D'étranges phénomènes surviennent parfois dans les salles obscures. Le soir où je suis allé voir Certaines femmes, le début d'un autre film est d'abord apparu sur l'écran - film dont je reparlerai lundi prochain. Cela m'a donné envie d'évoquer ce qui peut me gâcher une séance. Petite précision d'abord: cette liste n'est pas forcément exhaustive...
Le bruit
C'est, il me semble, le fléau numéro 1 de tout cinéphile chevronné. Bon... je tolère celui que font les mangeurs de popcorn, une friandise que je néglige dans 99,9% des cas, mais dont j'accepte qu'elle soit liée au moment cinéma. En revanche, je supporte assez mal les bavards impénitents ou, pire, ceux qui ont oublié de désactiver leur portable !
La lumière
Quand la salle de cinéma est plongée dans le noir, je ne veux plus voir d'autres lumières que celles de l'écran et de la sortie de secours. J'exècre ceux qui continuent de tripoter leurs joujoux électroniques ! Bien entendu, j'aime voir le générique dans l'obscurité, pour revenir doucement au réel. Je suis dépité que cela n'arrive que très rarement.
Le mouvement
J'ai du mal à concevoir qu'on paye pour voir un film et qu'on parte avant qu'il soit fini. Cela dit, je sais bien que les imprévus existent. Ce qui m'agace surtout, c'est l'attitude de ceux qui changent de place au beau milieu de la séance ou qui arrivent alors qu'elle a débuté depuis cinq minutes. Attention également à qui secoue MON fauteuil !
Un problème technique
À l'heure des projections numériques quasi-généralisées, je reconnais qu'il ne m'est (presque) jamais arrivé qu'un cinéma me fasse le coup de la panne. Une image qui se fige, des sous-titres aux abonnés absents, une bande-son qui tourne toute seule... que ces aléas surviennent, je l'admets, sauf si une partie du film est alors "zappée".
Une place pré-attribuée
C'est le nouveau service inventé par l'un des cinémas que je fréquente régulièrement: en prenant un ticket, on choisit aussi un emplacement dans la salle. L'ennui, c'est que certains viennent désormais s'asseoir au tout dernier moment, sûrs de leur bon droit. J'en ai vu se battre pour leur place alors que le film avait déjà démarré. Et c'est pénible...
Les réactions des autres
C'est évident: le cinéma au cinéma est par nature une expérience collective. J'accepte donc les rires devant les comédies, les frissons "débordants" pendant ou après une scène éprouvante... et je peste sur mon prochain quand il réagit à contresens (et/ou à haute voix). Je tiens à rester zen et patient vis-à-vis des enfants, mais c'est tout !
----------
Cette chronique est ouverte aux commentaires...
Je suis curieux de savoir ce qui peut contrarier votre plaisir cinéphile. Avez-vous d'autres expériences à partager ? Je vous laisse me le dire.
Le bruit
C'est, il me semble, le fléau numéro 1 de tout cinéphile chevronné. Bon... je tolère celui que font les mangeurs de popcorn, une friandise que je néglige dans 99,9% des cas, mais dont j'accepte qu'elle soit liée au moment cinéma. En revanche, je supporte assez mal les bavards impénitents ou, pire, ceux qui ont oublié de désactiver leur portable !
La lumière
Quand la salle de cinéma est plongée dans le noir, je ne veux plus voir d'autres lumières que celles de l'écran et de la sortie de secours. J'exècre ceux qui continuent de tripoter leurs joujoux électroniques ! Bien entendu, j'aime voir le générique dans l'obscurité, pour revenir doucement au réel. Je suis dépité que cela n'arrive que très rarement.
Le mouvement
J'ai du mal à concevoir qu'on paye pour voir un film et qu'on parte avant qu'il soit fini. Cela dit, je sais bien que les imprévus existent. Ce qui m'agace surtout, c'est l'attitude de ceux qui changent de place au beau milieu de la séance ou qui arrivent alors qu'elle a débuté depuis cinq minutes. Attention également à qui secoue MON fauteuil !
Un problème technique
À l'heure des projections numériques quasi-généralisées, je reconnais qu'il ne m'est (presque) jamais arrivé qu'un cinéma me fasse le coup de la panne. Une image qui se fige, des sous-titres aux abonnés absents, une bande-son qui tourne toute seule... que ces aléas surviennent, je l'admets, sauf si une partie du film est alors "zappée".
Une place pré-attribuée
C'est le nouveau service inventé par l'un des cinémas que je fréquente régulièrement: en prenant un ticket, on choisit aussi un emplacement dans la salle. L'ennui, c'est que certains viennent désormais s'asseoir au tout dernier moment, sûrs de leur bon droit. J'en ai vu se battre pour leur place alors que le film avait déjà démarré. Et c'est pénible...
