Ce millésime restera dans les annales de Pixar. Le studio à la lampe nous a gratifiés cette année non pas d'un, mais de deux films d'animation. Ce n'était encore jamais arrivé au cours de son histoire bientôt trentenaire ! Le voyage d'Arlo est donc un petit événement. Est-ce aussi une vraie réussite ? Je m'en vais vous le dire de ce pas...
Un mot sur le pitch, tout d'abord: Arlo est un apatosaure, l'un de ceux qui peuplaient la Terre il y a des dizaines de millions d'années. Chance inouïe pour l'espèce: la météorite qui menaçait de percuter la planète est finalement passée au large. La vie prospère donc normalement pour les créatures préhistoriques en tout genre. Arlo et sa famille sont fermiers: ils élèvent des poules géantes et cultivent du maïs. Tout se complique quand leurs réserves font l'objet de pillages répétés: la créature qui ose ainsi dérober ce qui ne lui appartient pas est... un petit homme, du genre agressif ! Le voyage d'Arlo démarre donc comme une chasse inversée, quand un dinosaure craintif part soudain sur la trace de la créature nuisible qui l'empêche de vivre paisiblement. Oui, c'est un récit d'apprivoisement mutuel, bien sûr...
C'est un fait: le film n'est pas la plus inventive des créations Pixar. D'aucuns pourraient même juger que le studio est assez "paresseux". Personnellement, si j'ai tenu à laisser des guillemets à ce qualificatif dépréciateur, c'est que je garde à l'esprit qu'il s'agit d'un scénario original, à défaut d'une histoire tout à fait inédite. Le voyage d'Arlo demeure une très honnête oeuvre d'animation, un astucieux mélange d'humour et d'émotion qui m'a embarqué ailleurs, une heure et demie durant. Je pense qu'il suffit de retrouver un peu de son âme d'enfant pour l'apprécier vraiment - les plus jeunes, eux, devraient l'adorer ! Ai-je besoin de dire que le travail technique est irréprochable ? J'aime autant évoquer le frisson ressenti en fin de métrage, quand l'action devient muette. J'ai rêvé alors d'un grand dessin animé sans parole...
Le voyage d'Arlo
Film américain de Peter Sohn (2015)
Tiens ! Au passage, je note que Pixar envoie un nouveau réalisateur dans le grand bain du cinéma d'animation. Il m'importe peu de situer ce second opus 2015 sur l'échelle des valeurs, face aux autres oeuvres issues du studio - même si j'ai (légèrement) préféré Vice-versa. L'école américaine des images de synthèse a fait ses preuves, non ? C'est vrai que, pour la magie, Le voyage de Chihiro reste au-dessus.
Un mot sur le pitch, tout d'abord: Arlo est un apatosaure, l'un de ceux qui peuplaient la Terre il y a des dizaines de millions d'années. Chance inouïe pour l'espèce: la météorite qui menaçait de percuter la planète est finalement passée au large. La vie prospère donc normalement pour les créatures préhistoriques en tout genre. Arlo et sa famille sont fermiers: ils élèvent des poules géantes et cultivent du maïs. Tout se complique quand leurs réserves font l'objet de pillages répétés: la créature qui ose ainsi dérober ce qui ne lui appartient pas est... un petit homme, du genre agressif ! Le voyage d'Arlo démarre donc comme une chasse inversée, quand un dinosaure craintif part soudain sur la trace de la créature nuisible qui l'empêche de vivre paisiblement. Oui, c'est un récit d'apprivoisement mutuel, bien sûr...
C'est un fait: le film n'est pas la plus inventive des créations Pixar. D'aucuns pourraient même juger que le studio est assez "paresseux". Personnellement, si j'ai tenu à laisser des guillemets à ce qualificatif dépréciateur, c'est que je garde à l'esprit qu'il s'agit d'un scénario original, à défaut d'une histoire tout à fait inédite. Le voyage d'Arlo demeure une très honnête oeuvre d'animation, un astucieux mélange d'humour et d'émotion qui m'a embarqué ailleurs, une heure et demie durant. Je pense qu'il suffit de retrouver un peu de son âme d'enfant pour l'apprécier vraiment - les plus jeunes, eux, devraient l'adorer ! Ai-je besoin de dire que le travail technique est irréprochable ? J'aime autant évoquer le frisson ressenti en fin de métrage, quand l'action devient muette. J'ai rêvé alors d'un grand dessin animé sans parole...
Le voyage d'Arlo
Film américain de Peter Sohn (2015)
Tiens ! Au passage, je note que Pixar envoie un nouveau réalisateur dans le grand bain du cinéma d'animation. Il m'importe peu de situer ce second opus 2015 sur l'échelle des valeurs, face aux autres oeuvres issues du studio - même si j'ai (légèrement) préféré Vice-versa. L'école américaine des images de synthèse a fait ses preuves, non ? C'est vrai que, pour la magie, Le voyage de Chihiro reste au-dessus.
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