mercredi 12 décembre 2012

Revoir Cate Blanchett

Quand l'occasion se présente, je tâche de ne pas la manquer. J'aime beaucoup cette actrice australienne, comme je l'ai déjà dit. Dernièrement, j'ai revu L'étrange histoire de Benjamin Button. Pas spécialement envie d'en reparler aujourd'hui: j'ai déjà dit beaucoup de choses la première fois et je n'ai guère changé d'avis depuis, même si la surprise s'est bien sûr émoussée au deuxième regard. Autant vous parler d'autres films de l'actrice que j'espère pouvoir découvrir un jour ou l'autre, avec bien sûr quelques explications.

Le talentueux Mr. Ripley (Anthony Minghella - 1999)
Vous savez bien que les films en costumes me plaisent. Celui-là réunit également Gwyneth Paltrow, Matt Damon et Jude Law. Il est en gros question d'un jeune homme frivole et dépensier qu'il faut ramener à la raison. Dans une ambiance de thriller, cette adaptation d'un roman de Patricia Highsmith était en lice pour l'Ours d'or berlinois en 2000, ainsi qu'à six Oscars. Son histoire avait déjà fait l'objet d'une adaptation pour le cinéma en France, par René Clément en 1960, avec Alain Delon et sous le titre Plein soleil. Un classique ?

Coffee and cigarettes (Jim Jarmusch - 2003)
Le réalisateur est un drôle de zozo. Quelques autres de ses films émargent déjà sur le blog pour vous faire une petite idée. Ici, le film est composé de petites scénettes indépendantes, où les personnages boivent du café - ou du thé - et fument donc des cigarettes (sic !). Cate Blanchett joue deux rôles en un seul court et a pour partenaire Mike Hogan. Les trois premiers morceaux du long-métrage étaient d'abord sortis seuls, l'un d'eux décrochant une Palme catégorie courts lors du Festival de Cannes édition 2003. Tout ça m'intrigue un peu.

La vie aquatique (Wes Anderson - 2004)
Un autre drôle de zozo ! Wes Anderson compose ainsi un hommage parodique au commandant Cousteau. Comme d'habitude, il convoque une galerie de personnages hauts en couleurs dont une journaliste anglaise enceinte, un équipage cosmopolite et un fils prodigue putatif. Mieux connaître l'univers du réalisateur me tente beaucoup, alors que je n'ai finalement vu que deux de ses films. Y retrouver Cate Blanchett est un bon argument pour foncer sans réfléchir, d'autant que Bill Murray, Owen Wilson, Jeff Goldblum et autres Angelica Huston l'accompagnent dans l'aventure. À suivre, donc...

I'm not there (Todd Haynes - 2007)
À ne pas confondre avec I'm still there, le faux documentaire tourné par Casey Affleck sur la pseudo-reconversation de Joaquin Phoenix en rappeur. Le film dont je vous parle ici suit toutefois également l'inspiration et les pas d'un musicien: Bob Dylan himself. Et dès lors qui croyez-vous que Cate Blanchett interprète là-dedans, hein ? Finalement, c'est logique: le même Bob Dylan, bien sûr ! Les échos que j'ai eus disent qu'elle est même méconnaissable et surprenante. Mélange de réalité et de fiction, le long-métrage associe également chansons originales du papy rockeur et reprises par d'autres groupes. Une grosse trentaine de morceaux en tout, qui donnent assurément un petit aperçu d'une oeuvre pléthorique. Il faudra bien m'y plonger !

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Une ultime précision...
Cate Blanchett est également cette semaine à l'affiche de Le Hobbit. J'en reparlerai. Ce film événement marque le retour du réalisateur néo-zélandais Peter Jackson et adapte un roman de J.R.R. Tolkien.

1 commentaire:

dasola a dit…

Rebonsoir, j'ai eu la chance de voir Cate Blanchett sur scène à Paris (théâtre de la Ville) dans une adaptation de "Gross und Klein" de Botho Strauss, elle tenait le rôle principal: elle était sensationnelle. j'adore cette actrice qui peut tout jouer. Bonne soirée.