Les réactions des autres
C'est évident: le cinéma au cinéma est par nature une expérience collective. J'accepte donc les rires devant les comédies, les frissons "débordants" pendant ou après une scène éprouvante... et je peste sur mon prochain quand il réagit à contresens (et/ou à haute voix). Je tiens à rester zen et patient vis-à-vis des enfants, mais c'est tout !
----------
Cette chronique est ouverte aux commentaires...
Je suis curieux de savoir ce qui peut contrarier votre plaisir cinéphile. Avez-vous d'autres expériences à partager ? Je vous laisse me le dire.
16 commentaires:
J'ai eu pas mal de mauvaises expériences ces derniers temps au cinéma, au point où j'ai décidé de privilégier le DVD, tant j'en ai ras-le-bol du sans gêne de certains spectateurs. Dernièrement, c'était une bande de gamins absolument insupportables, j'ai dû intervenir plusieurs fois et ça m'a, bien évidemment, gâché ma séance. La dernière fois, deux femmes sont arrivées cinq minutes après le début du film, et elles se sont assises la rangée devant moi, à quelques sièges de décalage. L'une d'elle s'était aspergé de la quasi totalité du contenu de son flacon de parfum, tant l'air autour d'elle était devenu totalement irrespirable. J'ai dû changer de place pour ne plus être incommodée par l'odeur. Puis elles n'ont pas arrêté de parler, et celle au parfum n'arrêtait pas de gesticuler des bras devant elle, ce qui bien sûr attirait systématiquement mon regard. J'ai dû me déplacer une seconde fois, de façon à ne plus la voir. Mais bien sûr, je l'entendais tout le temps chuchoter. Pas eu l'envie de rouspéter, mais franchement, j'en ai marre et j'aime autant rester chez moi dans ces conditions. Les gens m'emmerdent, je ne sais pas le dire autrement.
L'enfer, ce serait donc les autres, au cinéma... ;-)
Sous l'argument du "j'ai payé ma place, donc j'ai tous les droits (y compris celui de me comporter comme le dernier des porcs", il est vrai que pas mal de nos semblables rendent les cinémas infréquentables.
J'évite les multiplexes comme la peste bubonique, et tu as cité pas mal des raisons qui me poussent à cela. J'ajouterais deux autres gênes classiques : "le type qui commente toutes les scènes à sa copine" et "l'homme qui rit (fort) même quand ce n'est pas drôle". C'est du vécu.
D'accord avec tout ce qui a été dit. Sauf qu'éviter les multiplexes est un luxe que très peu de gens peuvent se permettre à moins d'habiter une métropole. Ici, avec un bassin d'environ 100 000 habitants potentiels, il n'existe qu'un complexe de 11 salles qui d'ailleurs propose pas mal de choses, avec de très gros progrès depuis quelques années ( offre, V.O., animations, je l'ai déjà dit souvent). Toutes les nuisances dont vous parlez sont déplorables mais hélas inhérentes au comportement général de beaucoup. J'y rajouterai les fauteuils effondrés, mais à qui la faute?J'avoue que pour la plupart des films que je présente, je les vois une première fois, très souvent seul dans la salle, parfois à deux, trois ou quatre. Il faut se faire une raison, le cinéma se consomme souvent avec la qualité d'un fast food. Reste les séances organisées, souvent avec débat, elles ont l'avantage de drainer un public assez fidèle, très attentif, en légère augmentation. Je suis le premier à trouver ça bien même si ça "ghettoïse" un peu ces films. A bientôt tous et Bonnes Pâques.
Le com. précédent a été supprimé cause trop de fautes de frappes.
Tout pareil que toi Martin & j'ajoute les portables qui sonnent ou pas pour ceux qui consultent ttes les 3 mns...
Ma seule parade & même si ce n'est pas la panacée, je vais au cinéma uniquement aux séances du matin il y a moins de monde et les nuisances sont relativement réduites .... Comme Sentinelle & de + en +, c'est blu-ray, Dvd ou téléchargement à la maison.
Vive le cinéma, mon c.. :-)
J'ai la chance de pouvoir aller au cinéma à des heures de moindre influence mais pas tout le temps... et de toute façon ça n'empêche pas les comportements étranges des gens qui se croient dans leur salon... Mais voir un film sera toujours pour moi AU CINÉMA.
Aucune tolérance pour les mangeurs de pop corn et pire les froissements de sachets plastique. J'aimerais tenir celui qui a instauré la restauration au cinéma et l'écorcher vif et très lentement pour qu'il souffre longtemps.
Je bénis ces empaffés qui décident de quitter la salle au lieu de continuer à faire chier le monde...
Je reviendrai.
Moindre AFFLUENCE = influence en coréen.
Je pourrais tuer... d'ailleurs ça va arriver... lorsque la tête de con dsa mère qui s'installe ou passe derrière mon siège... s'y accroche comme un taré et le secoue comme un cocotier. J'adore quand je me sens dans un grand 8 assise en salle.
