Plusieurs fois déjà que je reportais cette chronique. Outre un titre pioché chez Ridley Scott, j'en ai trouvé l'inspiration dans un article publié par Le Monde, le 4 février. C'est dire ! Dans un reportage amusant, mes confrères évoquaient une étude sur les réflexes conduite à partir... d'images de westerns ! Ils rappelaient ainsi que, dans la tradition du cinéma hollywoodien, du type Le train sifflera trois fois, le héros empoigne son revolver après le méchant. Démarche inverse: dans le cinéma spaghetti, genre Il était une fois dans l'Ouest, le bon est le premier à dégainer. Toute la question est de savoir laquelle de ces deux pratiques est la plus sûre et, partant, la plus réaliste. Une réflexion menée contre la maladie de Parkinson.
Verdict ? C'est du côté italien que le duel a le plus de chance d'être gagnant. Desperados ou non, les individus réagiraient en fait plus promptement à un stimulus que pour initier une action donnée. Problème: il faudrait néanmoins davantage de temps au duelliste pour comprendre que son adversaire a déjà dégainé que pour sortir lui-même son arme de son fourreau. De quoi, selon les explications d'Andrew Welchman, de la Royal Society de Birmingham, "se faire plomber avec la seule satisfaction d'avoir dégainé le plus vite". Marrant, non ? J'ai trouvé ça fou que des scientifiques puissent ainsi partir de films pour avoir une idée de comment notre cerveau fonctionne, mais je vous avoue que j'en suis ravi ! Note pour ceux d'entre vous qui voudraient se reposer les neurones: j'ai déjà chroniqué les deux œuvres dont il est question ici, Il était une fois dans l'Ouest le 2 février dernier et Le train sifflera trois fois un peu avant, le 10 septembre 2009. Deux grands incontournables du genre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire