Mon titre devrait suffire aux initiés pour savoir de quel long-métrage j'ai l'intention de vous parler aujourd'hui. Un petit décryptage s'impose pour les autres, celles et ceux qui, comme moi, n'ont pas lu les livres de Frank Herbert. Arrakis est le nom d'une planète recouverte de sable, qu'on appelle parfois Dune. Je garde un souvenir fort lointain de m'être endormi devant l'adaptation de ces bouquins...
Dune - le film - méritait donc une autre chance. L'histoire racontée nous conduit en l'an 10191 après la Guilde, alors que l'univers (connu) est entre les mains d'un monarque, l'empereur Padishah Shaddam IV. Sur la planète Arrakis, aride, venteuse et parcourue de vers de terre géants, les hommes de ce temps avancé exploitent l'unique gisement de l'Épice, une ressource qui peut à la fois allonger la vie, développer la conscience et permettre une sorte de téléportation interstellaire. Quelque part au coeur des vastes étendues d'Arrakis, une race méconnue, les Fremen, espère en l'arrivée d'un messie libérateur. Évidemment, ce n'est pas aussi simple: leur monde est aussi un fief impérial, convoité par deux familles, les Atreides et les Harkonnen. Rien de forcément très innovant dans l'univers de la science-fiction...
Le film a connu son lot de détracteurs. Parmi les livres les plus vendus au monde, le roman originel est le pilier premier d'une saga longue comme un mois sans cinéma ! Avant David Lynch, d'autres ont voulu un temps se frotter à ce matériau XXL et s'y sont cassé les dents. Ridley Scott renonça après la mort de son frère. Alejandro Jodorowsky souhaitait en faire un film-fleuve de dix heures, avec Alain Delon, Orson Welles, Salvador Dali et Mick Jagger, mais n'y parvint pas davantage. Dune, tel qu'il existe aujourd'hui, s'avère un spectacle grandiloquent - et on notera qu'une version télé de trois heures existe aussi, reniée néanmoins par le réalisateur. Faute de références littéraires précises sur ce drôle d'opéra cosmique, je n'ai pas été loin parfois de décrocher encore. La puissance des images et de la bande originale (signée du groupe rock Toto) m'ont toutefois tenu en éveil. Je n'en ferai pas un classique, mais c'est un film qui mérite d'être vu.
Dune
Film américain de David Lynch (1984)
On pourrait parler de film malade, mais le spectacle reste fascinant ! N'étant pas féru de SF, comme vous l'avez remarqué, je trouve quelque chose de sympathique dans ce récit, un tantinet bancal. Curieusement, en le (re)découvrant, j'ai pensé à une comparaison possible avec un autre produit tapageur des années 80: Excalibur. Bon, en tout cas, j'aurai désormais - enfin ! - revu un David Lynch...
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Un petit tour sur d'autres sites, maintenant ?
Le film a ses avocats: un plaidoyer est publié sur "L'oeil sur l'écran". Pascale, elle, parle d'un "navet génial". Et David ? À vous de lire...
Dune - le film - méritait donc une autre chance. L'histoire racontée nous conduit en l'an 10191 après la Guilde, alors que l'univers (connu) est entre les mains d'un monarque, l'empereur Padishah Shaddam IV. Sur la planète Arrakis, aride, venteuse et parcourue de vers de terre géants, les hommes de ce temps avancé exploitent l'unique gisement de l'Épice, une ressource qui peut à la fois allonger la vie, développer la conscience et permettre une sorte de téléportation interstellaire. Quelque part au coeur des vastes étendues d'Arrakis, une race méconnue, les Fremen, espère en l'arrivée d'un messie libérateur. Évidemment, ce n'est pas aussi simple: leur monde est aussi un fief impérial, convoité par deux familles, les Atreides et les Harkonnen. Rien de forcément très innovant dans l'univers de la science-fiction...
Le film a connu son lot de détracteurs. Parmi les livres les plus vendus au monde, le roman originel est le pilier premier d'une saga longue comme un mois sans cinéma ! Avant David Lynch, d'autres ont voulu un temps se frotter à ce matériau XXL et s'y sont cassé les dents. Ridley Scott renonça après la mort de son frère. Alejandro Jodorowsky souhaitait en faire un film-fleuve de dix heures, avec Alain Delon, Orson Welles, Salvador Dali et Mick Jagger, mais n'y parvint pas davantage. Dune, tel qu'il existe aujourd'hui, s'avère un spectacle grandiloquent - et on notera qu'une version télé de trois heures existe aussi, reniée néanmoins par le réalisateur. Faute de références littéraires précises sur ce drôle d'opéra cosmique, je n'ai pas été loin parfois de décrocher encore. La puissance des images et de la bande originale (signée du groupe rock Toto) m'ont toutefois tenu en éveil. Je n'en ferai pas un classique, mais c'est un film qui mérite d'être vu.
Dune
Film américain de David Lynch (1984)
On pourrait parler de film malade, mais le spectacle reste fascinant ! N'étant pas féru de SF, comme vous l'avez remarqué, je trouve quelque chose de sympathique dans ce récit, un tantinet bancal. Curieusement, en le (re)découvrant, j'ai pensé à une comparaison possible avec un autre produit tapageur des années 80: Excalibur. Bon, en tout cas, j'aurai désormais - enfin ! - revu un David Lynch...
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Un petit tour sur d'autres sites, maintenant ?
Le film a ses avocats: un plaidoyer est publié sur "L'oeil sur l'écran". Pascale, elle, parle d'un "navet génial". Et David ? À vous de lire...
6 commentaires:
Les adaptations de romans célébres au cinéma ont toujours été un sujet de chroniques "enervées", un thème à developper dans vos rubriques mon cher Martin. Dune est pour beaucoup "le" roman de SF ultime. J'ai longtemps pensé qu'il était inadaptable sur grand écran, il est vrai que lorsque j'ai lu la saga, les effets spéciaux n'étaient pas au niveau d'aujourd'hui. J'avoue à sa sortie en salle avoir été plutot bluffé par le résultat à une exception de taille : le choix de l'acteur principal au brusching impeccable au millieu des tempetes et au charisme de nénuphar. Rien à voir avec le messie des Fremens. Je garde par contre un souvenir amusé du chanteur Sting en méchant intersidéral...
C'est terrible ce film, je me dis aussi qu'il faudrait lui laisser une seconde chance alors pourquoi lui et pas d'autres qui n'ont pas même UNE chance.
@CC Rider:
Tout à fait: le thème des adaptations cinéma des grands bouquins de la littérature est de fait un sujet qui m'intéresse et peut m'inspirer. J'y reviendrai probablement.
Pour ce qui est de "Dune", n'ayant encore lu aucun des bouquins, je ne peux pas donner mon avis sur autre chose que le film en lui-même. J'ai bien aimé Sting, qui ne dit presque pas un mot et se contente essentiellement d'un look bizarre et de quelques mimiques. Quant à Kyle MacLachlan, je vous trouve assez sévère avec lui, mais bon... c'est une affaire de goût et de perception. Je veux bien croire que le personnage du roman dégage quelque chose de plus fort.
@Pascale:
Il y a effectivement beaucoup de films auxquels il faut absolument que je donne une première chance ! Je suis toutefois content d'avoir eu l'opportunité de me faire une autre idée de "Dune", dont je n'avais quasiment plus le moindre souvenir précis.
il est dans ma pile, celui-là... faut peut-être que je m'y mette.
Je ne sais pas si je te conseillerais de t'y mettre sans attendre, mais je suis sûr d'une chose: je serai curieux d'avoir ton avis. À suivre, donc ?
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