Et que dire des têtes de noeud qui mettent trois plombes à se rhabiller debout et t'empêchent de voir le générique...
Sans parler des incontournables qui ont tout compris et commente doctement à leur voisin ou sine qui ne demandait RIEN.
Et donc ça se confirme... quand on est plus de 2 on est une bande de cons !
Comme je te comprends !
Combien de fois ai-je fulminé dans mon fauteuil, et ce quel que soit le film ! Les jeunes qui parlent tout haut ou s'envoient des réflexions lourdingues pendant les films d'action, ou les vieux qui se croient devant leur télé et qui commentent le film art et essais que leur a conseillé Télérama. Sans parler des gamins que des parents dignes d'être dénoncés à la DDAS ont lâché seuls et sans surveillance devant un film pas forcément de leur âge.
Le bruit et la lumière, je suis bien d'accord avec toi, sont les deux fléaux qui nous pourrissent les films aujourd'hui.
Moi qui suis plutôt calme et tranquille dans la vie de tous les jours, je suis du genre à démarrer au quart de tour quand le film commence. La séance du Prince, c'est sacré ! J'en ai eng.... des malotrus qui m'infligeaient la lumière de leur portable alors que le film commençait (pas plus tard que "lost city of Z"). Je me suis même payé le culot quelques fois de faire un esclandre dans le hall après une séance qui s'était mal passée (on a acheté mon silence avec des places gratuites... c'est moche). Il m'est même arrivé plusieurs fois de faire virer des spectateurs qui ne savaient pas se tenir !
Quant à cette dernière lubie du placement dans les cinémas G, j'ai très peur que ça ne contribue à m'éloigner des salles, sachant qu'à cause de ça, je ne pourrait plus choisir ma place dans la salle le plus loin possible des groupes de blaireaux qui la peuplent. Si c'est pour payer 12 euros et ruminer pendant toute la séance, c'est pas la peine. Cette nouvelle règle qui vise à gérer la salle comme un compartiment d'avion (quand vendront-ils plus de tickets qu'il n'y a de places dans la salle ?) vaudrait bien qu'on monte une petite pétition, qu'on organise un petit boycott. Je vais me renseigner sur la question.
@Sentinelle:
Une séance bruyante et odorante... hum... que du bonheur !
Les gens qui n'arrêtent pas de parler m'énervent encore plus quand ils le font à voix basse...
J'espère que ça ne te fera pas tout à fait fuir les cinémas.
C'est les gêneurs qu'il faudrait coller devant leur DVD sans possibilité d'accéder aux salles !
@Laurent:
J'ai vécu tes deux situations...
mais la première à l'envers: Madame d'un certain âge qui expliquait TOUT à Monsieur.
Je fréquente peu les multiplexes. Juste pour les blockbusters qui couvrent le bruit des pipelettes.
@Eeguab:
Ce que tu dis de l'obligation de fréquenter les multiplexes est très juste !
Les fauteuils effondrés... parfois, en changer un exige de changer toute la rangée !
J'ai constaté comme toi que les séances associatives sont plus calmes.
C'est vrai que cela peut "ghettoïser" certains films, mais ça en fait parler, aussi.
@Ronnie:
En fait, la "solution", c'est la séance du matin et le film d'auteur.
Mais effectivement, cela ne marche pas à tous les coups...
Je suis moi aussi adepte du cinéma à la maison.
Même si je continue de considérer que ce n'est pas tout à fait la même chose !
@Pascale 1:
Note bien que, parfois, des gens qui quittent la salle font BEAUCOUP de bruit.
L'effet "salon de thé" de la salle de cinéma pour certains, c'est terrifiant, en effet.
@Pascale 2:
Alors ça, les génériques... maintenant, la lumière s'allume presque toujours après la dernière image !
Si les commentaires viennent après le film, bon... ça passe encore. Limite.
@Princécranoir:
Pour ma part, j'ai eu droit à la lumière d'un smartphone pendant la DERNIÈRE demi-heure d'un film !
Ce ne sont pas les enfants qu'il faut dénoncer, mais les parents qui les abandonnent.
Hello Martin. Je reste un inconditionnel de la salle malgré les désagréments éventuels (à la maison, ce n'est pas la même chose) et j'entonne souvent des "chuts !" pendant les génériques de début si cela parle à côté pour marquer ma désapprobation. Mais pour le reste, ce sont surtout les odeurs qui peuvent me gêner, notamment quand quelqu'un s'est mis en tête de manger quelque chose au cinéma. Les bruits et les lumières, je peux faire abstraction en revanche (enfin, si cela reste dans une certaine limite... sinon je ré-entonne le "chut!" du début).
Strum
Moi aussi, je reste un inconditionnel de la salle. Avec moins de fâcheux, ce serait encore mieux !
Je n'ose guère intervenir à l'égard des gêneurs, en général. J'ai un ami plus costaud qui ne s'en prive pas.
Enregistrer un commentaire