mardi 3 juin 2008

Rome comme je l'aime

Je suppose que beaucoup d'entre vous ont vu Gladiator. Moi aussi. Peut-être qu'il faudrait que je le revois, d'ailleurs, car il ne m'avait pas vraiment emballé cette première fois. Je l'avais trouvé trop "américain", trop gros pour être réaliste, en fait. Et pourtant, j'avoue ma surprise: en parlant du film avec mon amie Marie, prof de lettres classiques et passionnée de civilisation latine, j'avais appris qu'au contraire, les situations décrites étaient tout à fait crédibles. Qu'un gladiateur défie César dans l'arène, peut-être pas, mais qu'un général d'empire victorieux tombe en pleine disgrâce et devienne esclave à peine descendu de son char... ouais, il paraît que c'était alors envisageable. Admettons. Marie connaît son sujet.

Ce que je ne savais pas à l'époque, et que j'ai découvert par la suite à la télé, c'est que Gladiator était un remake. Le film "original" a un nom moins grandiloquent (encore que...): La chute de l'empire romain. J'avais vu un bout de ce film de 1964 sur le petit écran, avant de le dénicher à un tarif plus que raisonnable au Virgin de Nice. Cela va peut-être vous surprendre, mais moi, j'aime ces films "à l'ancienne", avec des milliers de figurants, des costumes en veux-tu en voilà et des prestations d'acteurs presque théâtrales. Technicolor ? J'adore !

La chute de l'empire romain, c'est tout ça. L'histoire reprend les grandes lignes de Gladiator: la mort de Marc Aurèle, l'avènement de son fils Commode, la loyauté mal récompensée du général Livius, l'amour impossible d'Antonia... le tout servi par des acteurs aux petits oignons, dont le génial Alec Guiness et la belle Sofia Loren. Evidemment, le faste de ce genre de productions paraît complètement has been aujourd'hui, à l'heure du numérique et des effets spéciaux les plus aboutis. Reste que, pour moi, ces trois heures de spectacle restent inimitables ! Et encore davantage mises en valeur par les suppléments du DVD, leçon de cinéma et cours d'histoire mélangés.

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