Johnny Depp et Al Pacino ont respectivement 33 et 57 ans au moment où Donnie Brasco sort sur les écrans. Le film raconte l'histoire vraie d'un dénommé Joseph Pistone, agent du FBI en mission d'infiltration de la mafia new-yorkaise, à la fin des années 70. Je l'ai regardé essentiellement pour passer un bon moment avec son duo-vedette. Objectif atteint, même si tout ça ne va objectivement pas très loin...
Le plaisir que j'ai pris tient pour beaucoup à la reconstitution soignée d'une époque... que je n'ai guère connue. N'empêche: j'ai bien aimé découvrir Johnny Depp avec une moustache à la Freddie Mercury, même s'il la rase vite pour adopter un look de jeune premier franchement étonnant pour lui, cheveux gominés coiffés en arrière. Al Pacino, lui aussi, se fond bien dans son personnage et interprète avec malice ce second couteau lassé de ne jamais jouer véritablement les premiers rôles. Je vous laisserai découvrir seuls comment ces deux-là se rapprochent et ce que leur complicité naissante les conduira à faire. Donnie Brasco n'est pas un chef d'oeuvre, je le répète, mais sa tonalité lui est particulière, je trouve. Peu de scènes spectaculaires, mais de bons dialogues et du suspense.
C'est donc peut-être un film d'acteurs qui vous est proposé ici. J'imagine que certains d'entre vous auront plaisir à y retrouver également le charismatique Michael Madsen, presque aussi borderline qu'il pouvait l'être cinq ans auparavant chez Quentin Tarantino. Finalement, en rédigeant cette chronique, j'ai fini par me demander ce qu'il manquait à Donnie Brasco pour être vraiment un grand film. Peu de choses, c'est certain. Peut-être juste une mise en scène légèrement plus spectaculaire. Il est possible aussi que cette sobriété soit voulue, pour laisser toute la lumière sur les comédiens. Précisons toutefois que le film fut nommé à l'Oscar, catégorie des scénarios adaptés: on ne saura jamais ce que d'autres acteurs ou un réalisateur différent en auraient fait. Il paraît que Johnny Depp a obtenu son rôle au détriment de Tom Cruise, Andy Garcia et John Travolta ! On dit aussi que Stephen Frears avait été envisagé comme réalisateur possible. Bon, cela dit, pas question désormais de réécrire l'histoire...
Donnie Brasco
Film américain de Mike Newell (1997)
Attention à ne pas confondre avec Donnie Darko, un long-métrage américain également, mais complètement différent. L'intrigue ressemble ici à celle de L'impasse, Les affranchis ou... Les infiltrés. C'est presque à regret que je constate que c'est un peu trop sage finalement pour s'imposer comme un classique. Wikipedia parle même du film comme un anti-Parrain. Catégorique, mais bien senti.
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Bon... à vrai dire, d'autres s'emballent plus que moi...
C'est le cas de Chonchon, à lire sur "Mon cinéma, jour après jour".
Le plaisir que j'ai pris tient pour beaucoup à la reconstitution soignée d'une époque... que je n'ai guère connue. N'empêche: j'ai bien aimé découvrir Johnny Depp avec une moustache à la Freddie Mercury, même s'il la rase vite pour adopter un look de jeune premier franchement étonnant pour lui, cheveux gominés coiffés en arrière. Al Pacino, lui aussi, se fond bien dans son personnage et interprète avec malice ce second couteau lassé de ne jamais jouer véritablement les premiers rôles. Je vous laisserai découvrir seuls comment ces deux-là se rapprochent et ce que leur complicité naissante les conduira à faire. Donnie Brasco n'est pas un chef d'oeuvre, je le répète, mais sa tonalité lui est particulière, je trouve. Peu de scènes spectaculaires, mais de bons dialogues et du suspense.
C'est donc peut-être un film d'acteurs qui vous est proposé ici. J'imagine que certains d'entre vous auront plaisir à y retrouver également le charismatique Michael Madsen, presque aussi borderline qu'il pouvait l'être cinq ans auparavant chez Quentin Tarantino. Finalement, en rédigeant cette chronique, j'ai fini par me demander ce qu'il manquait à Donnie Brasco pour être vraiment un grand film. Peu de choses, c'est certain. Peut-être juste une mise en scène légèrement plus spectaculaire. Il est possible aussi que cette sobriété soit voulue, pour laisser toute la lumière sur les comédiens. Précisons toutefois que le film fut nommé à l'Oscar, catégorie des scénarios adaptés: on ne saura jamais ce que d'autres acteurs ou un réalisateur différent en auraient fait. Il paraît que Johnny Depp a obtenu son rôle au détriment de Tom Cruise, Andy Garcia et John Travolta ! On dit aussi que Stephen Frears avait été envisagé comme réalisateur possible. Bon, cela dit, pas question désormais de réécrire l'histoire...
Donnie Brasco
Film américain de Mike Newell (1997)
Attention à ne pas confondre avec Donnie Darko, un long-métrage américain également, mais complètement différent. L'intrigue ressemble ici à celle de L'impasse, Les affranchis ou... Les infiltrés. C'est presque à regret que je constate que c'est un peu trop sage finalement pour s'imposer comme un classique. Wikipedia parle même du film comme un anti-Parrain. Catégorique, mais bien senti.
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Bon... à vrai dire, d'autres s'emballent plus que moi...
C'est le cas de Chonchon, à lire sur "Mon cinéma, jour après jour".
6 commentaires:
Ce n'est pas un grand film mais il reste tout de même bon dans son genre, assez efficace et divertissant et avec des acteurs au top.
Parfaitement d'accord avec tout ça ! Je n'en demandais pas plus, au fond.
Merci de me citer. Effectivement, j'aime beaucoup ce film !
Je t'en prie, Chonchon, c'est tout naturel ! Connaissant ton amour des acteurs, je ne suis pas surpris que tu trouves ton bonheur dans ce long-métrage.
Au de la d'une peinture plutot réaliste de ce que sont veritablement les "soldats" de la mafia italo américaine, ce film nous montre un Johnny Depp qui essaie au moins de tenir la distance face à des pointures comme Pacino ou Madsen,et ce bien avant les outrances et les cabotinages des pirates caraibéens et autre Ranger solitaire..
C'est tout à fait juste... et je trouve qu'il s'en tire très honorablement.
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