je l'espère ! - et ce que tu en auras pensé.

2flicsamiami a dit…

Bravo pour cet interview :) En effet, pas facile de cataloguer et être en mesure de donner un avis face une densité de programmation qui, chaque semaine, est toujours aussi dense.

Martin a dit…

L'équipe des Fiches fait des merveilles ! Si tu ne connais pas leur Annuel, je ne peux que t'encourager à y jeter un oeil à l'occasion. C'est un ouvrage auquel je suis fidèle depuis quelques années.