Vous le savez, bien entendu: le retour de l'Iran au tout premier rang de l'actu internationale ne s'explique pas seulement par l'attribution de la Palme d'or 2025 à Jafar Panahi (NB: le film sort le 1er octobre). Reste que ce jeudi, je ne parlerai que de cinéma ! J'ai saisi l'occasion de rattraper Leila et ses frères, que j'avais loupé en salles en 2022...
Les enfants de la famille Jourablou peinent à joindre les deux bouts. Alireza vient de perdre son boulot et ses trois frangins vivotent. Leila, la seule fille, s'inquiète de leurs magouilles et semble disposée à renoncer à son emploi stable pour ouvrir une boutique familiale dans un ensemble commercial - un "plan B" potentiellement lucratif. Ambitieuse, la jeune femme lorgne aussi sur les économies d'Esmail, le père, qui se voit plutôt les offrir à un cousin en passe de se marier. Son objectif à lui ? Obtenir enfin le respect des hommes de son clan...
Comme vous l'aurez sans doute compris, c'est le portrait d'une société entravée par ses vieilles traditions et un ordre social quasi-archaïque que dessine Leila et ses frères. La route des hommes et des femmes est tracée d'avance: les puissants le resteront et, grâce à la fortune dont ils disposent, sauront toujours faire plier les autres sous le poids de leur mépris. Celui ou celle qui imaginerait bâtir un autre destin pour les siens se heurterait aussitôt à des murs infranchissables. C'est ce que nous assène le scénario, pendant deux heures et demie. J'ai plutôt su apprécier cette longueur... et la conclusion m'a cueilli. J'espère qu'un max d'autres films iraniens arriveront jusqu'en France !
Leila et ses frères
Film iranien de Saeed Roustayi (2022)
Primé à Cannes, le film a valu à son réalisateur... six mois de prison pour "contribution à la propagande de l'opposition contre le système islamique". Bref, il n'est jamais aisé de faire du cinéma à Téhéran ! Avant d'en reparler à l'automne, je vous recommande d'autres films en rubrique "Cinéma du monde". L'incontournable Une séparation flirte avec Les chats persans, Les graines du figuier sauvage, etc...
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Une précision sur le nom du cinéaste...
Il est parfois retranscrit sous une forme anglo-saxonne: Roustaee. C'est même ainsi qu'il apparaît sur l'affiche française du film. Ouais...
Et, pour finir, quelques liens à suivre aussi...
Vous pourrez ainsi lire ou relire les avis de Pascale, Dasola et Vincent.
Les enfants de la famille Jourablou peinent à joindre les deux bouts. Alireza vient de perdre son boulot et ses trois frangins vivotent. Leila, la seule fille, s'inquiète de leurs magouilles et semble disposée à renoncer à son emploi stable pour ouvrir une boutique familiale dans un ensemble commercial - un "plan B" potentiellement lucratif. Ambitieuse, la jeune femme lorgne aussi sur les économies d'Esmail, le père, qui se voit plutôt les offrir à un cousin en passe de se marier. Son objectif à lui ? Obtenir enfin le respect des hommes de son clan...
Comme vous l'aurez sans doute compris, c'est le portrait d'une société entravée par ses vieilles traditions et un ordre social quasi-archaïque que dessine Leila et ses frères. La route des hommes et des femmes est tracée d'avance: les puissants le resteront et, grâce à la fortune dont ils disposent, sauront toujours faire plier les autres sous le poids de leur mépris. Celui ou celle qui imaginerait bâtir un autre destin pour les siens se heurterait aussitôt à des murs infranchissables. C'est ce que nous assène le scénario, pendant deux heures et demie. J'ai plutôt su apprécier cette longueur... et la conclusion m'a cueilli. J'espère qu'un max d'autres films iraniens arriveront jusqu'en France !
Leila et ses frères
Film iranien de Saeed Roustayi (2022)
Primé à Cannes, le film a valu à son réalisateur... six mois de prison pour "contribution à la propagande de l'opposition contre le système islamique". Bref, il n'est jamais aisé de faire du cinéma à Téhéran ! Avant d'en reparler à l'automne, je vous recommande d'autres films en rubrique "Cinéma du monde". L'incontournable Une séparation flirte avec Les chats persans, Les graines du figuier sauvage, etc...
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Une précision sur le nom du cinéaste...
Il est parfois retranscrit sous une forme anglo-saxonne: Roustaee. C'est même ainsi qu'il apparaît sur l'affiche française du film. Ouais...
Et, pour finir, quelques liens à suivre aussi...
Vous pourrez ainsi lire ou relire les avis de Pascale, Dasola et Vincent.
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